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De Santiago à Beyrouth > Manifestations : pourquoi cette colère mondiale ?
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[QUOTE="Drianke, post: 16478503, member: 174325"] [SIZE=7][B]Hong Kong, Chili, Liban… la mondialisation de la colère[/B][/SIZE] Assiste-t-on à la mondialisation d’un mouvement de protestation des peuples ? Au Chili, au Liban, en Irak, en Egypte, en Algérie, à Hong Kong, au Soudan, en Equateur, à Haïti, en Bolivie, au Venezuela, en Guinée, à Barcelone et en France, des vagues de révolte et des protestations populaires de grande ampleur se sont déversées dans les rues des capitales et des grandes villes. L’année 2019, qui n’est pas encore terminée, aura été marquée par une accélération et une multiplication des conflits sociaux et politiques, souvent sans précédent dans les pays concernés. A première vue, rien ne relie ces colères entre elles. Leurs origines sont diverses, entre [URL='https://www.nouvelobs.com/politique/20181121.OBS5815/la-carte-des-gilets-jaunes-n-est-pas-celle-que-vous-croyez.html']la hausse des taxes sur le carburant en France[/URL], celle [URL='https://www.nouvelobs.com/monde/20191021.OBS20110/l-heritage-maudit-de-la-dictature-de-pinochet-continue-a-peser-sur-la-societe-chilienne.html']du prix du ticket de métro au Chili[/URL], ou l’application [URL='https://www.nouvelobs.com/monde/20191018.OBS19976/au-liban-la-rue-dit-non-a-la-taxe-whatsapp.html']d’une taxe sur WhatsApp au Liban[/URL]. Les systèmes politiques sont, par ailleurs, très différents les uns des autres. [MEDIA=youtube]V6Bzemr26Y8[/MEDIA] Mais ces troubles, plus ou moins violents, ont un dénominateur commun : la dénonciation de l’accroissement des inégalités, non seulement entre les riches et les pauvres, mais aussi entre les classes moyennes et les très riches, le rejet de la corruption, qui apparaît encore plus insupportable, celui des élites et des classes dirigeantes, l’opposition à une forme de libéralisme sauvage. L’autre point commun est l’expression d’une démocratie directe, sans partis, ni figures l’incarnant, par plusieurs catégories de la population, dans la rue, où les peuples connectés remettent en cause les représentations parlementaires et les pouvoirs en place, dont ils se méfient de plus en plus. Cette attente de renouvellement politique est particulièrement criante chez les jeunes, d’ordinaire aux avant-postes des manifestations. Comme souvent dans ce genre de mouvements, il y a un élément déclencheur, qui semble parfois dérisoire. Il est le révélateur de colères et de malaises profonds, généralisés et larvés. En face, les dirigeants, acculés, font en général marche arrière en suspendant ou supprimant ce qui a joué le rôle d’étincelle. Souvent, cela ne suffit pas à des manifestants inlassables et avides de changements en profondeur. Tour du monde des révoltes. [SIZE=6][B]Soudan, 19 décembre 2018[/B][/SIZE] [LIST] [*][B]L’étincelle.[/B] Le triplement du prix du pain, dans le cadre d’une politique de rigueur. Les protestations ont basculé le 6 avril 2019, avec l’installation des manifestants devant l’état-major de l’armée. [*][B]Les origines de la colère.[/B] La mauvaise gestion (70 % du budget consacré aux dépenses militaires, rente pétrolière qui se tarit, corruption rampante, mauvaise gestion des ressources) a réduit les capacités de l’Etat à subvenir aux besoins fondamentaux des populations et à développer le pays. [*][B]Le bilan.[/B] Les huit mois de manifestations sans relâche ont été marqués par la répression, qui a fait plus de 250 morts. Sous la pression populaire, [URL='https://www.nouvelobs.com/monde/20190411.OBS11445/omar-el-bechir-le-sanguinaire-finit-par-tomber-pour-le-prix-du-pain.html']le président Omar al-Bachir a été déchu[/URL] par l’armée le 11 avril, après trois décennies de pouvoir sans partage. La signature d’un accord entre les chefs militaires et les responsables de la contestation, le 18 août, a ouvert la voie à un règlement de la crise politique. Cette période de transition doit mener le pays vers de premières élections qui se voudront démocratiques, en 2022. [/LIST] [/QUOTE]
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