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De Santiago à Beyrouth > Manifestations : pourquoi cette colère mondiale ?
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[QUOTE="Drianke, post: 16478519, member: 174325"] [SIZE=6][B]Chili, 18 octobre 2019[/B][/SIZE] [LIST] [*][B]L’étincelle.[/B] L’augmentation du prix du ticket de métro (de 800 à 830 pesos, soit 1,04 euro). [*][B]Les origines de la colère.[/B] On pourrait faire remonter cette colère aux années 1980, sous la dictature d’Augusto Pinochet, lorsque les « Chicago Boys », le surnom d’un groupe d’économistes chiliens, influencés par Milton Friedman, ont été chargés de redresser le pays à grand renfort de privatisations, de réduction du rôle de l’Etat et de libéralisation quasi totale de l’économie. Ce système, inscrit dans la Constitution de 1980, a trouvé ses limites après la crise économique, créant des inégalités extrêmes, de l’endettement et provoquant l’exclusion de toute une partie de la population. Le pays vit depuis le début des années 2000 au rythme de grandes manifestations sociales : les étudiants en 2001, 2006 et 2011 contre la privatisation du système éducatif ; les travailleurs des grandes mines de cuivre et les dockers sur les salaires et les conditions de travail, et les femmes contre les abus sexuels et les inégalités salariales. A ces colères, s’est ajouté un ras-le-bol généralisé après plusieurs scandales de corruption mettant en cause les élites du pays. Le mouvement est aujourd’hui plus hétérogène. [I]« C’est une remise en cause plus globale du modèle chilien néolibéral, imposé sous Pinochet »[/I], nous disait le chercheur Franck Gaudichaud. [*][B]Le bilan.[/B] Le président Sebastian Piñera (conservateur, droite) a décrété l’état d’urgence, instauré un couvre-feu et déployé les militaires dans la rue. L’exécutif a suspendu l’augmentation du ticket de métro et a proposé des mesures comme l’augmentation de 20 % du minimum retraite et le gel des tarifs de l’électricité, ou une hausse du salaire minimum. Il a également proposé la réduction du traitement des parlementaires et des hauts fonctionnaires. Sans arriver à calmer les manifestants pour le moment. La répression a été particulièrement notée dans un pays marqué par la violence de la dictature. Les affrontements ont fait au moins dix-huit morts. [/LIST] [I]Crise toujours en cours.[/I] [/QUOTE]
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