Je t'aide à créer de l'emploi, tu me donnes ta nourriture ».
Cest ainsi quon pourrait résumer le nouveau deal que le Qatar vient de proposer au Maroc.
En effet, Doha veut investir dans des projets agricoles du royaume chérifien à condition que Rabat partage sa récolte.
Une mission est attendue au Maroc pour poser le cadre de la coopération entre les deux pays.
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C'est à l'occasion d'une réunion de lOrganisation international du travail (OIT) qui se tient à Genève depuis le 05/06/2013, ......que M. Abdelouahed Souhail, ministre du Travail marocain a rencontré son homologue qatari M. Nasser bin Abdallah Al Humaidia .
A cette occasion, le ministre marocain a reçu des propositions claires de son homologue qatari que l'on peut résumer comme suit :
« Je t'aide à créer de l'emploi, tu me donnes ta nourriture »
« Nous sommes au Qatar disposés à venir réaliser des projets créateurs de postes demploi [dans le domaine agricole] en contrepartie dune part de la production », a-t-il déclaré, rapporte La Nouvelle Tribune.
En dautres termes, Doha pourrait investir pour le développement de l'agriculture marocaine, à condition que Rabat lui cède une partie de sa récolte annuelle.
Daprès M. Al Humaidi, un tel partenariat ne pourrait qu'être un succès.
Il juge cependant important que les deux pays puissent travailler « à distance » afin de renforcer leur coopération en la matière.
Ainsi, les deux parties ont convenu du lancement prochain dun portail en langue arabe qui permettrait un plus grand accès à linformation.
M. Souhail et son homologue qatari ont également fait savoir quune mission qatari débarquera prochainement au Maroc, dans lobjectif de poser un meilleur cadre de la coopération bilatérale.
Le Maroc condamné par son besoin dargent ?
Le Qatar poursuit donc sa grande sa conquête marocaine.
Il faut dire qu'au départ, cela a suscité linquiétude des autorités chérifiennes.
Ce serait l'une des raisons pour lesquelles Rabat aurait émis son véto contre lacquisition par Ooredoo (ex-Qatar Telecom) des parts de Vivendi dans le capital de Maroc Telecom.
Cependant, cela nempêche pas Doha de sintroduire sur des marchés comme celui de la plasturgie.
Jusque-là, ces investissements ne réclamaient pas une contrepartie particulière au Maroc, en tout cas, pas de manière officielle.
Actuellement les deux pays semblent s'orienter vers un partenariat bilatéral à l'image de ceux qui lient le Maroc à l'UE ou les Etats-Unis, bien qu'il ne s'agissent pas d'accord de libre-échange.
Mais cette contrainte de partage de la récolte pourrait mettre le Maroc dans une situation déclicate en cas de mauvaise campagne agricole.
D'autant qu'au-delà des techniques, le secteur reste tributaire des conditions climatiques.
Source
http://www.yabiladi.com/articles/details/17940/maroc-futur-grenier-qatar.html
Cest ainsi quon pourrait résumer le nouveau deal que le Qatar vient de proposer au Maroc.
En effet, Doha veut investir dans des projets agricoles du royaume chérifien à condition que Rabat partage sa récolte.
Une mission est attendue au Maroc pour poser le cadre de la coopération entre les deux pays.
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C'est à l'occasion d'une réunion de lOrganisation international du travail (OIT) qui se tient à Genève depuis le 05/06/2013, ......que M. Abdelouahed Souhail, ministre du Travail marocain a rencontré son homologue qatari M. Nasser bin Abdallah Al Humaidia .
A cette occasion, le ministre marocain a reçu des propositions claires de son homologue qatari que l'on peut résumer comme suit :
« Je t'aide à créer de l'emploi, tu me donnes ta nourriture »
« Nous sommes au Qatar disposés à venir réaliser des projets créateurs de postes demploi [dans le domaine agricole] en contrepartie dune part de la production », a-t-il déclaré, rapporte La Nouvelle Tribune.
En dautres termes, Doha pourrait investir pour le développement de l'agriculture marocaine, à condition que Rabat lui cède une partie de sa récolte annuelle.
Daprès M. Al Humaidi, un tel partenariat ne pourrait qu'être un succès.
Il juge cependant important que les deux pays puissent travailler « à distance » afin de renforcer leur coopération en la matière.
Ainsi, les deux parties ont convenu du lancement prochain dun portail en langue arabe qui permettrait un plus grand accès à linformation.
M. Souhail et son homologue qatari ont également fait savoir quune mission qatari débarquera prochainement au Maroc, dans lobjectif de poser un meilleur cadre de la coopération bilatérale.
Le Maroc condamné par son besoin dargent ?
Le Qatar poursuit donc sa grande sa conquête marocaine.
Il faut dire qu'au départ, cela a suscité linquiétude des autorités chérifiennes.
Ce serait l'une des raisons pour lesquelles Rabat aurait émis son véto contre lacquisition par Ooredoo (ex-Qatar Telecom) des parts de Vivendi dans le capital de Maroc Telecom.
Cependant, cela nempêche pas Doha de sintroduire sur des marchés comme celui de la plasturgie.
Jusque-là, ces investissements ne réclamaient pas une contrepartie particulière au Maroc, en tout cas, pas de manière officielle.
Actuellement les deux pays semblent s'orienter vers un partenariat bilatéral à l'image de ceux qui lient le Maroc à l'UE ou les Etats-Unis, bien qu'il ne s'agissent pas d'accord de libre-échange.
Mais cette contrainte de partage de la récolte pourrait mettre le Maroc dans une situation déclicate en cas de mauvaise campagne agricole.
D'autant qu'au-delà des techniques, le secteur reste tributaire des conditions climatiques.
Source
http://www.yabiladi.com/articles/details/17940/maroc-futur-grenier-qatar.html