Vous avez fréquenté votre compagne pendant des mois, voire des années. Elle venait à vos rendez-vous maquillée et vous passiez à chaque fois des moments magnifiques jusqu’au jour où vous êtes assis face à ses parents. Ils acceptent de vous donner sa main et vous choisissez une date qui tarde à arriver.
Enfin, vous y êtes.
Il se déroule, dans un décor féérique, une cérémonie majestueuse où des pétales de fleurs bariolées tombent du ciel pour garnir le sol sur lequel, convive et pique-assiettes dansent au rythme de musiques envoutantes. Au milieu de ces réjouissances, il y’a, dressée sur une estrade, un immense trône scintillant sous des projecteurs où vous êtes assis à côté de votre Reine. Vous vous tournez vers elle. Elle se tourne vers vous. Vous riez, elle pleure de joie. Ensemble, main dans la main, vous regardez vos convives s’amuser.
Au milieu de la nuit, vous quittez les festivités sous les youyous et les pleurs pour aller vous allonger à côté de votre … femme. Le cœur léger, vous fermez les yeux.
Puis, vient le lendemain. Quelques flashs seulement traversent votre journée. Vous vous sentez heureux. Tellement fatigué mais si heureux. Les jours ensuite se succèdent à la vitesse de la lumière jusqu’à ce réveil un matin où vous avez particulièrement froid. Encore une fois, elle a pris toute la couverture. Vous vous levez pour gagner les toilettes et vous heurtez douloureusement du pied un objet lourd. Une valise. Sa valise ! Elle ne l’a pas encore défait depuis qu’elle partage votre vie. Ca commence à vous agacer alors vous lui en parlerez plus tard. Vous préparez votre petit déjeuner. La porte de la chambre grince, s’ouvre, votre épouse se traîne lentement jusqu’à la table de la salle à manger. Elle prend place en baillant fort. Elle pourrait faire moins de bruit. Vous posez le café, elle s’en sert verre et se plaint parce qu’il est trop chaud. Vous serrez les orteils sous la table. Elle ne manque pas d’air ! Vous allez au travail. Vous lui parlerez ce soir.
Le soir arrive. Vous rentrez chez vous après une journée éreintante. La valise est toujours là, au même endroit et toujours pas défaite. Vous serrez les dents mais vous avez faim. Ça tombe bien, votre femme adorée prépare la table, ouvre un Tupperware et déverse dans vos assiettes au milieu d’un bruit visqueux le reste de repas que vous aviez pris, il y’a quelques jours chez votre belle famille. Voilà deux soirs que ça dure. Vous ne mangez que des restes depuis deux jours ! Vous serrez les poings sous la table mais vous gardez le sourire. Vous plongez votre fourchette dans le magma gluant et vous mâchez. Elle pourrait faire moins de bruit quand elle mange. Soudain, elle vous annonce que sa famille passe la nuit chez vous demain. Quoi ? Demain ? Sans même vous consulter ? Quelque chose se brise au fond de vous. Une coulée de lave emporte vos tripes et vous criez. Vous ne cessez de crier pendant que, face à vous, peu à peu son visage se rempli de vos postillons visqueux.
Vous allez dormir. Elle, elle ne vous rejoindra que plus tard. Après qu’elle ait rangé sa valise. Vous avez le cœur léger à nouveau, c'est elle qui fera le café demain matin.
Pour les gens mariés, comment avez-vous géré votre « après mariage » ?
Enfin, vous y êtes.
Il se déroule, dans un décor féérique, une cérémonie majestueuse où des pétales de fleurs bariolées tombent du ciel pour garnir le sol sur lequel, convive et pique-assiettes dansent au rythme de musiques envoutantes. Au milieu de ces réjouissances, il y’a, dressée sur une estrade, un immense trône scintillant sous des projecteurs où vous êtes assis à côté de votre Reine. Vous vous tournez vers elle. Elle se tourne vers vous. Vous riez, elle pleure de joie. Ensemble, main dans la main, vous regardez vos convives s’amuser.
Au milieu de la nuit, vous quittez les festivités sous les youyous et les pleurs pour aller vous allonger à côté de votre … femme. Le cœur léger, vous fermez les yeux.
Puis, vient le lendemain. Quelques flashs seulement traversent votre journée. Vous vous sentez heureux. Tellement fatigué mais si heureux. Les jours ensuite se succèdent à la vitesse de la lumière jusqu’à ce réveil un matin où vous avez particulièrement froid. Encore une fois, elle a pris toute la couverture. Vous vous levez pour gagner les toilettes et vous heurtez douloureusement du pied un objet lourd. Une valise. Sa valise ! Elle ne l’a pas encore défait depuis qu’elle partage votre vie. Ca commence à vous agacer alors vous lui en parlerez plus tard. Vous préparez votre petit déjeuner. La porte de la chambre grince, s’ouvre, votre épouse se traîne lentement jusqu’à la table de la salle à manger. Elle prend place en baillant fort. Elle pourrait faire moins de bruit. Vous posez le café, elle s’en sert verre et se plaint parce qu’il est trop chaud. Vous serrez les orteils sous la table. Elle ne manque pas d’air ! Vous allez au travail. Vous lui parlerez ce soir.
Le soir arrive. Vous rentrez chez vous après une journée éreintante. La valise est toujours là, au même endroit et toujours pas défaite. Vous serrez les dents mais vous avez faim. Ça tombe bien, votre femme adorée prépare la table, ouvre un Tupperware et déverse dans vos assiettes au milieu d’un bruit visqueux le reste de repas que vous aviez pris, il y’a quelques jours chez votre belle famille. Voilà deux soirs que ça dure. Vous ne mangez que des restes depuis deux jours ! Vous serrez les poings sous la table mais vous gardez le sourire. Vous plongez votre fourchette dans le magma gluant et vous mâchez. Elle pourrait faire moins de bruit quand elle mange. Soudain, elle vous annonce que sa famille passe la nuit chez vous demain. Quoi ? Demain ? Sans même vous consulter ? Quelque chose se brise au fond de vous. Une coulée de lave emporte vos tripes et vous criez. Vous ne cessez de crier pendant que, face à vous, peu à peu son visage se rempli de vos postillons visqueux.
Vous allez dormir. Elle, elle ne vous rejoindra que plus tard. Après qu’elle ait rangé sa valise. Vous avez le cœur léger à nouveau, c'est elle qui fera le café demain matin.
Pour les gens mariés, comment avez-vous géré votre « après mariage » ?
