Décès d'une femme enceinte à Larache, le ministère ouvre une enquête

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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SANTE - Suite au décès jeudi dernier d’une femme enceinte à l’hôpital provincial de Larache où elle avait été admise pour accouchement, le ministère de la Santé a annoncé, samedi 21 septembre dans un communiqué, l’ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances du drame, afin de définir les responsabilités une fois établie la thèse d’une erreur médicale ou de négligence lors de la prise en charge de la jeune femme.


Selon le communiqué du ministère d’Anass Doukkali, la jeune femme a perdu la vie ce jeudi 19 septembre à l’hôpital provincial de Larache, la veille de son transfert de l’hôpital local de Ksar El Kébir pour accouchement.

Après avoir présenté ses sincères condoléances et sa profonde sympathie à la famille de la défunte, le ministère a affirmé qu’il prendra les mesures qui s’imposent conformément aux conclusions de l’enquête judiciaire et de l’autopsie ordonnée par le Procureur général du Roi près la juridiction de Larache, conclut la même source.

 

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Un accouchement tourne au drame à Larache

Selon un communiqué de son département, le ministre de la Santé Anass Doukkali a donné ses instructions pour qu’une enquête soit menée afin de définir les responsabilités une fois établie la thèse d’une erreur médicale ou de négligence lors de la prise en charge de cette femme. Cette dernière est décédée à l’hôpital provincial de Larache jeudi, la veille de son transfert de l’hôpital local de Ksar El Kébir pour accouchement, précise la même source .


Après avoir présenté ses sincères condoléances et sa profonde sympathie à la famille de la défunte, le ministère a affirmé qu’il prendra les mesures qui s’imposent conformément aux conclusions de l’enquête judiciaire et de l’autopsie ordonnée par le Procureur général du Roi près la juridiction de Larache.


S.L. (avec MAP)
 

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LARACHE. ARRESTATION D’UN MÉDECIN ET D’UNE SAGE-FEMME POUR GRAVE NÉGLIGENCE


Kiosque360. Le Parquet de Larache a ordonné la détention d’un médecin et d’une sage-femme pour refus d’assistance à une femme enceinte et en danger. Trois autres médecins, ainsi que la femme du gynécologue détenu, sont accusés de délivrance et d’obtention de certificats de complaisance.

Suite au décès d’une femme enceinte (et de son fœtus) à l’hôpital de Larache le 22 septembre dernier, le ministère public a ordonné, lundi, l’incarcération dans la prison locale d’un gynécologue et d’une sage-femme. Une autre sage-femme a bénéficié de la liberté provisoire après avoir versé une caution de 10.000 dirhams. La date de la deuxième audience a été fixée au 7 octobre pour statuer sur cette affaire. Directement après l’annonce de la décision du parquet, l’équipe médicale en charge de l’accouchement a été déférée devant le tribunal pour une première audience qui a duré jusqu’à 18 heures. L’avocat du médecin et de la sage-femme a demandé la mise en liberté de ses clients, mais la Cour l’a rejetée en évoquant une grave négligence médicale.

Les chefs d’inculpation imputés aux deux détenus sont on ne peut plus gravissimes: «refus d’assistance à une femme enceinte et en danger, homicide involontaire par négligence, discrimination, corruption et violences physiques et psychologiques».

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du mercredi 2 octobre, que le gynécologue a déclaré devant le substitut du procureur du roi qu’il n’était pas intervenu pour soigner la victime parce que personne ne l’avait informé de son état critique. Une justification qui n’a pas convaincu le magistrat, d’autant que la sage-femme a démenti ses propos en affirmant qu’elle l’avait bel et bien informé de cette urgence mais qu’il avait refusé d’intervenir. La fonctionnaire a toutefois reconnu avoir perçu 300 dirhams de pot-de-vin de la part de la famille la victime. Quant à la deuxième sage-femme, il s’est avéré qu’elle n’avait pas eu de contact avec la victime car elle s’occupait d’autres patientes dans la maternité.

D’autre part, le dossier des «Certificats de complaisance» qui a été révélé par le délégué provincial du ministère de la santé, a été joint à celui du gynécologue et des deux sages-femmes. Du coup, ont été présentés au cours de la même audience trois autres médecins dont un orthopédiste et un psychiatre qui exercent dans une clinique privée. Le premier a délivré un certificat médical au gynécologue emprisonné et le deuxième en a livré un autre à sa femme, qui a été elle aussi poursuivie pour obtention de certificat de complaisance. Les deux spécialistes, ainsi que l’épouse du gynécologue, ont bénéficié de la liberté provisoire après avoir versé une caution de 10.000 dirhams chacun.
 
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Les chefs d’inculpation imputés aux deux détenus sont on ne peut plus gravissimes: «refus d’assistance à une femme enceinte et en danger, homicide involontaire par négligence, discrimination, corruption et violences physiques et psychologiques».

la sage-femme a démenti ses propos en affirmant qu’elle l’avait bel et bien informé de cette urgence mais qu’il avait refusé d’intervenir. La fonctionnaire a toutefois reconnu avoir perçu 300 dirhams de pot-de-vin de la part de la famille la victime.

bref ils l'ont laissé crever parce qu'elle n'avait pas assez d'argent pour leur graisser la patte ?

c'est une abomination! j'espère qu'ils paieront toute leur vie en prison pour ce crime odieux.
 

Drianke

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C'est dramatique malheureusement tu retrouves des cas comme ça dans d'autres pays...au Sénégal si t'as pas l'argent c'est la même je le sais pour l'avoir vécu....

bref ils l'ont laissé crever parce qu'elle n'avait pas assez d'argent pour leur graisser la patte ?

c'est une abomination! j'espère qu'ils paieront toute leur vie en prison pour ce crime odieux.
 

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Maroc: un médecin et une infirmière dans de sales draps

Le tribunal de première instance de la ville de Larache a refusé, lundi dernier, d’octroyer la liberté provisoire à un médecin et à une infirmière.
Ces derniers sont poursuivis pour leur implication présumée dans le décès de Farah, une femme enceinte, survenu il y a de cela plusieurs semaines, à l’hôpital provincial de la ville.

L’audience de lundi a connu plusieurs incidents et remous, selon une source oeuvrant dans la défense des droits humains. D’un côté, la défense des deux mis en cause a demandé la liberté provisoire pour ses clients. De l’autre, des membres de la famille de la défunte ont vigoureusement protesté contre cette demande, en organisant un sit-in.

Le tribunal a alors fini par accéder aux desiderata de la famille de la victime en refusant la liberté provisoire au médecin et à l’infirmière. Il a été aussi décidé le report de l’affaire au 28 du mois courant, conformément à la demande de la défense de la victime.

De même que les avocats de Farah ont demandé la convocation au tribunal du chef de gouvernement, Saâdeddine El Othmani, et du désormais ex-ministre de la Santé, Anass Doukkali, pour mettre le doigt sur le laisser-aller, le laxisme et les causes réelles ayant provoqué la mort de cette jeune femme enceinte.

LS
 
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