Le groupe Auchan, par la voix de Olivier Louis, directeur de la communication de Auchan Retail France réagit à la mort d'un jeune homme de 20 ans, ce vendredi à Nice.
Arrêté pour vol par des vigiles chez Auchan La Trinité, il décède le soir même
"La première chose que je voudrais dire au nom de l’ensemble des collaborateurs d’Auchan, c’est que cette nouvelle nous a profondément attristés. Nous adressons à la famille nos plus sincères condoléances. Nous sommes peinés et choqués de la tournure des événements."
UNE DIVERGENCE
Auchan tient à préciser sa chronologie des faits. Apparaît une divergence avec celle rapportée par le procureur de la République, Jean-Michel Prêtre.
Ce dernier avait en effet indiqué que ce sont les gendarmes qui ont appelé les pompiers. "Nous avons la trace des appels, explique Olivier Louis. A 16h53, les agents de sécurité ont appelé à deux reprises les pompiers. Une première fois ils sont tombés sur une dame qui a demandé à ce qu’on appelle le 15. Ils ont appelé le 15 où ils sont retombés sur cette dame qui a ensuite envoyé les pompiers au magasin. A 16h56, il y a eu un appel de l’agent de sécurité auprès de la gendarmerie. C’est pour être précis par rapport aux faits."
Selon le directeur de la communication de Auchan Retail France, l’interpellation s’est bien déroulée aux caisses. Ce qui concorde avec la version donnée par le parquet.
"L’agent a demandé à ce jeune homme de l’accompagner vers le local de vérification. Il s’est exécuté sans aucun problème. Cela s'est passé de manière très conciliante. L’agent lui a demandé de régler la marchandise. Le jeune homme a expliqué qu’il n’avait pas d’argent sur lui. L’agent lui a dit qu’il pouvait appeler des connaissances.
Il a appelé deux personnes. La première, il est tombé sur un répondeur. La deuxième a refusé de venir payer. Là, le jeune homme a commencé à se mettre à genoux dans un local à côté du local de vérification. Il a crié de manière curieuse, gesticulant de manière très impressionnante. Les agents présents, rejoints par un quatrième se sont alors mis à le maintenir dans un souci de le mettre à l’abri des convulsions.
CONVULSIONS "D'UNE TRÈS FORTE INTENSITÉ"
Était-ce une crise d’épilepsie, on n'en sait rien. Il était maintenu par les membres, les bras, à même le sol, les agents mettant la main sur le front et la tête pour éviter tout souci. Lui a fini par arrêter de se débattre. L’agent a appelé les pompiers puis la gendarmerie. Le jeune homme était maintenu et plus calme. Sont arrivés les pompiers et de manière quasi simultanée la gendarmerie. Les pompiers ont discuté avec les agents, ça s’est fait de manière naturelle. Nous avons mis à disposition une chaise médicalisée pour que le jeune homme puisse accompagner les pompiers et rejoindre l’hôpital."
Auchan affirme que ses équipes ont souhaité mettre le jeune homme en sécurité, et évoque la violence des convulsions "d'une très forte intensité". Elle indique que ses agents sont à la disposition de la gendarmerie. Selon le procureur de la République, deux sont actuellement en garde à vue, les deux autres seront entendus rapidement.
Nice matin
Arrêté pour vol par des vigiles chez Auchan La Trinité, il décède le soir même
"La première chose que je voudrais dire au nom de l’ensemble des collaborateurs d’Auchan, c’est que cette nouvelle nous a profondément attristés. Nous adressons à la famille nos plus sincères condoléances. Nous sommes peinés et choqués de la tournure des événements."
UNE DIVERGENCE
Auchan tient à préciser sa chronologie des faits. Apparaît une divergence avec celle rapportée par le procureur de la République, Jean-Michel Prêtre.
Ce dernier avait en effet indiqué que ce sont les gendarmes qui ont appelé les pompiers. "Nous avons la trace des appels, explique Olivier Louis. A 16h53, les agents de sécurité ont appelé à deux reprises les pompiers. Une première fois ils sont tombés sur une dame qui a demandé à ce qu’on appelle le 15. Ils ont appelé le 15 où ils sont retombés sur cette dame qui a ensuite envoyé les pompiers au magasin. A 16h56, il y a eu un appel de l’agent de sécurité auprès de la gendarmerie. C’est pour être précis par rapport aux faits."
Selon le directeur de la communication de Auchan Retail France, l’interpellation s’est bien déroulée aux caisses. Ce qui concorde avec la version donnée par le parquet.
"L’agent a demandé à ce jeune homme de l’accompagner vers le local de vérification. Il s’est exécuté sans aucun problème. Cela s'est passé de manière très conciliante. L’agent lui a demandé de régler la marchandise. Le jeune homme a expliqué qu’il n’avait pas d’argent sur lui. L’agent lui a dit qu’il pouvait appeler des connaissances.
Il a appelé deux personnes. La première, il est tombé sur un répondeur. La deuxième a refusé de venir payer. Là, le jeune homme a commencé à se mettre à genoux dans un local à côté du local de vérification. Il a crié de manière curieuse, gesticulant de manière très impressionnante. Les agents présents, rejoints par un quatrième se sont alors mis à le maintenir dans un souci de le mettre à l’abri des convulsions.
CONVULSIONS "D'UNE TRÈS FORTE INTENSITÉ"
Était-ce une crise d’épilepsie, on n'en sait rien. Il était maintenu par les membres, les bras, à même le sol, les agents mettant la main sur le front et la tête pour éviter tout souci. Lui a fini par arrêter de se débattre. L’agent a appelé les pompiers puis la gendarmerie. Le jeune homme était maintenu et plus calme. Sont arrivés les pompiers et de manière quasi simultanée la gendarmerie. Les pompiers ont discuté avec les agents, ça s’est fait de manière naturelle. Nous avons mis à disposition une chaise médicalisée pour que le jeune homme puisse accompagner les pompiers et rejoindre l’hôpital."
Auchan affirme que ses équipes ont souhaité mettre le jeune homme en sécurité, et évoque la violence des convulsions "d'une très forte intensité". Elle indique que ses agents sont à la disposition de la gendarmerie. Selon le procureur de la République, deux sont actuellement en garde à vue, les deux autres seront entendus rapidement.
Nice matin