"La déchéance de la nationalité est une mesure stupide"
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 31/07/2010 à 14:29
Nicolas Sarkozy a annoncé à Grenoble vouloir déchoir de la nationalité française les criminels d'origine étrangère. Une mesure "de bon sens" pour l'UMP mais inacceptable aux yeux de l'opposition.
Après les annonces de Nicolas Sarkozy à Grenoble, Jean-Luc Mélenchon dénonce: "La déchéance de la nationalité française est une mesure inefficace, stupide et anti républicaine".
Thierry Mariani, député UMP : "Je me félicite de la déclaration de Nicolas Sarkozy puisque dans la prochaine loi d'immigration je compte déposer un amendement qui va exactement dans ce sens et qui rétabli une disposition qui existait dans la loi française jusqu'en 1998 et qui permettait la déchéance de la nationalité française pour tout étranger condamné pour un crime à au moins cinq ans de prison ferme dans les 10 ans suivant son acquisition de la nationalité française.
Le chef de l'Etat a demandé que la nationalité française puisse "être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte" à la vie d'un policier, d'un gendarme, ou de tout autre "dépositaire de l'autorité publique". Cette disposition avait été supprimée par la garde des Sceaux de l'époque, la socialiste Elisabeth Guigou".
Jacques Myard, député UMP : Cette mesure de déchoir les Français d'origine étrangère délinquants "qui existe déjà dans notre Droit mais qui est quasiment tombée en désuétude est une mesure de bon sens (...) Personne ne comprendrait qu'une personne naturalisée puisse se comporter en hors-la-loi en toute impunité. Il y a longtemps que cette mesure aurait dû être systématiquement appliquée. Elle est même le gage par sa dissuasion d'une condition essentielle de l'intégration et de l'assimilation".
Bruno Gollnisch (Front national) : "Contre l'abandon des citoyens aux agressions à venir, toujours plus sauvages", le FN "est depuis des années le seul à sonner l'alarme et à dénoncer les graves déséquilibres sociaux engendrés par la folle politique d'immigration massive et incontrôlée mais orientée vers le communautarisme". "Vous vous étiez engagé à la maîtrise de l'immigration. Rien n'a été fait". "Commencez, M. le président de la République, par nous débarrasser des voyous étrangers, et nous ferons de la place pour les nôtres dans nos prisons".
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 31/07/2010 à 14:29
Nicolas Sarkozy a annoncé à Grenoble vouloir déchoir de la nationalité française les criminels d'origine étrangère. Une mesure "de bon sens" pour l'UMP mais inacceptable aux yeux de l'opposition.
Après les annonces de Nicolas Sarkozy à Grenoble, Jean-Luc Mélenchon dénonce: "La déchéance de la nationalité française est une mesure inefficace, stupide et anti républicaine".
Thierry Mariani, député UMP : "Je me félicite de la déclaration de Nicolas Sarkozy puisque dans la prochaine loi d'immigration je compte déposer un amendement qui va exactement dans ce sens et qui rétabli une disposition qui existait dans la loi française jusqu'en 1998 et qui permettait la déchéance de la nationalité française pour tout étranger condamné pour un crime à au moins cinq ans de prison ferme dans les 10 ans suivant son acquisition de la nationalité française.
Le chef de l'Etat a demandé que la nationalité française puisse "être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte" à la vie d'un policier, d'un gendarme, ou de tout autre "dépositaire de l'autorité publique". Cette disposition avait été supprimée par la garde des Sceaux de l'époque, la socialiste Elisabeth Guigou".
Jacques Myard, député UMP : Cette mesure de déchoir les Français d'origine étrangère délinquants "qui existe déjà dans notre Droit mais qui est quasiment tombée en désuétude est une mesure de bon sens (...) Personne ne comprendrait qu'une personne naturalisée puisse se comporter en hors-la-loi en toute impunité. Il y a longtemps que cette mesure aurait dû être systématiquement appliquée. Elle est même le gage par sa dissuasion d'une condition essentielle de l'intégration et de l'assimilation".
Bruno Gollnisch (Front national) : "Contre l'abandon des citoyens aux agressions à venir, toujours plus sauvages", le FN "est depuis des années le seul à sonner l'alarme et à dénoncer les graves déséquilibres sociaux engendrés par la folle politique d'immigration massive et incontrôlée mais orientée vers le communautarisme". "Vous vous étiez engagé à la maîtrise de l'immigration. Rien n'a été fait". "Commencez, M. le président de la République, par nous débarrasser des voyous étrangers, et nous ferons de la place pour les nôtres dans nos prisons".