Le Maroc possède un trésor. Ses sources marines chitineuses (crustacés et céphalopodes). Leur valorisation pourrait rapporter gros et, pourtant, ces déchets finissent à la mer ou à la décharge publique. Une équipe de recherche attachée à l’Université Cadi Ayyad (UCA) de Marrakech s’est spécialisée dans le domaine depuis presque deux décennies (voir L’Economiste du 29/06/2017).
Ses travaux ont été publiés, le 17 mai dernier, dans «Advanced Science News» de la maison d’édition américaine Wiley, spécialisée dans la publication de revues scientifiques, d’ouvrages techniques, universitaires et encyclopédiques. L’équipe a recensé une quinzaine de sources marines chitineuses au Maroc et s’est penchée sur l’élaboration de procédés qui permettent l’extraction de chitines pures et la préparation de chitosanes de haute qualité présentant des caractéristiques souvent désirées par les industriels.
«Selon la Food and Agriculture organization, dans le monde, la production industrielle de la chitine et ses dérivés, à partir notamment des déchets de crabes et de crevettes, atteint près de 65.000 tonnes métriques avec des ventes de l’ordre de 63 milliards de dollars en 2015, dont 21,4 milliards de dollars rien que pour le chitosane.
Sachant qu’en 2000 le marché de la chitine et ses dérivés ne dépassait pas les 2 milliards de dollars», explique Abdelouahad Tolaimate, professeur à l’UCA et membre de l’équipe de recherche. Un créneau en pleine évolution dont les pionniers sont les Japonais et les Américains, et qui intéresse également la Chine, l’Inde et, plus modestement, la France.
«Une nécessité aussi bien économique qu’écologique»...........................................
https://www.leconomiste.com/article...opodes-une-manne-financiere-jetee-la-poubelle
Ses travaux ont été publiés, le 17 mai dernier, dans «Advanced Science News» de la maison d’édition américaine Wiley, spécialisée dans la publication de revues scientifiques, d’ouvrages techniques, universitaires et encyclopédiques. L’équipe a recensé une quinzaine de sources marines chitineuses au Maroc et s’est penchée sur l’élaboration de procédés qui permettent l’extraction de chitines pures et la préparation de chitosanes de haute qualité présentant des caractéristiques souvent désirées par les industriels.
«Selon la Food and Agriculture organization, dans le monde, la production industrielle de la chitine et ses dérivés, à partir notamment des déchets de crabes et de crevettes, atteint près de 65.000 tonnes métriques avec des ventes de l’ordre de 63 milliards de dollars en 2015, dont 21,4 milliards de dollars rien que pour le chitosane.
Sachant qu’en 2000 le marché de la chitine et ses dérivés ne dépassait pas les 2 milliards de dollars», explique Abdelouahad Tolaimate, professeur à l’UCA et membre de l’équipe de recherche. Un créneau en pleine évolution dont les pionniers sont les Japonais et les Américains, et qui intéresse également la Chine, l’Inde et, plus modestement, la France.
«Une nécessité aussi bien économique qu’écologique»...........................................
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