Déchets nucléaires à bure: cigéo doit revoir sa copie, estime l'asn

Polluer la Terre ça va tôt ou tard remonter .Ils ne savent pas réellement l'avenir .
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L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) estime que le dossier du projet controversé d'enfouissement de déchets radioactifs à Bure (Meuse) a bien avancé mais demande à ses concepteurs de revoir leur copie pour les déchets les plus inflammables.
Le projet Cigéo, d'un coût estimé à 25 milliards d'euros, vise à enfouir à 500 m sous terre les déchets radioactifs de haute activité ou moyenne activité à vie longue, de l'ordre de centaines de milliers d'années.
"L'ASN estime que le projet Cigéo a atteint dans son ensemble une maturité technique satisfaisante au stade du dossier d'options de sûreté", indique le gendarme du nucléaire dans son avis définitif.
Mais l'ASN a aussi formulé une "réserve" concernant les déchets bitumineux. Ces boues radioactives qui ont été conditionnées dans du bitume représentent environ 18% de l'ensemble des déchets qui seront stockés par Cigéo et sont très inflammables.
"Sur ce point, l'Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) doit revoir sa copie. Si ce sujet n'est pas traité de manière satisfaisante, le stockage de ces déchets ne sera pas autorisé par l'ASN", indique le président de cette dernière, Pierre-Franck Chevet, dans un entretien au journal Le Monde.
L'IRSN, bras technique de l'ASN, avait soulevé le problème en demandant à l'Andra, qui gère ce projet, d'étudier deux options pour y remédier: la possibilité d'un prétraitement de ces déchets pour neutraliser leur inflammabilité avant leur enfouissement ou un changement dans la conception de leur stockage.
Dans son avis définitif, l'ASN demande que la première solution soit privilégiée mais que la seconde piste soit aussi étudiée.
Elle réclame également "des compléments en vue de la demande d'autorisation de création que l'Andra prévoit de déposer en 2019".
Ces compléments portent sur la justification de l'architecture de stockage, le dimensionnement de l'installation pour résister aux aléas naturels, sa surveillance et la gestion des situations post-accidentelles.
Issus des installations nucléaires et du traitement de combustibles nucléaires français, les déchets devant être stockés représentent 3% du volume total des résidus radioactifs, mais ils concentrent à eux seuls 99% de la radioactivité.
Le projet prévoit que leur stockage soit réversible pendant au moins cent ans, pour le cas où de meilleures solutions émergent à l'avenir.
 
Un jour ou l'autre la terre en aura ras le bol de l'activité humaine et là l'effet boomerang risque de faire mal.

Depuis le temps ils ont pas trouvé une solution viable que d'enfuir les déchets ici ou ailleurs...
 
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