Une sortie du pape a déclenché la fureur des associations de défense des LGBT.
Décidément, ce n'était pas son weekend. Déjà accusé dimanche matin par un archevêque d'avoir couvert un cardinal américain qui avait pour habitude d'amener des mineurs dans son lit, le pape s'est retrouvé à nouveau pris dans une polémique. Toujours dimanche, dans l'avion qui le ramenait d'un voyage en Irlande, le souverain pontife a répondu à quelques questions des journalistes présents. Alors que quelqu'un lui demande ce que doivent faire les parents qui découvrent l'homosexualité de leur enfant, François a livré une réponse qui a choqué les associations LGBT.
“Il y a beaucoup de choses à faire par la psychiatrie”
“Je leur dirais premièrement de prier, ne pas condamner, dialoguer, comprendre, donner une place au fils ou à la fille”, a-t-il d'abord répondu, avant d'ajouter : “Quand cela se manifeste dès l'enfance, il y a beaucoup de choses à faire par la psychiatrie, pour voir comment sont les choses.”
Selon les associations, ces propos poursuivent l'amalgame entre homosexualité et maladie. “Or, s'il y a une maladie, c'est cette homophobie ancrée dans la société qui persécute les personnes LGBT”, a réagi à l'AFP Clémence Zamora-Cruz, porte-parole de l'Inter-LGBT, citée par Libé. Même son de cloche du côté de SOS homophobie, qui dénonce de propos "graves et irresponsables" qui "incitent à la haine des personnes LGBT dans nos sociétés déjà marquées par des niveaux élevés d'homophobie et de transphobie".
lesinrocks
Décidément, ce n'était pas son weekend. Déjà accusé dimanche matin par un archevêque d'avoir couvert un cardinal américain qui avait pour habitude d'amener des mineurs dans son lit, le pape s'est retrouvé à nouveau pris dans une polémique. Toujours dimanche, dans l'avion qui le ramenait d'un voyage en Irlande, le souverain pontife a répondu à quelques questions des journalistes présents. Alors que quelqu'un lui demande ce que doivent faire les parents qui découvrent l'homosexualité de leur enfant, François a livré une réponse qui a choqué les associations LGBT.
“Il y a beaucoup de choses à faire par la psychiatrie”
“Je leur dirais premièrement de prier, ne pas condamner, dialoguer, comprendre, donner une place au fils ou à la fille”, a-t-il d'abord répondu, avant d'ajouter : “Quand cela se manifeste dès l'enfance, il y a beaucoup de choses à faire par la psychiatrie, pour voir comment sont les choses.”
Selon les associations, ces propos poursuivent l'amalgame entre homosexualité et maladie. “Or, s'il y a une maladie, c'est cette homophobie ancrée dans la société qui persécute les personnes LGBT”, a réagi à l'AFP Clémence Zamora-Cruz, porte-parole de l'Inter-LGBT, citée par Libé. Même son de cloche du côté de SOS homophobie, qui dénonce de propos "graves et irresponsables" qui "incitent à la haine des personnes LGBT dans nos sociétés déjà marquées par des niveaux élevés d'homophobie et de transphobie".
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