Dédicacer un texte à un bladimembre

Ludymilla

Chuut ! c'est un secret !
VIB
à ma copine de calepin rouge


Je donnerais une valeur aux choses, pour ce qu'elles signifient.

Je dormirais peu, je rêverais plus, je crois que chaque minute passée les yeux fermés
représentent soixante secondes en moins de lumière.

Je marcherais quand les autres s'arrêtent, je me réveillerais quand les autres dorment.

Je donnerais des ailes à un enfant, mais je le laisserais apprendre à voler seul.
J'enseignerais aux vieux que la mort ne vient pas avec l'âge mais avec l'oubli.

J'ai appris tant de choses des hommes …

J'ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne, sans savoir que le
véritable bonheur c'est dans la manière de l'escalader.

J'ai appris que quand un nouveau-né serre fort de son petit poing, pour la première fois, la
main de son père, il le retient pour toujours.

J'ai appris qu'un homme n'a le droit d'en regarder un autre de haut que pour l'aider à se
lever.

Dis toujours ce que tu sens, fais ce que tu penses.

Il y a toujours un lendemain, et la vie nous donne une autre occasion de faire bien des
choses : mais si jamais je n'ai plus que ce jour, j'aimerais dire à tous ceux que j'aime
combien je les aime.

Le lendemain n'est garanti à personne, qu'il soit jeune ou vieux …

Aujourd'hui peut … être le dernier jour où tu vois ceux que tu aimes.

N'attends pas, fais-le aujourd'hui, car, si demain ne vient pas, tu regretteras de n'avoir
pas pris le temps d'un sourire, d'une caresse, d'un baiser, trop occupé que tu étais.

Garde près de toi ceux que tu aimes, dis-leur à l'oreille combien tu as besoin d'eux, aime-les et traite-les bien, prends le temps de dire "je regrette", "pardonne-moi, s'il te plaît", "merci", et tous les mots d'amour que tu connais.

Demande au Seigneur la force et la sagesse de les exprimer.

Car personne ne se souviendra de tes pensées secrètes.

Il faut qu'elles soit dites … avant que tout soit consommé …

Gabriel Garcia Marquez
 
Merci Ludy


Garde près de toi ceux que tu aimes, dis-leur à l'oreille combien tu as besoin d'eux, aime-les et traite-les bien, prends le temps de dire "je regrette", "pardonne-moi, s'il te plaît", "merci", et tous les mots d'amour que tu connais.

c'est ce que je fais chaque jour ....
 
@ Alissia ....un extrait de La nuit d'Aout d'Alfred de Musset

Ô Muse ! que m'importe ou la mort ou la vie ?
J'aime, et je veux pâlir ; j'aime et je veux souffrir ;
J'aime, et pour un baiser je donne mon génie ;
J'aime, et je veux sentir sur ma joue amaigrie
Ruisseler une source impossible à tarir.

J'aime, et je veux chanter la joie et la paresse,
Ma folle expérience et mes soucis d'un jour,
Et je veux raconter et répéter sans cesse
Qu'après avoir juré de vivre sans maîtresse,
J'ai fait serment de vivre et de mourir d'amour.

Dépouille devant tous l'orgueil qui te dévore,
Coeur gonflé d'amertume et qui t'es cru fermé.
Aime, et tu renaîtras ; fais-toi fleur pour éclore.
Après avoir souffert, il faut souffrir encore ;
Il faut aimer sans cesse, après avoir aimé
 
@ Masrya.....ma douce, ma fée !

A une jeune fille de Victor Hugo

Vous qui ne savez pas combien l'enfance est belle,
Enfant ! n'enviez point notre âge de douleurs,
Où le coeur tour à tour est esclave et rebelle,
Où le rire est souvent plus triste que vos pleurs.

Votre âge insouciant est si doux qu'on l'oublie !
Il passe, comme un souffle au vaste champ des airs,
Comme une voix joyeuse en fuyant affaiblie,
Comme un alcyon sur les mers.

Oh ! ne vous hâtez point de mûrir vos pensées !
Jouissez du matin, jouissez du printemps ;
Vos heures sont des fleurs l'une à l'autre enlacées ;
Ne les effeuillez pas plus vite que le temps.

Laissez venir les ans ! Le destin vous dévoue,
Comme nous, aux regrets, à la fausse amitié,
A ces maux sans espoir que l'orgueil désavoue,
A ces plaisirs qui font pitié.

Riez pourtant ! du sort ignorez la puissance
Riez ! n'attristez pas votre front gracieux,
Votre oeil d'azur, miroir de paix et d'innocence,
Qui révèle votre âme et réfléchit les cieux !
 

allissia

l'air de rien............
@ Alissia ....un extrait de La nuit d'Aout d'Alfred de Musset

Ô Muse ! que m'importe ou la mort ou la vie ?
J'aime, et je veux pâlir ; j'aime et je veux souffrir ;
J'aime, et pour un baiser je donne mon génie ;
J'aime, et je veux sentir sur ma joue amaigrie
Ruisseler une source impossible à tarir.

J'aime, et je veux chanter la joie et la paresse,
Ma folle expérience et mes soucis d'un jour,
Et je veux raconter et répéter sans cesse
Qu'après avoir juré de vivre sans maîtresse,
J'ai fait serment de vivre et de mourir d'amour.

Dépouille devant tous l'orgueil qui te dévore,
Coeur gonflé d'amertume et qui t'es cru fermé.
Aime, et tu renaîtras ; fais-toi fleur pour éclore.
Après avoir souffert, il faut souffrir encore ;
Il faut aimer sans cesse, après avoir aimé

A toi....

C'était à Tripoli, près de la Citadelle. Elle passait dans la rue pour se rendre à l'église, et soudain il n'y avait plus qu'elle... Les conversations sont tombées, les regards se sont tous envolés vers elle comme des papillons aux ailes poudreuses qui viennent d'apercevoir la lumière.

Elle-même marchait sans regarder personne, ses yeux traînaient à terre devant elle comme à l'arrière traînait sa robe. Belle sans l'arrogance de la beauté, noble sans l'arrogance de la noblesse, pieuse sans l'arrogance de la piété...

AMIN MAALOUF
 
A toi....

C'était à Tripoli, près de la Citadelle. Elle passait dans la rue pour se rendre à l'église, et soudain il n'y avait plus qu'elle... Les conversations sont tombées, les regards se sont tous envolés vers elle comme des papillons aux ailes poudreuses qui viennent d'apercevoir la lumière.

Elle-même marchait sans regarder personne, ses yeux traînaient à terre devant elle comme à l'arrière traînait sa robe. Belle sans l'arrogance de la beauté, noble sans l'arrogance de la noblesse, pieuse sans l'arrogance de la piété...


Merci....j'aime.

en plus j'adore Amine Maalouf !
 

allissia

l'air de rien............
@ à l'amoureux de poésie bachique

Tu n'as pas aujourd'hui de pouvoir sur demain ;
L'anxiété du lendemain est inutile.
Si ton coeur n'est pas insensé, ne te soucie même pas du présent ;
Sais-tu ce que vaudront les jours qu'il te reste à vivre ?"

"Lève-toi, donne-moi du vin, est-ce le moment des vaines paroles ?
Ce soir, ta petite bouche suffit à tous mes désirs.
Donne-moi du vin, rose comme tes joues...
Et que mes remords soient aussi légers que tes boucles."

"Je tombais de sommeil et la Sagesse me dit :
"Jamais, dans le sommeil, la rose du bonheur n'a fleuri pour personne.
Pourquoi t'abandonner à ce frère de la mort ?
Bois du vin ?... Tu as des siècles pour dormir."

Omar Khayyam
 
@ à l'amoureux de poésie bachique

Tu n'as pas aujourd'hui de pouvoir sur demain ;
L'anxiété du lendemain est inutile.
Si ton coeur n'est pas insensé, ne te soucie même pas du présent ;
Sais-tu ce que vaudront les jours qu'il te reste à vivre ?"

"Lève-toi, donne-moi du vin, est-ce le moment des vaines paroles ?
Ce soir, ta petite bouche suffit à tous mes désirs.
Donne-moi du vin, rose comme tes joues...
Et que mes remords soient aussi légers que tes boucles."

"Je tombais de sommeil et la Sagesse me dit :
"Jamais, dans le sommeil, la rose du bonheur n'a fleuri pour personne.
Pourquoi t'abandonner à ce frère de la mort ?
Bois du vin ?... Tu as des siècles pour dormir."

Omar Khayyam

Mon poète préféré... Plus romantique que Lamartine, plus desespéré que Beaudelaire, plus enignmatique de Mallarmé !

Allissia, c'est de toi que je risque de tomber amoureux...
 

Chmicha31

Modérateur
Modérateur
Misschemsy31...pour sa légèreté et sa bonne humeur

Arthur Rimbaud : Ma Bohème


Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!

Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!
Magnifique texte , j'aime beaucoup :love:

Merci beaucoup ( désolé je l'avais pas vu avant :))
 

Ce sont les vers par lesquels commence Samarcande... Lorsque je les ai lu, ils ont tout de suite pénétré mon coeur pour y révéler que Dieu n'est ni terreur, ni menance, ni violence. S'Il est, il ne peut être qu'Amour : rien de plus, rien de moins !

Donc nul besoin de craindre pour son sort car tous connaîtront le même bonheur : la contemplation de la Beauté Divine et la jouissance de bénéficier de Son Amour !

En révélant ce message, Khayyam était une sorte de prophète ! Il me touche bien plus que tous les prophètes des religions révélées réunis !
 

allissia

l'air de rien............
Ce sont les vers par lesquels commence Samarcande... Lorsque je les ai lu, ils ont tout de suite pénétré mon coeur pour y révéler que Dieu n'est ni terreur, ni menance, ni violence. S'Il est, il ne peut être qu'Amour : rien de plus, rien de moins !

Donc nul besoin de craindre pour son sort car tous connaîtront le même bonheur : la contemplation de la Beauté Divine et la jouissance de bénéficier de Son Amour !

En révélant ce message, Khayyam était une sorte de prophète ! Il me touche bien plus que tous les prophètes des religions révélées réunis !
Exact , ce sont par ces vers que commence Samarcande;)
ils m'ont énormemet marqués.
 

allissia

l'air de rien............
Mon poète préféré... Plus romantique que Lamartine, plus desespéré que Beaudelaire, plus enignmatique de Mallarmé !

Allissia, c'est de toi que je risque de tomber amoureux...
Une nuit, ne pouvant dormir, je m'en souviens,
j'ouïs le papillon disant à la chandelle :
"Je t'aime; que je sois consumé, c'est logique;
mais de ta part, pourquoi ces plaintes, cette ardeur ?"
"Pauvre amoureux de moi !", répondit la chandelle,
"le miel, mon doux ami, fut séparé de moi;
depuis que sa douceur se trouve loin de moi,
comme Farhad, l'amant célèbre, un feu me brûle."
Tandis qu'elle parlait, un torrent douloureux
de pleurs se répandait sur son visage pâle.
Elle dit : "Présomptueux ! l'Amour n'est pas ton fait :
tu n'as pas la patience et la persévérance,
car, au moindre contact de ma flamme, tu fuis;
moi, je reste pour être entièrement consumée;
si le feu de l'amour brûle un peu de ton aile,
vois ! il me brûle, moi, du pied jusqu'à la tête;
néglige ma lumière éclairant l'assemblée !
vois mon torrent de pleurs émouvants, mon ardeur !"
Une part de la nuit n'était pas écoulée
qu'une belle éteignit tout-à-coup la chandelle.
Tandis que sa fumée s'élevait, elle dit :
"Tel est le dénouement de l'Amour, ô enfant !
Voici donc le moyen, si tu veux le connaître :
de ses ardeurs tu n'es sauvé que par la mort".


saadi
 

allissia

l'air de rien............
@ à vous

Contemplons ce trésor de grâces florentines ;
Dans l'ondulation de ce corps musculeux
L'élégance et la force abondent, sœurs divines.
Cette femme, morceau vraiment miraculeux,
Divinement robuste, adorablement mince,
Est faite pour trôner sur des lits somptueux,
Et charmer les loisirs d'un pontife ou d'un prince.

- Aussi, vois ce souris fin et voluptueux
Où la fatuité promène son extase ;
Ce long regard sournois, langoureux et moqueur ;
Ce visage mignard, tout encadré de gaze,
Dont chaque trait nous dit avec un air vainqueur :
" La volupté m'appelle et l'amour me couronne ! "
À cet être doué de tant de majesté
Vois quel charme excitant la gentillesse donne !
Approchons, et tournons autour de sa beauté.

Ô blasphème de l'art ! Ô surprise fatale !
La femme au corps divin, promettant le bonheur,
Par le haut se termine en monstre bicéphale !

Mais non ! Ce n'est qu'un masque, un décor suborneur,
Ce visage éclairé d'une exquise grimace,
Et, regarde, voici, crispée atrocement,
La véritable tête, et la sincère face
Renversée à l'abri de la face qui ment.
Pauvre grande beauté ! Le magnifique fleuve
De tes pleurs aboutit dans mon cœur soucieux ;
Ton mensonge m'enivre, et mon âme s'abreuve
Aux flots que la douleur fait jaillir de tes yeux !

- Mais pourquoi pleure-t-elle ? Elle, beauté parfaite
Qui mettrait à ses pieds le genre humain vaincu,
Quel mal mystérieux ronge son flanc d'athlète ?

- Elle pleure, insensé, parce qu'elle a vécu !
Et parce qu'elle vit ! Mais ce qu'elle déplore
Surtout, ce qui la fait frémir jusqu'aux genoux,
C'est que demain, hélas ! Il faudra vivre encore !
Demain, après-demain et toujours ! - comme nous


Baudelaire
 

allissia

l'air de rien............
@ aux âmes tristes



J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.

Un gros meuble à tiroirs encombré de bilans,
De vers, de billets doux, de procès, de romances,
Avec de lourds cheveux roulés dans des quittances,
Cache moins de secrets que mon triste cerveau.
C'est une pyramide, un immense caveau,
Qui contient plus de morts que la fosse commune.
- Je suis un cimetière abhorré de la lune,
Où comme des remords se traînent de longs vers
Qui s'acharnent toujours sur mes morts les plus chers.
Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées,
Où gît tout un fouillis de modes surannées,
Où les pastels plaintifs et les pâles Boucher,
Seuls, respirent l'odeur d'un flacon débouché.

Rien n'égale en longueur les boiteuses journées,
Quand sous les lourds flocons des neigeuses années
L'ennui, fruit de la morne incuriosité,
Prend les proportions de l'immortalité.
- Désormais tu n'es plus, ô matière vivante !
Qu'un granit entouré d'une vague épouvante,
Assoupi dans le fond d'un Saharah brumeux ;
Un vieux sphinx ignoré du monde insoucieux,
Oublié sur la carte, et dont l'humeur farouche
Ne chante qu'aux rayons du soleil qui se couche

Spleen : J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans
 

David39

J'aime rire
VIB
@Ahava

C’est une folie de haïr toutes les roses parce qu’une épine vous a piqué,
d’abandonner tous les rêves parce que l’un d’entre eux ne s’est pas réalisé,
de renoncer à toutes les tentatives parce qu’on a échoué.
C’est une folie de condamner toutes les amitiés parce qu’une vous a trahi,
de ne croire plus en l’amour juste parce qu’un d’entre eux a été infidèle,
de jeter toutes les chances d’être heureux juste parce que quelque chose n’est pas allé dans la bonne direction.
Il y aura toujours une autre occasion, un autre ami, un autre amour, une force nouvelle.
Pour chaque fin il y a toujours un nouveau départ.
 
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