Deraa reprise : les médias occidentaux en étouffent de dépit

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Devant l’inexorable avancée des forces gouvernementales syriennes en direction de Deraa, les représentants des rebelles de la prétendue « armée syrienne libre » (ASL) ont négocié par l’intermédiaire de la Russie un accord qui a acté le retour de la ville et de sa région sous l’autorité de Damas.

Les rebelles n’ont pas eu d’autre choix que celui de négocier car ayant été lâchés par les Etats-Unis et la Jordanie voisine qui contrairement à ce qu’ils en ont espéré se sont abstenus de voler à leur secours.

Présentée par les médias mainstreams occidentaux comme paniquée et fuyant en masse devant l’avancée des forces loyalistes, la population de la région de Deraa a au contraire célébré leur arrivée, soulagée qu’elle s’est dit être de ne plus avoir à subir l’abjecte férule de la soi-disant rébellion. Ce que ces mêmes médias qui n’ont eu de cesse d’inonder l’opinion internationale en scènes de combat ont totalement zappé la vue d’une population accueillant avec démonstration de liesse les soldats de l’armée arabe syrienne ne cadre pas avec la présentation qu’ils font du conflit syrien depuis qu’il a commencé. Force leur est cependant d’admettre que la prétendue « armée syrienne libre » qu’ils se sont échinés à présenter comme le bras armé d’une rébellion « modérée » alternative crédible au régime « sanguinaire » de Bachar El Assad s’est volatilisée depuis longtemps et que ce qui en reste s’est mis sous le parapluie de la Turquie ou a fait alliance avec les groupes terroristes affiliés à Al Qaïda ou ayant fait allégeance à Daech et à son autoproclamé khalifat islamique.

La reconquête du sud de la Syrie par les forces loyalistes désormais pratiquement parachevée a fait entrevoir que la coalition étrangère anti-Bachar El Assad a fait une croix sur l’objectif qu’elle s’était fixé de renverser celui-ci. N’ayant pu l’atteindre, elle émet désormais des signaux en direction du pouvoir légal syrien et de son principal allié la Russie leur donnant à comprendre qu’elle est désormais disposée à prendre part au processus de pourparlers sur la solution politique du conflit syrien. La contrepartie cruciale que cette coalition entend obtenir pour le revirement stratégique qu’elle a opéré en lâchant les rebelles qu’elle soutenait dans le Sud et le Sud-Ouest syrien est que Damas prenne ses distances avec l’Iran, son autre allié dans le conflit, ou du moins n’autorise pas son implantation militaire dans cette région hautement névralgique car frontalière autant avec la Jordanie qu’avec Israël.

Bachar El Assad est non seulement à créditer d’avoir pratiquement gagné la guerre par procuration que cette coalition lui a déclarée, mais d’être aussi en voie de l’emporter politiquement dès lors que ses ennemis voyant qu’ils ne sont pas parvenus à l’abattre en sont à attendre de lui qu’il conforte l’autorité souveraine retrouvée de l’Etat syrien en déliant celui-ci de toute vassalité à l’égard de puissances étrangères. L’on est à l’évidence loin de la séquence médiatique dans laquelle il était donné à entendre que le président syrien n’était qu’une potiche servant de paravent à ses protecteurs étrangers.

Kharroubi HABIB
Legrandsoir
 
Pensées aux milliers de civils Syriens , enfants tués blessés et jetés dans la route par les bombardements des russes et iraniens et leurs mercenaires !!!

un enfant syrien ne vaut rien pour certains propagandistes bien installés au chaud ...et qui glorifient le boucher Assad et ses mercenaires russes, iraniens ...
 
Pensées aux milliers de civils Syriens , enfants tués blessés et jetés dans la route par les bombardements des russes et iraniens et leurs mercenaires !!!

un enfant syrien ne vaut rien pour certains propagandistes bien installés au chaud ...et qui glorifient le boucher Assad et ses mercenaires russes, iraniens ...
Propagandistes qui s’ils ne sont pas payés par les russes, sont rudement partial et de mauvaise foi
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Washington, Paris et Londres contre les négociations des groupes armés avec Damas et ses alliés.
Cette bataille d’Idleb que l’Occident veut empêcher
Kharroubi HABIB
Après avoir nettoyé les Sud et Sud-Est syriens de la présence des groupes armés jihado-terroristes, les autorités de Damas n’ont pas caché que les forces gouvernementales allaient se préparer pour lancer l’offensive sur la province d’Idleb, la dernière du pays à être encore sous la coupe de ces groupes.

Les observateurs qui scrutent les mouvements de l’armée syrienne ont acquis la certitude à travers l’ampleur du redéploiement qu’elle opère à ses corps de bataille que le déclenchement de l’offensive sur Idleb est imminent.

Une imminence qui fait s’agiter les capitales occidentales et régionales pour lesquelles la reprise de la province d’Idleb par les forces gouvernementales sonnerait le glas de la rébellion armée anti-régime et par là même le rêve qu’elles ont caressé d’une victoire militaire qui aurait entraîné la chute du régime de Bachar El Assad. Leur agitation a pris la forme de mise en garde sur les conséquences humanitaires dramatiques que cette offensive ne manquerait pas selon elles d’induire pour la population civile de la province grossie par la masse de réfugiés qui l’ont ralliée fuyant les zones reprises par l’armée syrienne.

Si elles font pression de la sorte pour tenter de dissuader Damas d’entreprendre la reconquête de la province, il n’en est pas une qui s’est montrée disposée à user de son influence sur certains des groupes armés qui y sont retranchés pour les amener à conclure un accord avec le pouvoir syrien qui isolerait les extrémistes d’entre eux. Au contraire, on les entend conforter ces derniers par des déclarations menaçantes à l’endroit de Damas et par le travail de sape diplomatique qu’elles font contre les efforts déployés par les parrains du processus d’Astana et de Sotchi visant à parvenir à un tel accord.

Washington, Paris et Londres vont même plus loin pour détourner les groupes armés de la négociation avec Damas et ses alliés. Ils incitent en effet ces groupes armés en cas d’offensive de l’armée syrienne à récidiver le sinistre scénario d’une prétendue attaque aux armes chimiques qui donnerait prétexte à leur intervention militaire en vue d’inverser le rapport de force entre eux et les forces gouvernementales. On assiste par ailleurs, de la part de ces capitales, à une tentative d’atteindre ce qu’elles n’ont pu obtenir militairement en Syrie à savoir le départ de Bachar El Assad et un changement de régime par un processus diplomatique qui rendrait caduques les avancées enregistrées par celui d’Astana et de Sotchi. D’où la subite sortie de sa léthargie du secrétaire général onusien sur le dossier syrien qui vient de s’empresser d’annoncer la relance sous son égide des négociations de Genève sur la Syrie.

Ce même secrétaire général onusien que Moscou a récemment accusé de connivence avec les puissances occidentales pour entraver le lancement de la reconstruction du champ de ruines qu’est devenue la Syrie avec l’intention évidente de placer le pouvoir en Syrie dans une situation d’impossibilité pour lui de faire face aux besoins élémentaires à la survie des citoyens et par là même les conforter dans leur opposition à son égard. Une connivence flagrante l’ONU n’ayant eu de cesse, quand la victoire militaire de Damas a été difficilement envisageable, de réclamer l’ouverture de couloirs humanitaires au profit des populations civiles des zones sous contrôle des groupes rebelles armés et qu’elle a soudainement tu cette exigence quand ces zones sont repassées sous l’autorité de Damas. Le chantage économique et financier ainsi que la diabolisation médiatique sont les deux seules armes qui restent à la coalition anti-régime syrien pour espérer continuer à peser dans le dossier syrien.
 

toino

Bladinaute averti
Pourquoi omettre que les ex rebelles de derra ont rejoint l'armée loyaliste pour chasser un groupe affilié al quaida ? Ça cadre pas avec les rebelles alliés de l'ei bras armé de usa/israel ?
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
ONU /Syrie : Ce que vous ne devez pas entendre…
Par Bachar al-Jaafari

Ce 28 août 2018, tout un chacun pouvait lire sur le site de l’ONU : « À la une, la détérioration croissante de la situation humanitaire au nord-ouest de la Syrie au menu du Conseil de sécurité ». Et ceux qui ont suivi les interventions publiques du Conseil de sécurité ont pu constater que la diffusion de l’intervention du délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, le Dr Bachar al-Jaafari, a été rapidement interrompue.

Interrogé sur l’incident par la télévision nationale syrienne, il a décrit une séance particulièrement étrange, tenue sous le titre de l’humanitaire, mais où les discussions publiques et à huis clos ont surtout porté sur le futur usage d’armes chimiques par les terroristes à Idleb et sur les menaces d’une nouvelle agression de l’Occident contre la Syrie. Concernant l’interruption de la diffusion de son intervention, il a déclaré :

En ce mois d’Août la présidence du Conseil est britannique et, aujourd’hui, il s’est passé qu’après avoir écouté 16 intervenants, le Directeur de l’OCHA [Bureau de la coordination des affaires humanitaires] et les délégués des 15 pays membres du Conseil de sécurité, la présidente britannique a décidé de limiter mon temps de parole à 5 minutes ; ce que j’ai refusé […] Mais le problème est qu’elle s’était préalablement entendue avec la Secrétaire générale adjointe à la communication au Département de l’information de l’ONU, Mme Alison Smale également britannique, pour que l’enregistrement diffusé de mon intervention soit coupé. Je suis d’ailleurs le seul dans ce cas et, comme vous l’avez constaté, la diffusion a été interrompue 2 minutes environ après ma prise de parole.

De toute façon, nous avons porté plainte auprès de la Secrétaire générale adjointe et j’ai adressé, il y a quelques minutes, une lettre officielle à la présidente du Conseil en personne, lui demandant d’intégrer le texte complet de mon intervention au compte-rendu officiel destiné aux instances de l’ONU, afin que tous les États membres soient mis au courant de ce que nous avions l’intention de dire…

Pour mémoire, voici le texte intégral de cette intervention que vous ne deviez pas entendre… [NdT]

https://www.legrandsoir.info/onu-syrie-ce-que-vous-ne-devez-pas-entendre.html

 
Pourquoi omettre que les ex rebelles de derra ont rejoint l'armée loyaliste pour chasser un groupe affilié al quaida ? Ça cadre pas avec les rebelles alliés de l'ei bras armé de usa/israel ?

Les rebelles du Front du Sud sont des traitres !! Ils vont être envoyés en première ligne contre les rebelles à Idlab.
Je pense qu'il y a un accord secret entre la Turquie, l'Iran et la Russie pour anéantir HTS et les anti-turcs à Idlab.

Jaysh al 3izza parle d'une offensive sur la ville de Hama, et ils n'ont même pas 900 combattants !!
La Turquie a fait beaucoup de pressions à HTS afin de dissoudre ce groupe mais ils ont refusé !

N'oublions pas de rappeler que HTS a visé plusieurs fois des positions rebelles dans la zone de Jandaris lorsque les pro-turcs attaquaient le PKK.

HTS (al Qaida) possède environ 20 000 combattants et il y a des fractions rebelles de la FSA qui les soutiennent notamment Jaysh al 3izza !

Pensez-vous qu'on peut voir une coalition djihadistes, salafistes, islamistes comme en 2016 ? Jaysh al Fatah a fait beaucoup de mal à l'armée syrienne et aux milices chiites, ils ont capturé brisé le siège d'Alep en 5 jours avant que la Turquie retire ses combattants vers Jarablous.

A suivre...
 
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