Épaulée par plusieurs grandes institutions dont l’Université d’Aix-Marseille et l’institut d’économie circulaire, une équipe de 12 étudiants part cet automne à la conquête du prix iGEM. L’iGEM, ou « International Genetically Engineered Machine Competition » est un concours international porté sur la biologie de synthèse.
Leur projet : endiguer la pénurie de platine à venir en récupérant le métal précieux évacué par nos pots d’échappements et présent en grande quantité sur nos routes.
(...)
Repousser la pénurie de platine grâce à l’économie circulaire
Si le projet des étudiants provençaux a su retenir l’attention des pontes de la biologie synthétique à l’origine de la compétition, c’est qu’il incorpore des enjeux environnementaux et sociétaux d’envergure. Centré sur la récupération du platine, un des métaux précieux les plus chers au monde, le projet de l’équipe pourrait permettre d’endiguer la pénurie à venir. En effet, on estime que les réserves actuelles de platine, au regard des usages qu’il en est fait aujourd’hui, pourraient être totalement épuisées d’ici à 2064. Utilisé dans la fabrication des pots catalytiques des pots d’échappements, le cours boursier du platine est aussi fonction du marché de l’automobile.
L’idée des étudiants d’Aix-Marseille cherche donc à récupérer le platine de nos pots d’échappements, qui se dépose le long des grands axes routiers. Lessivé par la pluie, le platine se dirige ensuite dans les bassins de rétention des eaux pluviales.
Ces « zones tampons » permettent, en outre, de rétablir un certain équilibre hydraulique et de gérer les fluctuations des apports en eaux de pluie dans le milieu naturel. En utilisant des techniques de bioaccumulation, de biosorption et de bio-raffinement, les étudiants étudient un moyen de récupérer le métal précieux sous une forme de nouveau valorisable.
Ainsi, le platine pourrait entrer au cœur d’un processus de production durable, avec un procédé biologique qui permettrait de le recycler.
https://mrmondialisation.org/des-et...e-moyen-faire-du-platine-de-facon-biologique/
mam
Leur projet : endiguer la pénurie de platine à venir en récupérant le métal précieux évacué par nos pots d’échappements et présent en grande quantité sur nos routes.
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Repousser la pénurie de platine grâce à l’économie circulaire
Si le projet des étudiants provençaux a su retenir l’attention des pontes de la biologie synthétique à l’origine de la compétition, c’est qu’il incorpore des enjeux environnementaux et sociétaux d’envergure. Centré sur la récupération du platine, un des métaux précieux les plus chers au monde, le projet de l’équipe pourrait permettre d’endiguer la pénurie à venir. En effet, on estime que les réserves actuelles de platine, au regard des usages qu’il en est fait aujourd’hui, pourraient être totalement épuisées d’ici à 2064. Utilisé dans la fabrication des pots catalytiques des pots d’échappements, le cours boursier du platine est aussi fonction du marché de l’automobile.
L’idée des étudiants d’Aix-Marseille cherche donc à récupérer le platine de nos pots d’échappements, qui se dépose le long des grands axes routiers. Lessivé par la pluie, le platine se dirige ensuite dans les bassins de rétention des eaux pluviales.
Ces « zones tampons » permettent, en outre, de rétablir un certain équilibre hydraulique et de gérer les fluctuations des apports en eaux de pluie dans le milieu naturel. En utilisant des techniques de bioaccumulation, de biosorption et de bio-raffinement, les étudiants étudient un moyen de récupérer le métal précieux sous une forme de nouveau valorisable.
Ainsi, le platine pourrait entrer au cœur d’un processus de production durable, avec un procédé biologique qui permettrait de le recycler.
https://mrmondialisation.org/des-et...e-moyen-faire-du-platine-de-facon-biologique/
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