des injustices qui subsistent toujours

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Tharbat

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Contributeur
Y.B. est un homme âgé de 38*ans, né à Casablanca et qui y a toujours vécu.
Il travaille depuis plusieurs années au sein d’une station-service dans un quartier de Bouskoura.

Un jour, en début d’après-midi, alors qu’il venait de reprendre son service, Y.B. a dû faire face à la première altercation de sa vie de pompiste.
En effet, trois hommes d’allure a priori normale, sont venus à la station avec l’envie de mettre de l’essence dans l’unique moto sur laquelle ils étaient arrivés tous les trois.
Puis, quelques minutes plus tard, ils ont demandé à Y.B. de leur remplir un bidon avec de l’essence.
Cet acte étant interdit, le pompiste a alors immédiatement refusé de les approvisionner.

Effectivement, suite à une nouvelle loi a été votée au tout début de l’année 2011, il est devenu interdit de vendre de l’essence dans des bidons à des personnes à pied ou en véhicule.
Suite au refus du pompiste, les trois individus se sont mis à l’insulter.
Et face à un homme qui ne s’est pas laissé faire, les trois voyous en arrivent aux mains. Là aussi le pompiste leur tient tête encore une fois*! Durant cette bagarre, le personnel de la station d’essence de Bouskoura a alors fait appel à la police. A leur arrivée, les policiers ont embarqué les trois fauteurs de trouble ainsi que le malheureux pompiste. Au poste de police, chacun des trois hommes a donné sa version des faits. Puis, pour faire constater les coups et blessures de chacun, les quatre hommes ont dû se rendre chez le médecin pour qu’il leur livre un certificat médical.



L’affaire passe quelque temps après devant le Tribunal de première instance.
C’est alors que les quatre hommes ont écopé de la légère peine d’un mois de prison avec sursis.

Ils ont également dû verser une compensation judiciaire de 500*DH (en d’autres termes, c’est le dédommagement qu’ils ont reversé au Trésor de l’État).
Le dénouement de ce fait divers n’explique pas pourquoi le pompiste, qui n’a fait que respecter la loi et se protéger, écope de la même peine que ses trois agresseurs.
De même qu’il est tout à fait légitime de se demander pourquoi Y.B. n’a pas fait appel suite à la décision du Tribunal de première instance pour avoir des dédommagements et intérêts.



nLamiaâ Khalloufi. Le Matin
 
Salam, c'est une histoire classique ça au Maroc non? C'est rempli de marocains et ils aiment bien la bagarre!


Oui rien d'exeptionnel mais c'est vraiment regrettable, cela arrive très souvent, et cela demontre bien combien, tout ralliement à l'ordre et la justice peut être sanctionné par le peuple lui même ...

Denoncer un flagrant delit de corruption peut couter cher ... et être passible de lourdes représailles.
 
Oui rien d'exeptionnel mais c'est vraiment regrettable, cela arrive très souvent, et cela demontre bien combien, tout ralliement à l'ordre et la justice peut être sanctionné par le peuple lui même ...

Denoncer un flagrant delit de corruption peut couter cher ... et être passible de lourdes représailles.

La Vie est une jungle...ou il est pas bon de naitre faible et inoffensif...
 
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