el jadida
el jadida/mazagan beach
Des punaises de lit attaquent Paris
Elles sévissent aux Etats-Unis depuis plusieurs mois et commencent à se sentir chez elles en France.
Des punaises de lit attaquent Paris
Cimex lectularius.C'est la p'tite bête qui monte, qui monte à Paris.
600 interventions depuis le début de l'année. "Rappelez plus tard, on est débordé", s'agace un employé d'une des deux antennes parisiennes du Service municipal d'actions de salubrité et d'hygiène (Smash). Les punaises à l'attaque de Paris pourrait être le titre d'un film de série Z. Mais il s'agit d'un reportage diffusé sur France Info ce mardi.
La Mairie de Paris préfère éviter le terme d'invasion et appelle à la raison. "Le Smash s'occupe des animaux nuisibles mais de plein d'autres choses comme l'environnement et les punaises ne représentent qu'une infime partie de ses interventions", explique une porte-parole. "Les punaises ne sont pas le coeur de cible de la Mairie de Paris."
Produit de la mondialisation
La menace, qui occupe également la cellule nuisibles de la préfecture de police, est pourtant réelle. Chez des particuliers, dans des hôtels et des établissements collectifs, des désinsectiseurs débarquent de plus en plus souvent, vêtus de combinaisons blanches et de gants et armés d'un "nébulisateur", un pulvérisateur de micro-gouttes d'insecticide.
Leur cible: cimex lectularius de son nom latin, ou bedbug en anglais, car elle viendrait des Etats-Unis. A New York, ce monstre plat de cinq millimètres plus communément appelé punaise de lit a défrayé la chronique à la fin de l'été dernier, envahissant notamment le siège des Nations unies, le bureau de l'ancien président Bill Clinton à Harlem, et mêmes les rayons de petites culottes de Victoria's Secret.
Une résidante du Michigan, Christine Drabicki, a intenté ce mois-ci une action en justice contre le Waldorf-Astoria, affirmant qu'elle et son mari avaient été contaminés par les punaises en question lors d'un séjour dans ce fameux palace.
Sale bête
En français, la bête se nomme punaise de lit car elle se dissimule dans les draps, les matelas et les sommiers. Elle est une des rares punaises à attaquer l'homme.
Comme un minuscule vampire, elle attaque la nuit et suce le sang des dormeurs. Ces sales bêtes laissent boutons, plaques rouges et démangeaisons en souvenir. Sans oublier une odeur désagréable et l'incroyable fertilité d'une femelle punaise qui peut pondre jusqu'à 500 oeufs.
La punaise de lit avait pratiquement disparu dans les années cinquante mais l'interdiction de certains types d'insecticides comme le DDT et l'essor des voyages internationaux ont favorisé sa réapparition.
"Comme les cafards, mais en pire" ....................................
Par LEXPRESS.fr avec REUTERS, publié le 16/11/2010 à 13:46, mis à jour à 17:00
Elles sévissent aux Etats-Unis depuis plusieurs mois et commencent à se sentir chez elles en France.
Des punaises de lit attaquent Paris
Cimex lectularius.C'est la p'tite bête qui monte, qui monte à Paris.
600 interventions depuis le début de l'année. "Rappelez plus tard, on est débordé", s'agace un employé d'une des deux antennes parisiennes du Service municipal d'actions de salubrité et d'hygiène (Smash). Les punaises à l'attaque de Paris pourrait être le titre d'un film de série Z. Mais il s'agit d'un reportage diffusé sur France Info ce mardi.
La Mairie de Paris préfère éviter le terme d'invasion et appelle à la raison. "Le Smash s'occupe des animaux nuisibles mais de plein d'autres choses comme l'environnement et les punaises ne représentent qu'une infime partie de ses interventions", explique une porte-parole. "Les punaises ne sont pas le coeur de cible de la Mairie de Paris."
Produit de la mondialisation
La menace, qui occupe également la cellule nuisibles de la préfecture de police, est pourtant réelle. Chez des particuliers, dans des hôtels et des établissements collectifs, des désinsectiseurs débarquent de plus en plus souvent, vêtus de combinaisons blanches et de gants et armés d'un "nébulisateur", un pulvérisateur de micro-gouttes d'insecticide.
Leur cible: cimex lectularius de son nom latin, ou bedbug en anglais, car elle viendrait des Etats-Unis. A New York, ce monstre plat de cinq millimètres plus communément appelé punaise de lit a défrayé la chronique à la fin de l'été dernier, envahissant notamment le siège des Nations unies, le bureau de l'ancien président Bill Clinton à Harlem, et mêmes les rayons de petites culottes de Victoria's Secret.
Une résidante du Michigan, Christine Drabicki, a intenté ce mois-ci une action en justice contre le Waldorf-Astoria, affirmant qu'elle et son mari avaient été contaminés par les punaises en question lors d'un séjour dans ce fameux palace.
Sale bête
En français, la bête se nomme punaise de lit car elle se dissimule dans les draps, les matelas et les sommiers. Elle est une des rares punaises à attaquer l'homme.
Comme un minuscule vampire, elle attaque la nuit et suce le sang des dormeurs. Ces sales bêtes laissent boutons, plaques rouges et démangeaisons en souvenir. Sans oublier une odeur désagréable et l'incroyable fertilité d'une femelle punaise qui peut pondre jusqu'à 500 oeufs.
La punaise de lit avait pratiquement disparu dans les années cinquante mais l'interdiction de certains types d'insecticides comme le DDT et l'essor des voyages internationaux ont favorisé sa réapparition.
"Comme les cafards, mais en pire" ....................................
Par LEXPRESS.fr avec REUTERS, publié le 16/11/2010 à 13:46, mis à jour à 17:00
