Bonjour
Un des piliers des religions monothéistes, c'est le Jugement des humains par Dieu après la mort (ou, selon certaines versions, dans un mégaprocès à la fin des temps).
Si Dieu s'accorde le pouvoir de nous juger, et peut-être de nous condamner à l'enfer, c'est qu'il faut que nous soyons responsables de nos actes, donc susceptibles de recevoir des éloges ou des blâmes. Il faut qu'en un sens réel, nous soyons les auteurs réels de nos actes, ou du moins que nous y ayons contribué réellement.
Cela pose le problème philosophique de la notion de responsabilité morale, qui est lié de près à celui de liberté, mais sans être tout à fait la même chose.
La question à savoir si nous sommes libres ou déterminés (par exemple par les lois de la nature ou les forces physiologiques de notre cerveau) a évidemment des conséquences sur notre perception de la responsabilité dans la société, et cela peut se répercuter dans notre droit, dans l'administration de la justice, dans les prisons, les asiles, etc.
Cependant, dans la société, il est en principe concevable que des individus qui se reconnaîtraient déterminés acceptent néanmoins de se mettre d'accord pour endosser la responsabilité de ce qu'ils font, et ce afin de permettre une coexistence pacifique. Un criminel peut bien dire au juge qu'il était déterminé (biologiquement ou autrement) à commettre son crime. Le juge doit néanmoins s'assurer que le criminel puisse être corrigé, qu'il ne pose pas de danger pour les autres citoyens, et aussi que son jugement puisse servir de moyen dissuasif envers les autres personnes tentées de l'imiter. Le juge ne pourrait pas simplement le remettre en liberté en disant "ce n'est pas sa faute après tout, il n'a pas librement choisi!" Aurait-on envie de vivre dans une telle société, avec de tels juges?
Qu'on soit libres ou déterminés, il faut maintenir un certain ordre social, ce qui suppose inculquer aux gens de bonnes habitudes, une disciplines et une aversion pour le crime. Qu'on utilise un système d'incitations ou de punitions, cela n'est pas incompatible avec le fait d'être déterminé. Après tout, on dresse bien des animaux de cette manière. Et de même il faut bien éduquer les jeunes enfants en utilisant une certaine discipline, en dépit du fait que leur cerveau est trop immature pour agir librement.
Un des piliers des religions monothéistes, c'est le Jugement des humains par Dieu après la mort (ou, selon certaines versions, dans un mégaprocès à la fin des temps).
Si Dieu s'accorde le pouvoir de nous juger, et peut-être de nous condamner à l'enfer, c'est qu'il faut que nous soyons responsables de nos actes, donc susceptibles de recevoir des éloges ou des blâmes. Il faut qu'en un sens réel, nous soyons les auteurs réels de nos actes, ou du moins que nous y ayons contribué réellement.
Cela pose le problème philosophique de la notion de responsabilité morale, qui est lié de près à celui de liberté, mais sans être tout à fait la même chose.
La question à savoir si nous sommes libres ou déterminés (par exemple par les lois de la nature ou les forces physiologiques de notre cerveau) a évidemment des conséquences sur notre perception de la responsabilité dans la société, et cela peut se répercuter dans notre droit, dans l'administration de la justice, dans les prisons, les asiles, etc.
Cependant, dans la société, il est en principe concevable que des individus qui se reconnaîtraient déterminés acceptent néanmoins de se mettre d'accord pour endosser la responsabilité de ce qu'ils font, et ce afin de permettre une coexistence pacifique. Un criminel peut bien dire au juge qu'il était déterminé (biologiquement ou autrement) à commettre son crime. Le juge doit néanmoins s'assurer que le criminel puisse être corrigé, qu'il ne pose pas de danger pour les autres citoyens, et aussi que son jugement puisse servir de moyen dissuasif envers les autres personnes tentées de l'imiter. Le juge ne pourrait pas simplement le remettre en liberté en disant "ce n'est pas sa faute après tout, il n'a pas librement choisi!" Aurait-on envie de vivre dans une telle société, avec de tels juges?
Qu'on soit libres ou déterminés, il faut maintenir un certain ordre social, ce qui suppose inculquer aux gens de bonnes habitudes, une disciplines et une aversion pour le crime. Qu'on utilise un système d'incitations ou de punitions, cela n'est pas incompatible avec le fait d'être déterminé. Après tout, on dresse bien des animaux de cette manière. Et de même il faut bien éduquer les jeunes enfants en utilisant une certaine discipline, en dépit du fait que leur cerveau est trop immature pour agir librement.