Il devient une "star" grâces aux "émeutes" (vidéo sur le lien)

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http://www.lesoir.be/125090/article...enlabel-livre-son-droit-de-reponse-en-chanson

Émeutes à Bruxelles: le rappeur Benlabel livre son «Droit de réponse» en chanson
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Mis en ligne le 19/11/2017 à 09:05
Par L.Co
Emeutes à Bruxelles
Benlabel est cité à comparaître le 5 janvier prochain dans le cadre des émeutes qui ont suivi la qualification du Maroc à la Coupe du monde.

Le rappeur Bruxellois Benlabel, soupçonné d’avoir incité à l’émeute sur Facebook avant le match Maroc-Côte d’Ivoire, sort du silence… en chanson. L’homme, soupçonné en tant qu’auteur ou co-auteur de menaces écrites et d’utilisation de moyens de communication électronique pour commettre des dommages, nie les faits qui lui sont reprochés.
Dans son texte, l’artiste bruxellois cible les médias (« Crois pas ce qu’ils te disent au JT de 19 heures »), la police (« La police avait promis d’arrêter les responsables / ils en étaient incapables / il leur fallait un coupable ») et la politique d’intégration (« La Belgique on l’aime / on est fiers comme des patriotes / Mais pour la reconnaissance, ils étaient pas très ‘hot’ »).

 

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Le titre est un peu provocateur et mérite deux précisions sur deux points :

1) Le rappeur n'est pas devenu une "star" grâce ou à cause des émeutes : il était en effet déjà connu dans les milieux du rap...

2) Le terme "émeute" est vraiment pas correct, c'est un terme qui a une portée symbolique importante; pour être direct, c'est un terme utilisé pour stigmatiser certaines populations : en effet, quand des supporters ou manifestants de peuple du "nord" (ou appartenant au groupe majoritaire) créent des incidents la presse utilisent des termes/adjectifs comme : incidents, saccage, manifestation, révolté, vandalisme, et quand ce sont des incidents créés par des personnes issus de pays du "Sud" et surtout lorsqu'ils sont issus de minorités éthniques et ou religieuses discriminées ils usent du termes "émeutes et émeutiers"

@Tifette88 @Kezeke @NoWay14 @madalena allez les belges :D

Lorsqu'il y a deux ans des dockers flamands venus d'Anvers pour saccager le quartier Stalingrad d'une manière on ne peut plus sauvage, la presse n'a jamais utilisée le terme émeute mais incidents, saccages, manifestations qui a mal tourné.....alors que les dégâts étaient 10 fois plus importants que ceux des incidents de samedi dernier..... manifestement l'origine ethnique reste le premier critère de la presse belge pour le choix des mots.
 
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La polémique n'a été montée que par la presse flamande à la solde de la NVA

En effet, d'après les statistiques, Bruxelles est l'une des villes les plus safe d'Europe...

voici deux articles pour illustrer magistralement ce fait...

http://www.7sur7.be/7s7/fr/40582/In...pitale-que-dans-d-autres-grandes-villes.dhtml



"Il n'y a pas plus d'émeutes dans notre capitale que dans d'autres grandes villes"
SAUVEGARDER
Par: rédaction
18/11/17 - 09h20 Source: Belga© photo news.
Le procureur du Roi de Bruxelles, Jean-Marc Meilleur, n'est pas d'accord avec l'image négative de Bruxelles qui s'est répandue après deux jours d'émeutes violentes dans la capitale. "On s'en sort bien", affirme-t-il samedi dans une interview accordée au journal Het Nieuwsblad.
"La criminalité diminue année après année. Il n'y a pas plus d'émeutes dans notre capitale que dans d'autres grandes villes", indique le procureur.

Jean-Marc Meilleur se dit totalement opposé aux critiques des agents dans la rue, selon lesquels la plus grande cause de l'impunité à Bruxelles est due au laxisme de la justice.

Le procureur du Roi de Bruxelles comprend les frustrations mais il conteste le fait que la justice n'agirait pas de manière ferme. "Que ce soit clair, il n'y a pas d'impunité."
Lire aussi
 

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http://www.lesoir.be/124770/article...e-gouvernement-federal-sur-les-emeutes-anvers


Vervoort: «On n’a pas entendu le gouvernement fédéral sur les émeutes à Anvers»
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Mis en ligne le 17/11/2017 à 08:43
Par Jennifer Dassy
Emeutes à Bruxelles
Le ministre-président bruxellois s’étonne de « l’agenda » et du « timing » du fédéral.


Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS) s’est étonné ce vendredi matin sur La Première des propos du gouvernement fédéral sur les émeutes à Bruxelles de samedi soir et mercredi après-midi.
« Ce qui m’étonne, c’est l’agenda et le timing du fédéral. Il y a eu un certain nombre d’événements à Anvers ces dernières semaines. Des émeutes avec plusieurs policiers. On n’a rien entendu. Il se passe quelque chose à Bruxelles, certes condamnable, mais du coup, subitement, on remet tout en question. Ça ne va pas, la Flandre va reprendre la main sur Bruxelles, ils ne s’en sortent pas’ », note Vervoort.
Fin octobre, il y a eu des émeutes à Anvers : des policiers ont été agressés et le bourgmestre Bart de Wever a interdit les rassemblements plusieurs jours dans le quartier concerné. Bilan : 12 policiers blessés. Lors de la qualification du Maroc pour le Mondial, la ville flamande a également connu quelques débordements.


Lire aussiEdito | Bruxelles n’a besoin ni d’insulte ni de déni
S’il reconnaît que la capitale manque de moyens – « il nous manque 500 policiers et plusieurs dizaines de magistrats » – Vervoort tient à dédramatiser. « C’est passé à travers les écrans radars parce que ça n’a pas été anticipé, mais ce sont des choses qui arrivent », explique-t-il.
Quant aux propos du SLFP sur « la politique du ‘ce sont nos électeurs’ », Vervoort n’a qu’une seule chose à dire : « Ca, c’est n’importe quoi ». Et de préciser : « On a une communauté qui se retrouve stigmatisée en permanence. On a connu ça avec les attentats. Maintenant, on connaît ça avec les émeutes. Mais quand ce sont des hooligans qui débarquent à Bruxelles pour contrer les commémorations à la Bourse, là, pas de souci, ils peuvent casser tous les boulevards du centre, ça ne pose pas de problème ».
« Les réactions de l’époque ne sont pas à la hauteur de celles d’aujourd’hui, qui remettent en cause notre modèle de vie », conclut-il.
 

Touring

Fait peur au lion avant qu'il te fasse peur..🇲🇦
VIB
Le titre est un peu provocateur et mérite deux précisions sur deux points :

1) Le rappeur n'est pas devenu une "star" grâce ou à cause des émeutes : il était en effet déjà connu dans les milieux du rap...

2) Le terme "émeute" est vraiment pas correct, c'est un terme qui a une portée symbolique importante; pour être direct, c'est un terme utilisé pour stigmatiser certaines populations : en effet, quand des supporters ou manifestants de peuple du "nord" (ou appartenant au groupe majoritaire) créent des incidents la presse utilisent des termes/adjectifs comme : incidents, saccage, manifestation, révolté, vandalisme, et quand ce sont des incidents créés par des personnes issus de pays du "Sud" et surtout lorsqu'ils sont issus de minorités éthniques et ou religieuses discriminées ils usent du termes "émeutes et émeutiers"

@Tifette88 @Kezeke @NoWay14 @madalena allez les belges :D

Lorsqu'il y a deux ans des dockers flamands venus d'Anvers pour saccager le quartier Stalingrad d'une manière on ne peut plus sauvage, la presse n'a jamais utilisée le terme émeute mais incidents, saccages, manifestations qui a mal tourné.....alors que les dégâts étaient 10 fois plus importants que ceux des incidents de samedi dernier..... manifestement l'origine ethnique reste le premier critère de la presse belge pour le choix des mots.

Oui,exactement une injustice total
 
Le titre est un peu provocateur et mérite deux précisions sur deux points :

1) Le rappeur n'est pas devenu une "star" grâce ou à cause des émeutes : il était en effet déjà connu dans les milieux du rap...

2) Le terme "émeute" est vraiment pas correct, c'est un terme qui a une portée symbolique importante; pour être direct, c'est un terme utilisé pour stigmatiser certaines populations : en effet, quand des supporters ou manifestants de peuple du "nord" (ou appartenant au groupe majoritaire) créent des incidents la presse utilisent des termes/adjectifs comme : incidents, saccage, manifestation, révolté, vandalisme, et quand ce sont des incidents créés par des personnes issus de pays du "Sud" et surtout lorsqu'ils sont issus de minorités éthniques et ou religieuses discriminées ils usent du termes "émeutes et émeutiers"

@Tifette88 @Kezeke @NoWay14 @madalena allez les belges :D

Lorsqu'il y a deux ans des dockers flamands venus d'Anvers pour saccager le quartier Stalingrad d'une manière on ne peut plus sauvage, la presse n'a jamais utilisée le terme émeute mais incidents, saccages, manifestations qui a mal tourné.....alors que les dégâts étaient 10 fois plus importants que ceux des incidents de samedi dernier..... manifestement l'origine ethnique reste le premier critère de la presse belge pour le choix des mots.

Elle reste surtout le premier critère de notre cher jambon
 

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http://www.lesoir.be/125951/article...otos-de-residents-du-centre-de-bruxelles-pour

Les policiers prennent des photos de résidents du centre de Bruxelles pour identifier les émeutiers


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Mis en ligne le 24/11/2017 à 07:24
Par Belga
Emeutes à Bruxelles
Des résidents du quartier Anneeseens témoignent avoir été contrôlés et pris en photo, et expriment leur frustration.


Les contrôles de police ont été intensifiés dans le centre de Bruxelles depuis les émeutes sur le boulevard Lemonnier le 11 novembre dernier. Certains jeunes dont l’identité a été contrôlée ont été pris en photo par les agents de police qui espèrent ainsi identifier des individus responsables des incidents, rapportent les titres Sudpresse vendredi.
Des résidents du quartier Anneeseens témoignent avoir été contrôlés et pris en photo, et expriment leur frustration.
«Il est possible que des photos de jeunes aient été prises car il y avait des doutes sur leur implication dans les émeutes», commente Ilse Van de Keere, porte-parole de la zone police Bruxelles-capitale/Ixelles. «Ce procédé a déjà permis d’identifier une personne», ajoute-t-elle. La zone de police locale assure que ce n’est pas systématique. «La présence policière en général a été renforcée dans tout le centre-ville depuis les incidents», indique la porte-parole de la zone qui concède que la prise en photo d’individus lors de contrôles d’identité n’est pas une pratique habituelle.
« Zone grise »
D’un point de vue législatif, «c’est une zone grise, il n’y a pas de réponse claire», observe Mathieu Beys, juriste et auteur de l’ouvrage «Quels droits face à la police?». «La loi sur la fonction de police permet de traiter et récolter des données personnelles y compris les photos», commente-t-il. «Il y a un principe important en matière d’enquête judiciaire qui interdit d’aller chercher des informations sur un large groupe de personnes sans avoir des indices», indique-t-il.
 
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