"c'est diabolique." sur facebook, des nouvelles de monsanto

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Joseph Chauffrey parle à voix plutôt basse, mais il fait souvent beaucoup de bruit. Depuis 2011, ce jardinier tente de faire de sa micro-parcelle installée à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime) un endroit à la fois beau et très productif.

En 2015, sur sa chaîne Youtube, il publiait dans l'anonymat une vidéo montrant ses premiers succès. Au fil des mois qui ont suivi, des milliers de passionnés de légumes et/ou d'autonomie alimentaire se sont peu à peu intéressés à ses prouesses grâce au bouche-à-oreilles numérique.


Depuis quelques jours, on parle à nouveau beaucoup de lui sur les réseaux sociaux. Juste après un passage dans une grande enseigne de jardinerie, Joseph Chauffrey a montré sur sa page Facebook comment Monsanto « trompe le consommateur » avec la nouvelle version de son célèbre Roundup.
"Hier, de passage dans une jardinerie Rouennaise, je constate un bidon de Roundup à l'exterieur de la zone close désormais réservée aux pesticides depuis le 1er janvier dernier. Pas une ni deux, j'appelle un vendeur et lui précise que ce produit ne devrait plus être en accès libre.
Le vendeur me rétorque qu'il est à la bonne place car "ce produit est bio".

Intrigué, je retourne l'emballage... et constate que ce fameux Roundup a changé de formule, et contient désormais "60 g/l d'acide acétique".

Hallucinant ! Même emballage que le Roundup habituel, mêmes promesses d'efficacité et même prix (18 euros le litre !). La seule différence avec l'ancien produit est l'indication "nouvelle formule".

Une belle manière de tromper le consommateur qui pense acheter du glyphosate et qui ne pourra que constater la moindre efficacité de cette formulation. Doit-on se réjouir de cette évolution ? Évidemment.
Mais cela démontre une fois de plus la perversité des stratégies commerciales de ces multinationales qui réussissent à nous vendre du vinaigre à 18 € le litre dans une belle opération de tromperie du consommateur...
Définitivement, revenons à la gouge et changeons notre regard sur les herbes indésirables !"

.../...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
suite

L'entreprise la plus détestée de l'Histoire
La publication a été beaucoup partagée et a fait réagir des centaines de personnes, toutes mécontentes.
"Ils vont gagner encore plus d'argent qu'avant. Ils sont forts, reconnaissons leur ça." "C'est diabolique pour encore plus embrouiller le consommateur !!!! Monsanto = la pire entreprise au monde."
Ca faisait un petit moment que nous n'avions plus vu un tel déferlement de haine numérique contre l'entreprise la plus détestée de l'Histoire.
Sûrement parce que les dernières nouvelles étaient très mauvaises pour cette entreprise comme pour son herbicide et sa molécule de base, le glyphosate.

En 2015, le Circ (Centre international de recherche sur le cancer) a classé ce produit comme « probablement cancérogène », malgré le talent de la multinationale pour cultiver le soupçon autour des travaux scientifiques contraires à ses intérêts et pour cacher les inquiétudes de ses propres services.
Ce classement du Circ est très problématique, puisqu'on parle de l’herbicide le plus vendu au monde dont on trouve des traces un peu partout dans l'environnement, jusque dans l'urine de nos parlementaires.

En 2015, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal réagissait en annonçant vouloir intégrer dans la future loi de transition énergétique une interdiction de « la vente en libre-service aux particuliers des produits désherbants contenant du glyphosate » à partir du 1er janvier 2016.

A ce moment précis, nous étions très inquiets pour la santé économique de Monsanto et pour l'avenir du Roundup.
En fait nous avions tort, au moins trois fois tort.


"C'est pour les enfants"

D'abord parce que la loi a finalement reporté d'un an l'interdiction annoncée de la vente en libre-service, à janvier 2017.
Deuxièmement, parce qu'il faut bien lire la mesure. L'interdiction totale de la vente du Roundup aux particuliers n'est prévue que pour janvier 2019.
En attendant, seule la vente en libre-service est prohibée.
Autrement dit, on peut toujours en vendre à condition que le produit ne soit pas directement accessible au consommateur et qu'un vendeur informe les personnes qui souhaitent malgré tout leur dose de glyphosate des dangers du produit et des alternatives possibles.

Nous sommes allés faire un tour dans le petit magasin spécialisé le plus proche de chez nous pour voir comment ça se passe.
Le Roundup version probablement cancérogène était vendu derrière une petite vitre facile à ouvrir. On aurait donc pu se servir sans passer par un vendeur. On a quand même cherché la personne en charge du rayon pour lui demander, l'air naïf, pourquoi ce produit se trouve derrière une vitre.
« C'est pour que les enfants ne jouent pas avec », nous a-t-elle expliqué, sûre d'elle. Visiblement elle n'avait pas du tout été formée au conseil des consommateurs.
Nous ne sommes pas les premiers à constater cette situation : en mars 2016 le 20h de France 2 le faisait déjà dans plusieurs point de vente.


Le génie commercial de Monsanto
Et troisièmement, comme le dénonce Joseph Chauffrey, parce que l'imagination et le génie commercial de ceux qui vendent le Roundup est sans limite. Dans le magasin que nous avons visité, nous avons vu nous aussi le Roundup « nouvelle formule ».

Le vendeur du rayon ne savait pas en quoi elle consiste. Il faut en effet lire l'étiquette très attentivement avant de découvrir que le glyphosate a été remplacé par de l'« acide acétique ».
Il faut aussi bien se souvenir de ses cours de sciences physiques du collège pour savoir que cet acide acétique est en fait le principal composant du vinaigre.

A ces deux conditions on peut alors s'amuser à comparer le prix de la bouteille d'1 L de vinaigre (entre 40 centimes et deux euros selon les marques) à celui de la bouteille d'1,2L de Roundup nouvelle formule (13,50 euros chez nous, 18 euros chez Joseph Chauffrey).

Nous avons essayé d'interroger Roundup sur cet écart étonnant, mais la firme ne nous a pas répondu. Elle a seulement écrit ça :
"Roundup souhaite offrir le choix aux jardiniers dans le respect de la législation de chaque pays."

Les fleurs très jolies
Résumons la situation.
Dès février 2016, Ségolène Royal se vantait : « J'ai fait retirer des jardineries, la vente en direct du Roundup qui est un pesticide extrêmement violent ».
Depuis, les stocks restants de Roundup ancienne formule sont tranquillement écoulés et la firme prépare avec génie son futur.

Un futur qui va semble-t-il consister à vendre du vinaigre à prix d'or aux particuliers et à continuer à fournir du glyphosate probablement cancérogène aux agriculteurs.

http://actualites.nouvelobs.com/rue...e-sur-facebook-des-nouvelles-de-monsanto.html

mam
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Joseph Chauffrey parle à voix plutôt basse, mais il fait souvent beaucoup de bruit. Depuis 2011, ce jardinier tente de faire de sa micro-parcelle installée à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime) un endroit à la fois beau et très productif.

En 2015, sur sa chaîne Youtube, il publiait dans l'anonymat une vidéo montrant ses premiers succès. Au fil des mois qui ont suivi, des milliers de passionnés de légumes et/ou d'autonomie alimentaire se sont peu à peu intéressés à ses prouesses grâce au bouche-à-oreilles numérique.


Depuis quelques jours, on parle à nouveau beaucoup de lui sur les réseaux sociaux. Juste après un passage dans une grande enseigne de jardinerie, Joseph Chauffrey a montré sur sa page Facebook comment Monsanto « trompe le consommateur » avec la nouvelle version de son célèbre Roundup.
"Hier, de passage dans une jardinerie Rouennaise, je constate un bidon de Roundup à l'exterieur de la zone close désormais réservée aux pesticides depuis le 1er janvier dernier. Pas une ni deux, j'appelle un vendeur et lui précise que ce produit ne devrait plus être en accès libre.
Le vendeur me rétorque qu'il est à la bonne place car "ce produit est bio".

Intrigué, je retourne l'emballage... et constate que ce fameux Roundup a changé de formule, et contient désormais "60 g/l d'acide acétique".

Hallucinant ! Même emballage que le Roundup habituel, mêmes promesses d'efficacité et même prix (18 euros le litre !). La seule différence avec l'ancien produit est l'indication "nouvelle formule".

Une belle manière de tromper le consommateur qui pense acheter du glyphosate et qui ne pourra que constater la moindre efficacité de cette formulation. Doit-on se réjouir de cette évolution ? Évidemment.
Mais cela démontre une fois de plus la perversité des stratégies commerciales de ces multinationales qui réussissent à nous vendre du vinaigre à 18 € le litre dans une belle opération de tromperie du consommateur...
Définitivement, revenons à la gouge et changeons notre regard sur les herbes indésirables !"

.../...
Salam mam'zelle :love:
Merci de sensibiliser la population bladienne des dangers des ces groupes :mignon:
Pour moi c'est le défi n°1 de nos sociétés. Le brevetage du vivant (OGM) et tout ce qui va avec (pesticide) c'est la famine et l'esclavage des petits paysans.
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Salam mam'zelle :love:
Merci de sensibiliser la population bladienne des dangers des ces groupes :mignon:
Pour moi c'est le défi n°1 de nos sociétés. Le brevetage du vivant (OGM) et tout ce qui va avec (pesticide) c'est la famine et l'esclavage des petits paysans.

"Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonné, le dernier poisson pêché, alors vous découvrirez que l'argent ne se mange pas" -- proverbe indien.

On pourrait facilement l'adapter a Monsanto et ses pratiques... Qui veut essayer?
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
"Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonné, le dernier poisson pêché, alors vous découvrirez que l'argent ne se mange pas" -- proverbe indien.

On pourrait facilement l'adapter a Monsanto et ses pratiques... Qui veut essayer?

+ @UNIVERSAL

une population d'amérique du sud en a fait les frais, avec "une mono culture <imposée par mensonge>
de cacao :
un chef de village a conclu l'interview : le cacao ça ne se mange pas

quelle tristesse : on leur fait miroiter monts et merveilles = on leur octroie gratuitement quelques kilos de semence.........:indigne:
puis c'est le cercle vicieux : engrais, désherbants, [à des prix exorbitants]
terres stériles.............

Et, bien sûr, quand ces petits producteurs veulent se tourner sur autre chose,
soit les terres sont stériles
soit elles sont hors de prix

--------
il y a aussi le même cas avec les bananes où est passé Monsanto
depuis je n'achètes plus que le fruit bio
dans le fruit non bio, le pesticide remonte en laissant une trace noire au coeur de la queue jusqu'à la tête

beurkkk

dernière minute : je viens d'apprendre que le Président de la Guinée Équatoriale (Conakry) vient d'acheter 4000 tonnes d'engrais à Monsanto
:indigne:


non seulement il faut continuer la guerre contre Bayer Monsanto, mais il faut expliquer aux paysans
de tous les pays du monde
qu'il existe un commerce équitable et responsable pour tous

[et on ne fait pas travailler les enfants]

c'est mon coup de gueule du jour

mam
 
Dernière édition:

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Salam @mam80,
Même les agriculteurs us sont victimes de Monsanto. Certains ont tout perdu.
Suffit de taper procès monsanto, la liste est très longue.
un ex:
Le jugement est tombé, le géant de la biochimie Monsanto conserve le droit de poursuivre en justice les agriculteurs biologiques dont la production a été malencontreusement contaminée par les OGM sorti de ses laboratoires.
Source: http://www.bioalaune.com/fr/actuali...o-fait-payer-des-amendes-aux-agriculteurs-bio
On marche sur la tête.
 
comment communiquer ces infos à ces paysans ?

mam
Pour prévenir les paysans je sais pas, mais quelques actions simple et réaliste son faisable,
A) ne plus jamais achetaient un produit Monsanto
B) envoyer personnellement une lettre à tout responsable politique national et du parlement européen qui a voté de maniérer suspecte lui expliquer que donc on votera plus jamais pour lui et s'y tenir
C) pour ceux qui font des placements en bourse même juste un fonds de pension refusée d'avoir dans son portefeuille un action de ce groupe
D) indiqué toujours par courrier à la grande distribution qu'un produit alimentaire pouvant prouver qu'il est cultivé sans l'apport de ce groupe aurait la faveur de nos achats quand bien même il clouterait plus ,

simple efficace mais ça ne se fera jamais
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Le porte à porte, leur montrer, face à des entités comme Monsanto qui usent de mensonges, qui abusent les paysans, il faut que des paysans victimes leurs parlent directement.

De plus en plus de paysans americains sont victimes directes de Monsanto, et le remarquent tres concretement. Pas besoin de leur expliquer ca par du porte-a-porte.

Comment sont-ils victimes? Des qu'un paysan seme des graines bevetees de Monsanto sur son champ, et que une foi que le ble etc. a grandi, le vent fait en sorte que certaines graines soient transportees vers les champs voisins. Et la, Monsanto utilise l'option nucleaire et traine ces paysans voisins devant le cadi pour violation de brevets et utilisation de graines Monsanto sans autorisation prealable.

Un paysan qui a connu ce traitement se souviendra vividement des pratiques de Monsanto, et fera tout pour eviter d'utiliser leurs produits plus tard (ou alors, il courbe l'echine et achete egalement ces graines pour ne plus avoir de problemes).

Biensur, Monsanto justifie ses pratiques en faisant semblant que ce sont les paysans qui sont les coupables...

http://www.monsanto.com/newsviews/pages/why-does-monsanto-sue-farmers-who-save-seeds.aspx

Monsanto prohibits seed saving.

Monsanto imposes contracts and wields patents that forbid farmers from saving seeds year-to-year, a practice that has been part of agriculture for centuries. They demand farmers buy new, expensive seeds each year. And if a farmer stops using Monsanto's patented seeds, they are at risk of breaching their contract. Sprouts from patented seeds planted in a previous growing season can "volunteer," or grow spontaneously the following year, even in a new crop variety. If discovered, the farmer could face penalties for patent infringement. Monsanto fosters strife in rural communities by running a "hotline" that encourages farmer to call the company and inform on their neighbors, and has even hired retired farmers to entrap farmers into buying seed illegally, activities one judge referred to as Monsanto's "scorched earth policies."

Monsanto sues farmers.

Monsanto has undertaken an unprecedented litigation campaign against American farmers to end the practice of seed-saving and so maximize its profits. They devote $10 million of its annual budget to investigate approximately 500 farmers each year who are suspected of patent infringement. As of November 2012, 410 farmers and 56 small businesses and farming operations have been involved in court cases involving alleged patent infringement, and have paid the company nearly $24 million in damages, a sum that does not include additional litigation costs like attorney or witness fees. While Monsanto has taken action against thousands of farmers, only the vast majority reach pre-trial settlements to avoid facing the multinational giant in court. When these pretrial settlements are included, farmers have paid Monsanto an estimated $85 to 160 million. Monsanto would like to dismiss the significance of these suits and direct attention to their new website full of smiling, meticulously selected farmers. This is simply a distraction from the hundreds, if not thousands, of farmers who have lost their livelihoods to the corporate machine."

Source: http://www.huffingtonpost.com/elizabeth-kucinich/the-enemy-of-family-farmers_b_4064134.html
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Voici un article sur la contamination genetique dont je viens de parler:

http://www.fooddemocracynow.org/farmers-vs-monsanto
J'ai un ami agriculteur Us qui a voulu empêcher un voisin de faire des ogm pour risque de contamination. Il a été débouté par la justice. 3ans après (Monsanto) à saisi sa récolte parce qu'elle contenait un pourcentage élevé d'OGM. Je ne me souviens plus du seuil. Il est parti en justice et une seconde fois la justice lui a donné tort.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
pas que Monsanto


Un géant industriel suisse exporte des pesticides interdits vers des pays en voie de développement

L’association Public Eye révèle que le géant suisse de l’agroalimentaire Syngenta produit et exporte vers des pays en développement de
l’atrazine et du paraquat,
deux pesticides interdits à la vente en Suisse et au sein de l’Union Européenne.

Selon le communiqué de l’association, le groupe industriel profite des législations moins restrictives de certains pays en développement pour continuer à écouler ses stocks de marchandises.


Sont concernés par ces exportations : l’Argentine, le Brésil, le Cameroun, la Chine, l’Inde, le Pakistan, le Pérou et la Thaïlande.
Public Eye souligne l’hypocrisie de ce « double standard » qui voit des produits toxiques fabriqués et exportés depuis des pays où ils sont eux-mêmes interdits à cause de leur dangerosité.

L’association rappelle que le paraquat est la cause de milliers d’empoissonnements chaque année et, comme le souligne un rapport, il est lié à plusieurs maladies chroniques dont la maladie de Parkinson. L’atrazine, quant à lui, est un perturbateur endocrinien qui affecte le système reproducteur et augmente le risque de cancer.


UN ACTE ILLÉGAL ?
Pour les Rapporteurs Spéciaux des Nations Unies sur les déchets toxiques et sur le droit à l’alimentation, « le fait d’exposer la population d’autres pays à des toxines, dont il est avéré qu’elles provoquent de graves problèmes de santé, et peuvent même entraîner la mort, constitue une violation des droits humains ».


Public Eye rappelle aussi que la Suisse est signataire de la Convention de Bâle et a donc l’obligation d’interdire « l’exportation de déchets dangereux et d’autres déchets dans les Parties qui ont interdit l’importation de tels déchets ».

Or le Cameroun, pays concerné par les exportations de Syngenta, considère comme déchets dangereux « les substances dangereuses qui ont été frappées d’interdiction […] dans les pays de production pour des raisons de protection de la santé humaine ou de l’environnement ».


L’association appelle donc les autorités suisses a prendre leurs responsabilités face à cette situation. Dans une interpellation parlementaire, la Conseillère nationale Lisa Mazzone, membre des Verts, a d’ailleurs demandé au conseil fédéral de se positionner sur les agissements de Syngenta.


UNE MULTINATIONALE DÉJÀ CRITIQUÉE
Responsable de ces faits, le groupe suisse Syngenta s’est déjà illustré par le passé dans d’autres affaires toutes aussi critiquées. Le géant de l’agro-alimentaire est par exemple à l’origine de la mise sur le marché du Cruiser, un pesticide accusé de décimer les colonies d’abeilles et qui a été interdit en France.


Autre « fait d’armes » de la multinationale, l’affaire dite des « semences avariées ». En 2002, Syngenta est accusé d’avoir fourni à un agriculteur de grandes quantités de semences enrobées de pesticides dangereux.

Or, le groupe dissous sa filiale concernée par l’affaire et échappe ainsi au procès.


Le communiqué de Public Eye souligne aussi que Syngenta fusionnera dans les mois à venir avec ChemChina.

Une fusion intervenant peu de temps après celle entre Bayer et Monsanto et qui selon l’association, « renforcera encore la concentration sur le marché des pesticides et le pouvoir d’influence des grands groupes ».

De quoi s’inquiéter encore un peu plus du lobbying de ces géants industriels sur les politiques menées en matière d’agriculture et donc sur l’avenir de l’utilisation de ces pesticides dangereux.
Syngenta est aussi responsable du Cruiser, un pesticide accusé de tuer les abeilles
Par Adrien Bertoni, le 22 mai 2017

mam



 
pas que Monsanto


Un géant industriel suisse exporte des pesticides interdits vers des pays en voie de développement

L’association Public Eye révèle que le géant suisse de l’agroalimentaire Syngenta produit et exporte vers des pays en développement de
l’atrazine et du paraquat,
deux pesticides interdits
à la vente en Suisse et au sein de l’Union Européenne.

Selon le communiqué de l’association, le groupe industriel profite des législations moins restrictives de certains pays en développement pour continuer à écouler ses stocks de marchandises.


Sont concernés par ces exportations : l’Argentine, le Brésil, le Cameroun, la Chine, l’Inde, le Pakistan, le Pérou et la Thaïlande.
Public Eye souligne l’hypocrisie de ce « double standard » qui voit des produits toxiques fabriqués et exportés depuis des pays où ils sont eux-mêmes interdits à cause de leur dangerosité.

L’association rappelle que le paraquat est la cause de milliers d’empoissonnements chaque année et, comme le souligne un rapport, il est lié à plusieurs maladies chroniques dont la maladie de Parkinson. L’atrazine, quant à lui, est un perturbateur endocrinien qui affecte le système reproducteur et augmente le risque de cancer.


UN ACTE ILLÉGAL ?
Pour les Rapporteurs Spéciaux des Nations Unies sur les déchets toxiques et sur le droit à l’alimentation, « le fait d’exposer la population d’autres pays à des toxines, dont il est avéré qu’elles provoquent de graves problèmes de santé, et peuvent même entraîner la mort, constitue une violation des droits humains ».


Public Eye rappelle aussi que la Suisse est signataire de la Convention de Bâle et a donc l’obligation d’interdire « l’exportation de déchets dangereux et d’autres déchets dans les Parties qui ont interdit l’importation de tels déchets ».

Or le Cameroun, pays concerné par les exportations de Syngenta, considère comme déchets dangereux « les substances dangereuses qui ont été frappées d’interdiction […] dans les pays de production pour des raisons de protection de la santé humaine ou de l’environnement ».


L’association appelle donc les autorités suisses a prendre leurs responsabilités face à cette situation. Dans une interpellation parlementaire, la Conseillère nationale Lisa Mazzone, membre des Verts, a d’ailleurs demandé au conseil fédéral de se positionner sur les agissements de Syngenta.


UNE MULTINATIONALE DÉJÀ CRITIQUÉE
Responsable de ces faits, le groupe suisse Syngenta s’est déjà illustré par le passé dans d’autres affaires toutes aussi critiquées. Le géant de l’agro-alimentaire est par exemple à l’origine de la mise sur le marché du Cruiser, un pesticide accusé de décimer les colonies d’abeilles et qui a été interdit en France.


Autre « fait d’armes » de la multinationale, l’affaire dite des « semences avariées ». En 2002, Syngenta est accusé d’avoir fourni à un agriculteur de grandes quantités de semences enrobées de pesticides dangereux.

Or, le groupe dissous sa filiale concernée par l’affaire et échappe ainsi au procès.


Le communiqué de Public Eye souligne aussi que Syngenta fusionnera dans les mois à venir avec ChemChina.

Une fusion intervenant peu de temps après celle entre Bayer et Monsanto et qui selon l’association, « renforcera encore la concentration sur le marché des pesticides et le pouvoir d’influence des grands groupes ».

De quoi s’inquiéter encore un peu plus du lobbying de ces géants industriels sur les politiques menées en matière d’agriculture et donc sur l’avenir de l’utilisation de ces pesticides dangereux.
Syngenta est aussi responsable du Cruiser, un pesticide accusé de tuer les abeilles
Par Adrien Bertoni, le 22 mai 2017

mam


Toujours des pratiques aussi tordu soit on prend les mêmes et on change de nom ou alors on va chercher un autre marché ignorant les pratiques de Monsanto-B et de pas mal de lobbyistes en général....
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
J'ai un ami agriculteur Us qui a voulu empêcher un voisin de faire des ogm pour risque de contamination. Il a été débouté par la justice. 3ans après (Monsanto) à saisi sa récolte parce qu'elle contenait un pourcentage élevé d'OGM. Je ne me souviens plus du seuil. Il est parti en justice et une seconde fois la justice lui a donné tort.

c'est dég.ueulasse :eek:

mam
 
c'est dég.ueulasse :eek:

mam

Je me souviens à un moment il y avait de grosse pression sur les agriculteurs US, jusqu'à l'intimidation en pleine nuit, je ne sais plus si on en avait discuter sur Bladi, certains ne dormaient plus par peur car ils résistaient, il me semble à la vente de leur terrains pour certains et surtout si mes souvenirs sont bon, ils continuaient de planter des graines à l'ancienne de culture en culture au lieu d'opter pour les OGM.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Je me souviens à un moment il y avait de grosse pression sur les agriculteurs US, jusqu'à l'intimidation en pleine nuit, je ne sais plus si on en avait discuter sur Bladi, certains ne dormaient plus par peur car ils résistaient, il me semble à la vente de leur terrains pour certains et surtout si mes souvenirs sont bon, ils continuaient de planter des graines à l'ancienne de culture en culture au lieu d'opter pour les OGM.


les mêmes méthodes dans la déforestation

mam
 
les mêmes méthodes dans la déforestation

mam
A terme on va se faire manger, mais à quel sauce...
Plus d'arbres, plus d'air, des semences Ogm uniquement produit par un ou deux organismes qui pourrait interdire à des pays de les acquérir ou des groupes de personnes d'en avoir et on ira manger dans leurs mains de la nourriture radioactive pour survivre, on sera tel des rats de laboratoire eau et alimentation contrôlé.... Droit de vie sur qui bon leur semble....

C'est fictif mais on pourrait ne pas en être loin de cette fiction....
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
et vlan !
ça vient de tomber :

Scandale : les experts européens ont sous-évalué les risques cancérigènes du glyphosate

ne étude indépendante révélée par le quotidien Le Monde montre que le glyphosate serait la cause de nombreux cancers qui n’ont pas été pris en compte par les agences d’expertises européennes. Pesticide le plus utilisé au monde et principal ingrédient de l’herbicide Roundup de Monsanto, il est au coeur d’une polémique depuis plus de deux ans.

Une lettre alarmante envoyée à la Commission européenne
Selon Le Monde, le toxicologue et biostatisticien de renommée mondiale, Christopher Portier, a analysé des études confidentielles sur le glyphosate, après sollicitation de plusieurs députés européens. Suite à cette réanalyse, le scientifique américain a envoyé une lettre au président de la Commission européenne, Jean Claude Juncker, afin de lui faire part de ses inquiétudes. Il lui demande de « s’abstenir de prendre toute décision sur le glyphosate » avant que de nouveaux éléments soient inclus dans l’évaluation européenne.
En effet, le 16 mai, après vingt-quatre mois de polémiques, la Commission européenne a proposé une ré-autorisation pour dix ans de la substance.:fou: [ c'est criminel !!!]

Bien que le Centre International de recherche sur le cancer (CIRC) l’ai classé « cancérogène probable » en mars 2015, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) estiment que celui-ci ne présente pas de danger.

Les risques sous-estimés par les experts européens

Après analyse des données, Christopher Portier a mis en évidence plusieurs cas de cancer dus au glyphosate. Il a passé en revue un quinzaine d’études industrielles menées sur des rongeurs. « A ma connaissance, c’est la première fois que de telles données ont pu être réanalysées de manière indépendante », affirme M. Portier.

Le constat est accablant. Le scientifique a découvert huit cas d’augmentation d’incidence significative de différentes tumeurs.
Pourtant, ces constats n’apparaissent dans aucunes évaluations officielles. Ces risques n’ont donc pas été pris en compte par les agences d’expertises européennes.

Dans sa lettre, Christopher Portier demande « aux agences impliquées dans l’évaluation du glyphosate de conduire leur propre analyse des localisations cancéreuses mentionnées et d’amender leurs conclusions en conséquence, plutôt que de simplement les ignorer ».

Contacté par Le Monde, l’EFSA a assuré qu’elle étudierait « attentivement » les questions soulevé dans la lettre de Christopher Portier, et qu’elle y répondrait « en temps voulu ».

http://dailygeekshow.com/glyphosate...tm_campaign=Newsletter_Journaliere_2017-06-01

mam
 
et vlan !
ça vient de tomber :

Scandale : les experts européens ont sous-évalué les risques cancérigènes du glyphosate

ne étude indépendante révélée par le quotidien Le Monde montre que le glyphosate serait la cause de nombreux cancers qui n’ont pas été pris en compte par les agences d’expertises européennes. Pesticide le plus utilisé au monde et principal ingrédient de l’herbicide Roundup de Monsanto, il est au coeur d’une polémique depuis plus de deux ans.

Une lettre alarmante envoyée à la Commission européenne
Selon Le Monde, le toxicologue et biostatisticien de renommée mondiale, Christopher Portier, a analysé des études confidentielles sur le glyphosate, après sollicitation de plusieurs députés européens. Suite à cette réanalyse, le scientifique américain a envoyé une lettre au président de la Commission européenne, Jean Claude Juncker, afin de lui faire part de ses inquiétudes. Il lui demande de « s’abstenir de prendre toute décision sur le glyphosate » avant que de nouveaux éléments soient inclus dans l’évaluation européenne.
En effet, le 16 mai, après vingt-quatre mois de polémiques, la Commission européenne a proposé une ré-autorisation pour dix ans de la substance.:fou: [ c'est criminel !!!]

Bien que le Centre International de recherche sur le cancer (CIRC) l’ai classé « cancérogène probable » en mars 2015, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) estiment que celui-ci ne présente pas de danger.

Les risques sous-estimés par les experts européens

Après analyse des données, Christopher Portier a mis en évidence plusieurs cas de cancer dus au glyphosate. Il a passé en revue un quinzaine d’études industrielles menées sur des rongeurs. « A ma connaissance, c’est la première fois que de telles données ont pu être réanalysées de manière indépendante », affirme M. Portier.

Le constat est accablant. Le scientifique a découvert huit cas d’augmentation d’incidence significative de différentes tumeurs.
Pourtant, ces constats n’apparaissent dans aucunes évaluations officielles. Ces risques n’ont donc pas été pris en compte par les agences d’expertises européennes.

Dans sa lettre, Christopher Portier demande « aux agences impliquées dans l’évaluation du glyphosate de conduire leur propre analyse des localisations cancéreuses mentionnées et d’amender leurs conclusions en conséquence, plutôt que de simplement les ignorer ».

Contacté par Le Monde, l’EFSA a assuré qu’elle étudierait « attentivement » les questions soulevé dans la lettre de Christopher Portier, et qu’elle y répondrait « en temps voulu ».

http://dailygeekshow.com/glyphosate...tm_campaign=Newsletter_Journaliere_2017-06-01

mam

http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/06/01/monsanto-operation-intoxication_5136915_3244.html




Ah mon avis beaucoup sont au courant, c'est pour cela que depuis aujourd'hui en tous cas en Wallonie (mais juste pour les particuliers....)

"
Interdiction en Wallonie de l'usage du glyphosate pour les particuliers

A partir du 1er juin, les produits contenant du glyphosate, une substance herbicide controversée, ne pourront plus être en libre accès dans les lieux de distribution en Wallonie. Cette mesure concerne les particuliers. Les professionnels, formés et titulaires d'une phytolicence, sont quant à eux toujours autorisés à faire usage de ces produits jusqu'au 31 mai 2018.

Le glyphosate est une substance active soupçonnée de comporter des risques pour la santé humaine. Elle se trouve notamment dans les pesticides et désherbants les plus connus comme le Roundup, le produit phare de la multinationale Mosanto et le plus utilisé au monde. "


http://www.dhnet.be/actu/belgique/g...i-change-ce-1er-juin-592fe869cd700225432a4c7b
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Selon les Agences européennes des produits chimiques (ECHA) et de la sécurité des aliments (EFSA) qui ont étudié la question, aucun élément scientifique ne prouverait le caractère cancérigène du glyphosate.

:indigne:
Toutefois, les procédés et les résultats des enquêtes de ces agences sont constestés par de nombreuses ONG ainsi que par Christophe Portier, un toxicologue renommé.


La Commission européenne tranchera en septembre

En septembre 2017, les États membres de la Commission européenne trancheront définitivement sur le sort du glyphosate.

À l'issue des votes,
les herbicides contenant du glyphosate seront donc autorisés pour dix ans supplémentaires
ou interdits définitivement.



Si l'autorisation d'utiliser ce type de désherbant est prolongée, en principe, rien n'empêche les États d'interdire le glyphosate sur leur territoire respectif.
Selon nos confrères des Échos, 8 500 tonnes de glyphosate seraient consommées chaque années par les agriculteurs français.

mam
 

n.echarif

j'achemine vers l'excelence
Les multinationales finalement n ont rien à envier à la camora ou toute autres organisations criminellle dans leurs manières de faire du business du môment qu elle utilisent la menace le chantage
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
nov 2017

Dicamba : après le glyphosate, un autre désherbant déclenche une nouvelle polémique

Après le glyphosate, qui occupe actuellement le devant de la scène médiatique, place au dicamba. Cet autre herbicide, encore plus puissant, est sujet à polémique notamment aux Etats-Unis, bien qu’il soit aussi utilisé en France mais différemment et dans une bien moindre mesure.
A lire aussi Glyphosate, sulfoxaflor, fipronil : qu’entend-on par pesticides ?

Le dicamba, c’est quoi ?
Contrairement au glyphosate, le dicamba est un herbicide sélectif.
C’est-à-dire qu’il ne désherbe pas les graminées, comme la pelouse, mais supprime seulement l’ambroise à feuilles d’armoise, le rumex, le chardon, le liseron des haies ou encore la renouée liseron, nous précise Eric Thirouin, secrétaire général adjoint du syndicat agricole FNSEA. Principe actif de plusieurs produits distribués par Monsanto, BASF et DuPont, il permet d’accélérer la croissance de la mauvaise herbe tout en l’affamant.

«C’est comme si un enfant grandissait trop vite et qu’il n’avait plus le temps de se nourrir et finit par mourir», explique à Libération Eric Meunier de l’association Inf’OGM.

Cette molécule n’est pas nouvelle. Utilisée depuis les années 60 principalement dans les champs, pourquoi refait-elle surface maintenant ? «Les perspectives commerciales du glyphosate sont peu reluisantes», juge l’associatif. En cause, les problèmes de résistances OGM aux Etats-Unis.
Selon l’Environmental Protection Agency, le dicamba permettrait justement d’éradiquer les «adventices devenues de plus en plus résistantes aux herbicides à base de glyphosate», écrit sur son site Inf’OGM.
D’ailleurs, Monsanto a développé des semences de soja et de coton OGM capable de supporter le dicamba, présent dans trois nouvelles formulations validées par les autorités américaines en 2016. C’est donc tout naturellement que les déçus du glyphosate se sont tournés vers cette nouvelle molécule en plein boum.

http://www.liberation.fr/planete/20...bant-declenche-une-nouvelle-polemique_1611719

mam


 
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