Depuis les malheureux événements du 11 septembre 2001 à New York, l’islam est devenu une cible facile pour les attaques occidentales et, par conséquent, l’islamophobie a pris une ampleur accrue et sans précédent et est même devenu une sorte de religion pour les haïsseurs de la foi islamique et des musulmans, en particulier ceux qui croient, dur comme fer et à tort, que l’islam est une force insidieuse et une croyance subliminale prêchant la haine, la destruction et la guerre.
En effet, des groupes aussi dangereux et meurtriers tels que: al-Qaïda, l’Etat islamique et les cellules dormantes et les « loups solitaires » associées à leur idéologie, ne peuvent en aucun cas représenter 1,5 milliard de musulmans, épris de paix et de communion dans le monde. Mais, hélas, ces soi-disant musulmans inhumains et violents, dans leur comportement, ont déclenché tant de haine à l’égard de l’islam en général a tel point que Donald Trump, en tant que candidat à la présidence des États-Unis, a diffamé à volonté, à cause de leurs actes irresponsables, les musulmans et, en tant que président, a signé le Muslim Ban, interdisant aux citoyens de certains pays musulmans d’entrer aux États-Unis.
Violence infligée aux musulmans
Si, aujourd’hui, l’islam est considéré comme une religion violente, ce qui est de toute façon un stéréotype grossier, l’Occident ignore d’une manière ou d’une autre la violence qu’il a fait subir, directement ou indirectement, aux musulmans, à travers les âges, ce qui explique , à un certain degré, la rage et la haine des théoriciens de l’islam politique, de ses activistes et adeptes vis-à-vis la civilisation occidentale à effet phagocytant:
– la violence des croisades (1095-1291) ;
– la violence de la colonisation (1800-1970) ;
– La violence de la loi Balfour (1917) et la perte de la Palestine (1945-1948) ;
– la violence de l’abolition du califat ottoman (1923) ;
– La violence de la seconde guerre mondiale (1939-1945) : les musulmans ont servi de chair à canon en première ligne, pour libérer l’Europe du joug du nazisme ;
– La violence des guerres yougoslaves (1991-1999 / 2001) et le génocide bosniaque (1995) ;
– la violence de la guerre en Irak (2003-2011) ; et
– La violence de l’islamophobie (1950-temps présent).
À ce jour, il y a tant de mauvais sang entre l’islam et l’occident et il y a un besoin urgent d’un véritable dialogue interconfessionnel et interculturel fondé sur des principes clairs et sur des objectifs précis, entre les cultures judéo-chrétienne et musulmane.
Ce dialogue doit idéalement prendre le chemin suivant :
– première phase : dialogue interculturel ;
– phase deux : dialogue interreligieux ;
– phase trois : dénigrement et suppression des stéréotypes qui minent les domaines de la culture et de l’éducation ;
– phase quatre : conception d’une stratégie à long terme pour la compréhension, l’échange et la coopération ;
– phase cinq : mise en œuvre de cette stratégie ; et
– phase six : évaluation continue du projet.
Traditionnellement, le dialogue interconfessionnel rassemblait des hommes de religion et des décideurs politiques de rang inférieur, et leurs délibérations aboutissaient à des recommandations qui n’ont jamais été appliquées. Aujourd’hui, le dialogue interconfessionnel doit être dynamique et évolutif, pour pouvoir toucher les décideurs concernés ainsi que la population.
Le Maroc a, en effet, toujours été un bon exemple, à suivre, d’un islam ouvert à d’autres cultures et croyances. Un pays unique en son genre, où la tolérance fait partie du code génétique de la population et l’acceptation de l’autre dans son altérité qu’elle soit linguistique, culturelle ou religieuse, fait office de tradition vénérée et de mode de vie naturel.
Maroc, modèle du véritable islam
Aujourd’hui, le Maroc est un bon exemple de dialogue interconfessionnel : la monarchie a 13 siècles et elle est animée par le concept d’imarat al-mu’minin « Commanderie des Croyants », selon lequel le roi est le garant et le protecteur exclusif de toutes les religions, sur un pied d’égalité. Les Juifs, en effet, vivent au Maroc, en toute paix et quiétude, depuis l’an 70, date de leur arrivée dans le pays après avoir été persécuté et chassé de Palestine par les Romains....................................................
article19.ma
En tant que tel, l’islam est malheureusement assimilé à la violence, à la haine, au terrorisme, à la mort, etc., sachant que les soi-disant musulmans qui ont opté pour l’extrémisme sont très suspects, haineux et totalement voués au chaos.En effet, des groupes aussi dangereux et meurtriers tels que: al-Qaïda, l’Etat islamique et les cellules dormantes et les « loups solitaires » associées à leur idéologie, ne peuvent en aucun cas représenter 1,5 milliard de musulmans, épris de paix et de communion dans le monde. Mais, hélas, ces soi-disant musulmans inhumains et violents, dans leur comportement, ont déclenché tant de haine à l’égard de l’islam en général a tel point que Donald Trump, en tant que candidat à la présidence des États-Unis, a diffamé à volonté, à cause de leurs actes irresponsables, les musulmans et, en tant que président, a signé le Muslim Ban, interdisant aux citoyens de certains pays musulmans d’entrer aux États-Unis.
Violence infligée aux musulmans
Si, aujourd’hui, l’islam est considéré comme une religion violente, ce qui est de toute façon un stéréotype grossier, l’Occident ignore d’une manière ou d’une autre la violence qu’il a fait subir, directement ou indirectement, aux musulmans, à travers les âges, ce qui explique , à un certain degré, la rage et la haine des théoriciens de l’islam politique, de ses activistes et adeptes vis-à-vis la civilisation occidentale à effet phagocytant:
– la violence des croisades (1095-1291) ;
– la violence de la colonisation (1800-1970) ;
– La violence de la loi Balfour (1917) et la perte de la Palestine (1945-1948) ;
– la violence de l’abolition du califat ottoman (1923) ;
– La violence de la seconde guerre mondiale (1939-1945) : les musulmans ont servi de chair à canon en première ligne, pour libérer l’Europe du joug du nazisme ;
– La violence des guerres yougoslaves (1991-1999 / 2001) et le génocide bosniaque (1995) ;
– la violence de la guerre en Irak (2003-2011) ; et
– La violence de l’islamophobie (1950-temps présent).
À ce jour, il y a tant de mauvais sang entre l’islam et l’occident et il y a un besoin urgent d’un véritable dialogue interconfessionnel et interculturel fondé sur des principes clairs et sur des objectifs précis, entre les cultures judéo-chrétienne et musulmane.
Ce dialogue doit idéalement prendre le chemin suivant :
– première phase : dialogue interculturel ;
– phase deux : dialogue interreligieux ;
– phase trois : dénigrement et suppression des stéréotypes qui minent les domaines de la culture et de l’éducation ;
– phase quatre : conception d’une stratégie à long terme pour la compréhension, l’échange et la coopération ;
– phase cinq : mise en œuvre de cette stratégie ; et
– phase six : évaluation continue du projet.
Traditionnellement, le dialogue interconfessionnel rassemblait des hommes de religion et des décideurs politiques de rang inférieur, et leurs délibérations aboutissaient à des recommandations qui n’ont jamais été appliquées. Aujourd’hui, le dialogue interconfessionnel doit être dynamique et évolutif, pour pouvoir toucher les décideurs concernés ainsi que la population.
Le Maroc a, en effet, toujours été un bon exemple, à suivre, d’un islam ouvert à d’autres cultures et croyances. Un pays unique en son genre, où la tolérance fait partie du code génétique de la population et l’acceptation de l’autre dans son altérité qu’elle soit linguistique, culturelle ou religieuse, fait office de tradition vénérée et de mode de vie naturel.
Maroc, modèle du véritable islam
Aujourd’hui, le Maroc est un bon exemple de dialogue interconfessionnel : la monarchie a 13 siècles et elle est animée par le concept d’imarat al-mu’minin « Commanderie des Croyants », selon lequel le roi est le garant et le protecteur exclusif de toutes les religions, sur un pied d’égalité. Les Juifs, en effet, vivent au Maroc, en toute paix et quiétude, depuis l’an 70, date de leur arrivée dans le pays après avoir été persécuté et chassé de Palestine par les Romains....................................................

Dialogue interreligieux : le modèle marocain de la communion
Par Dr Mohamed Chtatou Depuis les malheureux événements du 11 septembre 2001 à New York, l’islam est devenu une cible facile pour les attaques occidentale
