Bonjour
Voilà, je me demande si le dieu qui est conçu par des philosophes comme Aristote, les stoïciens, Plotin, Thomas d’Aquin, Descartes, Spinoza, Leibniz, Voltaire, Hegel, etc., si ce Dieu que les philosphes veulent atteindre par leur raison ne serait pas une illusion de plus, une idole engendrée par leur cerveau et leur milieu social et culturel...
La raison humaine est-elle apte à parler de l’Absolu? Ou bien la raison, quand elle se met à se représenter Dieu, se met-elle à tourner à vide et à construire des châteaux de cartes inconsistants? La raison peut bien critiquer des illusions en matière de religion, des supersititions, des incohérences, de la mesquinerie, mais son rôle est-il purement négatif et dissolvant, ou bien peut-elle servir à édifier quelque chose de solide?
Newton utilisait la science de son temps pour donner des « preuves » scientifiques de l’existence de Dieu. La science a progressé et ses preuves grandioses sont tombées en ruines.
Descartes était convaincu d’avoir démontré l’existence de Dieu sans avoir rien présupposé qui ne soit évident. Et pourtant ses « preuves » ont mal vieilli.
Au 18e siècle, des naturalistes cherchaient dans la nature, les corps des animaux, des preuves de l’existence d’un être suprême qui serait comme un grand horloger. Puis vint Darwin.
Vous voyez? On peut être convaincu d’avoir prouvé quelque chose, mais ensuite les générations postérieures découvrent des failles dans nos raisonnements. Et il en va de même pour la philosophie actuelle. On est pas davantage à l’abri d’une illusion que Descartes et Newton! Par exemple je ne donne pas cher de l’argument anthropique actuel (le « fine-tuning » des constantes fondamentales de la nature).
Même si on a un vif sentiment d’évidence à un moment, cela n’est pas toujours suffisant. Certaines « évidences » sont illusoires et socialement conditionnées, révélatrices davantage des limites de notre intellect que de notre saisie de la réalité.
La raison devrait-elle se limiter à parler des affaires humaines et du monde qui nous entoure? Et renoncer à spéculer sur des objets surnaturels inaccessibles à un contrôle expérimental? Les religions, la pensée religieuse, peut être objet de science (la sociologie, l’anthropologie, la psychologie, l’histoire...), mais ce qui est visé par les grandes religions, le surnaturel, le transcendant, l’éternel, les sciences humaines ne peuvent l’étudier. La science étudie comment l’esprit humain se représente le surnaturel, mais pas le surnaturel lui-même!
Voilà, je me demande si le dieu qui est conçu par des philosophes comme Aristote, les stoïciens, Plotin, Thomas d’Aquin, Descartes, Spinoza, Leibniz, Voltaire, Hegel, etc., si ce Dieu que les philosphes veulent atteindre par leur raison ne serait pas une illusion de plus, une idole engendrée par leur cerveau et leur milieu social et culturel...
La raison humaine est-elle apte à parler de l’Absolu? Ou bien la raison, quand elle se met à se représenter Dieu, se met-elle à tourner à vide et à construire des châteaux de cartes inconsistants? La raison peut bien critiquer des illusions en matière de religion, des supersititions, des incohérences, de la mesquinerie, mais son rôle est-il purement négatif et dissolvant, ou bien peut-elle servir à édifier quelque chose de solide?
Newton utilisait la science de son temps pour donner des « preuves » scientifiques de l’existence de Dieu. La science a progressé et ses preuves grandioses sont tombées en ruines.
Descartes était convaincu d’avoir démontré l’existence de Dieu sans avoir rien présupposé qui ne soit évident. Et pourtant ses « preuves » ont mal vieilli.
Au 18e siècle, des naturalistes cherchaient dans la nature, les corps des animaux, des preuves de l’existence d’un être suprême qui serait comme un grand horloger. Puis vint Darwin.
Vous voyez? On peut être convaincu d’avoir prouvé quelque chose, mais ensuite les générations postérieures découvrent des failles dans nos raisonnements. Et il en va de même pour la philosophie actuelle. On est pas davantage à l’abri d’une illusion que Descartes et Newton! Par exemple je ne donne pas cher de l’argument anthropique actuel (le « fine-tuning » des constantes fondamentales de la nature).
Même si on a un vif sentiment d’évidence à un moment, cela n’est pas toujours suffisant. Certaines « évidences » sont illusoires et socialement conditionnées, révélatrices davantage des limites de notre intellect que de notre saisie de la réalité.
La raison devrait-elle se limiter à parler des affaires humaines et du monde qui nous entoure? Et renoncer à spéculer sur des objets surnaturels inaccessibles à un contrôle expérimental? Les religions, la pensée religieuse, peut être objet de science (la sociologie, l’anthropologie, la psychologie, l’histoire...), mais ce qui est visé par les grandes religions, le surnaturel, le transcendant, l’éternel, les sciences humaines ne peuvent l’étudier. La science étudie comment l’esprit humain se représente le surnaturel, mais pas le surnaturel lui-même!