Le dilemme de l'enfant chinois

Salam Aleykoum,

Si vous achetez cette paire de chaussures, vous aurez contribué à faire travailler un petit enfant Chinois dans des conditions dantesques.

Si vous n'achetez pas cette paire de chaussures, ce petit enfant Chinois n'aura pas de travail et croupira dans la misère.

Que faire face à ce dilemme ?

Vaut-il mieux qu'il soit miséreux et libre ou moins miséreux et esclave ?
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Salam Aleykoum,

Si vous achetez cette paire de chaussures, vous aurez contribué à faire travailler un petit enfant Chinois dans des conditions dantesques.

Si vous n'achetez pas cette paire de chaussures, ce petit enfant Chinois n'aura pas de travail et croupira dans la misère.

Que faire face à ce dilemme ?

Vaut-il mieux qu'il soit miséreux et libre ou moins miséreux et esclave ?

Bonjour,

Je pense que la solution commence pas par le choix d’un consommateur isolé parmi des millions un samedi après-midi, mais bien plus dans le militantisme, la sensibilisation, voire l’humanitaire, en faveur des droits des enfants. Bien que, évidemment, tout ça doive finalement changer les habitudes de consommation de plusieurs personnes.
 
Salam Aleykoum,

Si vous achetez cette paire de chaussures, vous aurez contribué à faire travailler un petit enfant Chinois dans des conditions dantesques.

Si vous n'achetez pas cette paire de chaussures, ce petit enfant Chinois n'aura pas de travail et croupira dans la misère.

Que faire face à ce dilemme ?

Vaut-il mieux qu'il soit miséreux et libre ou moins miséreux et esclave ?

La misère conditionne la liberté.
 
À défaut de choix, et quitte à choisir la misère, je préfèrerais la vivre esclave le ventre rempli et les mains occupés que de me pavaner librement et me soucier jour après jour de ce que je vais bien pouvoir mettre en bouche.
 
À défaut de choix, et quitte à choisir la misère, je préfèrerais la vivre esclave le ventre rempli et les mains occupés que de me pavaner librement et me soucier jour après jour de ce que je vais bien pouvoir mettre en bouche.
Mais se faisant, en continuant à perpétuer cet esclavage par nos actes de consommation, n'inscririons-nous pas comme irréductible le destin funeste de cet enfant chinois ? (à moins d'oeuvrer pour la découverte d'autres solutions entretemps. Quoique je ne suis pas sûr que nous pouvons avoir un quelconque pouvoir permettant le développement de ces contrées. Tout du moins dans le cas de l'Asie car pour ce qui est de l'Afrique nous le pouvons en cessant d'intervenir politiquement et militairement dans leurs affaires, freinant ainsi leur développement).

Tandis que si nous lui ôtions son travail en cessant notre consommation des produits qu'il fabrique, n'y aurait-il pas nécessairement, au bout d'un moment, une autre solution qui finirait par se dégager afin de le sortir de la misère ?

Je précise que je ne sais pas, je m'interroge sur les réponses à apporter à cette problématique.
 
Mais se faisant, en continuant à perpétuer cet esclavage par nos actes de consommation, n'inscririons-nous pas comme irréductible le destin funeste de cet enfant chinois ? (à moins d'oeuvrer pour la découverte d'autres solutions entretemps. Quoique je ne suis pas sûr que nous pouvons avoir un quelconque pouvoir permettant le développement de ces contrées. Tout du moins dans le cas de l'Asie car pour ce qui est de l'Afrique nous le pouvons en cessant d'intervenir politiquement et militairement dans leurs affaires, freinant ainsi leur développement).

Tandis que si nous lui ôtions son travail en cessant notre consommation des produits qu'il fabrique, n'y aurait-il pas nécessairement, au bout d'un moment, une autre solution qui finirait par se dégager afin de le sortir de la misère ?

Je précise que je ne sais pas, je m'interroge sur les réponses à apporter à cette problématique.

Le sujet demanderait une longue réflexion, mais ce qui frappe en premier lieu c'est la question de profit.

En Occident dans plusieurs pays le coût de la vie est plus élevé que chez d'autres. Le coût du travail l'est aussi, et c'est une des raisons où les délocalisations sont fréquentes, portant atteinte aux travailleurs qui risquent le chômage, alors que ceux qui se trouvent dans le tiers monde, ont l'opportunité de pouvoir travailler, même pour un salaire de misère.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Salam Aleykoum,

Si vous achetez cette paire de chaussures, vous aurez contribué à faire travailler un petit enfant Chinois dans des conditions dantesques.

Si vous n'achetez pas cette paire de chaussures, ce petit enfant Chinois n'aura pas de travail et croupira dans la misère.

Que faire face à ce dilemme ?

Vaut-il mieux qu'il soit miséreux et libre ou moins miséreux et esclave ?

Je pense que le chinois avant d'être esclave de la société consumériste, il est victime de son gouvernement.
 
Salam Aleykoum,

Si vous achetez cette paire de chaussures, vous aurez contribué à faire travailler un petit enfant Chinois dans des conditions dantesques.

Si vous n'achetez pas cette paire de chaussures, ce petit enfant Chinois n'aura pas de travail et croupira dans la misère.

Que faire face à ce dilemme ?

Vaut-il mieux qu'il soit miséreux et libre ou moins miséreux et esclave ?
Toi, tu es de quelle origine ?
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
Mais son gouvernement conditionne peut-être son mode d'existence en fonction de cette société consumériste qui finit donc, indirectement, par le rendre esclave. Qu'en pensez-vous ?
Les enfants chinois étaient esclaves bien avant cette société consumériste, cela ne s'est pas amélioré ni vraiment empiré, si ce n'est que la Chine exporte dans le monde entier et que ça nous rend complice.
 
Salam Aleykoum,

Si vous achetez cette paire de chaussures, vous aurez contribué à faire travailler un petit enfant Chinois dans des conditions dantesques.

Si vous n'achetez pas cette paire de chaussures, ce petit enfant Chinois n'aura pas de travail et croupira dans la misère.

Que faire face à ce dilemme ?

Vaut-il mieux qu'il soit miséreux et libre ou moins miséreux et esclave ?

C'est aussi vrai pour le paysan afghan qui fait de l'opium.

La Chine n'a qu'à diminuer son budget militaire pour envoyer ses enfants à l'école.

Par contre en achetant des godasses chinoises, les usines ferment dans la province profonde, et donc "Gilet jaunes !".

Il est absurde de faire du commerce avec des pays n'ayant pas les mêmes normes sociales et environnementales, car c'est de la concurrence déloyale, et pourtant je suis libéral.
 
Salam Aleykoum,

Si vous achetez cette paire de chaussures, vous aurez contribué à faire travailler un petit enfant Chinois dans des conditions dantesques.

Si vous n'achetez pas cette paire de chaussures, ce petit enfant Chinois n'aura pas de travail et croupira dans la misère.

Que faire face à ce dilemme ?

Vaut-il mieux qu'il soit miséreux et libre ou moins miséreux et esclave ?
Ce qui est mieux c est
Que ces parents doivent reflechir
A deux fois avant de faire
Drs gosses quand on a rien
 
Kes OTE="etre2en1, post: 16079354, member: 284450"]Les enfants chinois étaient esclaves bien avant cette société consumériste, cela ne s'est pas amélioré ni vraiment empiré, si ce n'est que la Chine exporte dans le monde entier et que ça nous rend complice.[/QUOTE]
Les pays valable sont ceux
Qui sont les pej peuple
 
Ce qui est mieux c est
Que ces parents doivent reflechir
A deux fois avant de faire
Drs gosses quand on a rien
C'est une question intéressante. Faut-il faire des enfants lorsque l'on éprouvera d'énormes difficultés à pouvoir les nourrir et les soigner. Cela fait longtemps que cette question me taraude sans que je ne puisse parvenir à me faire un avis dessus.
 
C'est une question intéressante. Faut-il faire des enfants lorsque l'on éprouvera d'énormes difficultés à pouvoir les nourrir et les soigner. Cela fait longtemps que cette question me taraude sans que je ne puisse parvenir à me faire un avis dessus.

Il ne fraudrait certainement pas mais les enfants représentent souvent pour les pauvres leur seule chànce de s’en sortir, un espoir.

De plus cette pauvreté arrange les entreprises qui ont besoin de main d’oeuvre à bas coût, si les pauvres arrêtent de faire des gosses, qui va occuper les travaux les plus pénibles ? D’autres pauvres qu’on aura importé comme ce fut le cas en europe ou aux etats unis.
 
Pas la peine d’aller jusqu’en Chine, l’Europe aussi a ses esclaves, dans les serres espagnoles, lee s usines textiles portugaises ou bulgares, dans les cuisines de beaux restaurants parisiens et même dans les bureaux, un salarié qui touche le smic à Paris il fait quoi concrètement comme projet ? Rien il travaille juste pour payer ses factures et ses impôts. Techniquement ce n’est pas de l’esclavage mais ça y ressemble.
 
Effectivement le problème est un peu partout et même si on améliore la conditions des enfants du pays X par différents moyens et bien le problème sera transposé à un autre pays, c'est comme les délocalisations, elles sont régulières car dés qu'un pays coûte plus chère qu'un autre (par exemple à cause de l'amélioration du salaire) et/ou qu'il n'y à plus de ressources ( ressources en matières première, ressources en terme de connaissances,....) et bien l'entreprise délocalise car ce qui lui importe c'est le coût moindre pour réaliser un plus grand bénéfice.

Des solutions ne passerons que par une remise en questions de notre manière de vivre au niveau personnel et mondial. On va devoir sortir de notre confort et du schéma dans lequel on se trouve et ce ne sera facile pour personne et cela prendra du temps mais cela pourra rééquilibrer le bien être entre "riche" et "pauvre".

D'un côté l'enfant de X endroit dans ton exemple, le chinois si "on lui dit" je préfère ne pas acheter pour tes conditions de travail soit mais alors il faut vraiment consommer différemment, moins mais avec une qualité durable et de son côté cet enfant peut essayer avec ces collègues et sa famille de trouver petit à petit des solutions pour ne plus dépendre de l'entreprise et créer un genre de coopérative. Quitte à mixer une solution entre le troc à l'ancienne et la vente à petit échelle de produits de meilleure qualité pour débuter.

Mais sommes nous prêt à changer alors qu'on s'inscrit dans une société qui veut nous acheter en nous facilitant la tâche? Pendant que d'autres sont exclaves afin de se nourrir, ils se sacrifient pour le bonheur d'une frange de la population. Et qui nous dit qu'une partie de cette population n'est pas elle même exclave car pour posséder ces produits qui "facilite" la vie bon nombre contractent des prêts à la consommation ( exclave ou pas?), d'autres ne contractent pas de crédit mais ils se tuent au travail parfois avec deux salaires pour offrir ce qu'il y à de "mieux" à leurs proches. Ne serait t'on pas dans une boucle mondiale d'esclavagisme à divers degrés, de manière consciente et inconsciente?
 
Des solutions ne passerons que par une remise en questions de notre manière de vivre au niveau personnel et mondial. On va devoir sortir de notre confort et du schéma dans lequel on se trouve et ce ne sera facile pour personne et cela prendra du temps mais cela pourra rééquilibrer le bien être entre "riche" et "pauvre".

Mais sommes nous prêt à changer alors qu'on s'inscrit dans une société qui veut nous acheter en nous facilitant la tâche?
Vous définissez parfaitement la problématique. Des solutions passeront par une remise en question de notre manière de vivre mais sommes-nous prêts à changer ?

En d'autres termes, nous pouvons débloquer la situation mais le voulons-nous réellement ? Est-on prêt à perdre en confort pour le bien des autres ? C'est là toute la question (et je pense que la réponse est évidente).
 
Vous définissez parfaitement la problématique. Des solutions passeront par une remise en question de notre manière de vivre mais sommes-nous prêts à changer ?

En d'autres termes, nous pouvons débloquer la situation mais le voulons-nous réellement ? Est-on prêt à perdre en confort pour le bien des autres ? C'est là toute la question (et je pense que la réponse est évidente).

C’est une bonne question, malheureusement de mon point de vue, enfin ce qu'il me semble constater c'est que l'intérêt personnel à court et moyens terme, prime plus que l’intérêt de l’ensemble des personnes de la planète pour l'instant, après on peut espérer un changement lent mais progressif au fur et à mesure que l’opinion puisse évoluer vers un bien-être collectif et plus humain.

Il faut que l'on comprenne que ce bien être sera profitable à tous sur le long terme, pour ceux qui ont des enfants, veulent ils que leurs progénitures vivent moins bien et dans la souffrance...

Peut être que justement c'est un confort momentanée qui ne sera peut être pas salutaire pour l'avenir.

Imaginons une crise économique grave ou autre qui impactera l'humain (qui à de grosse chance de se produire et qui se produit déjà ailleurs dans le monde) et que l'on doive drastiquement se serrer la ceinture, mettre moins d'appareils électrique en marche, moins de sortie, etc...

Ne serait ce pas plus difficile à supporter en ayant été "gâté" dans l'opulence, que de commencer à inculquer des valeurs simple de vie, vivre plus modestement (même si on a les moyens de plus, peut être penser à l'investir différemment bien que la majorité n'ont pas les moyens), faire plus avec moins et se réjouir de plaisir moins matérielle par exemple?
 
Tu te soucis des enfants chinois, mais la mentalité chinoise n'est pas la tienne, la culture chinoise n'est pas la tienne.
Pour améliorer la qualité de vie humaine globale il faut s'occuper de son microcosme .
Il faut césser de croire que l'on a le pouvoir de changer le monde, ton monde n'est même pas identique à la vision du monde de l'enfant que tu engendrera..
 
Salam Aleykoum,

Si vous achetez cette paire de chaussures, vous aurez contribué à faire travailler un petit enfant Chinois dans des conditions dantesques.

Si vous n'achetez pas cette paire de chaussures, ce petit enfant Chinois n'aura pas de travail et croupira dans la misère.

Que faire face à ce dilemme ?

Vaut-il mieux qu'il soit miséreux et libre ou moins miséreux et esclave ?
La solution c'est de vaincre militairement et idéologiquement les puissances qui impose un système financier satanique basé sur la riba et qui fait entre autre que la croissance soit impératif et que pour échapper à la baisse tendancielle du taux de profit et donc, il faut sans cesse produire moins cher et donc ente autre faire travailler des esclaves pour ne pas disparaitre et continuer à etre rentable.
 
Haut