En déclarant quil ne sera jamais question déquivalence entre les diplômes publics et les titres délivrés par les écoles privées et que ces établissements devront se contenter du mécanisme de laccréditation, Lahcen Daoudi (voir LEconomiste du 20 février 2012) a réussi à mettre tout le secteur de lenseignement supérieur privé sur son dos. Et surtout, à fédérer toute une profession. Quelques jours auparavant, il avait déjà fait passer le même message à quelques opérateurs, stupéfaits.
Dès le lendemain de la publication de son interview dans LEconomiste, les écoles privées ont été assaillies par les appels des parents, déstabilisés par les propos du ministre. Car, pour ces derniers comme pour le commun des mortels, le processus menant à la reconnaissance des diplômes délivrés par les écoles privées est une matière complexe (voir encadré plus bas). Au ministère, la poignée des cadres de lEnseignement supérieur qui ont «vendu» cette réforme pendant des années aux promoteurs du privé, doivent se sentir aujourdhui gênés par les sorties tonitruantes de leur ministre.
Passé la stupéfaction, cest la colère et lincompréhension qui lemportent aujourdhui chez les opérateurs. Dans la profession, on a du mal à décrypter les déclarations du ministre, encore moins le message qui serait derrière. La riposte sorganise comme nous lavions annoncé dans notre édition du lundi dernier. La Conférence des grandes écoles (2/3 des effectifs du secteur) et les élus représentant le secteur dans les commissions paritaires ont tenu une réunion durgence. Il faut dire que les professionnels ont avec eux la loi portant organisation de lenseignement supérieur qui prévoit explicitement la phase de léquivalence des diplômes délivrés dans le privé.
http://www.leconomiste.com/article/891819-dipl-mes-priv-s-la-temp-te-daoudi
Dès le lendemain de la publication de son interview dans LEconomiste, les écoles privées ont été assaillies par les appels des parents, déstabilisés par les propos du ministre. Car, pour ces derniers comme pour le commun des mortels, le processus menant à la reconnaissance des diplômes délivrés par les écoles privées est une matière complexe (voir encadré plus bas). Au ministère, la poignée des cadres de lEnseignement supérieur qui ont «vendu» cette réforme pendant des années aux promoteurs du privé, doivent se sentir aujourdhui gênés par les sorties tonitruantes de leur ministre.
Passé la stupéfaction, cest la colère et lincompréhension qui lemportent aujourdhui chez les opérateurs. Dans la profession, on a du mal à décrypter les déclarations du ministre, encore moins le message qui serait derrière. La riposte sorganise comme nous lavions annoncé dans notre édition du lundi dernier. La Conférence des grandes écoles (2/3 des effectifs du secteur) et les élus représentant le secteur dans les commissions paritaires ont tenu une réunion durgence. Il faut dire que les professionnels ont avec eux la loi portant organisation de lenseignement supérieur qui prévoit explicitement la phase de léquivalence des diplômes délivrés dans le privé.
http://www.leconomiste.com/article/891819-dipl-mes-priv-s-la-temp-te-daoudi