Bagneux, samedi 4 novembre. Lors de l’arrestation des suspects fin janvier, une jeune prostituée de 15 ans avait été retrouvée par la police endormie dans un appartement loué pour les passes au 11, rue des Tertres. )
Un jeune couple est poursuivi pour avoir dirigé un réseau de prostituées recrutées sur Internet. Deux complices sont également jugés dans cette affaire.
C’est le proxénétisme du XXIe siècle, avec de bien jeunes personnes recrutant prostituées et clients via les réseaux sociaux. Ce lundi, ils seront quatre à comparaître devant la 20e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre pour « proxénétisme aggravé », notamment parce qu’une des prostituées attirées dans le réseau n’avait que 15 ans. Cette jeune fille, la police l’avait découverte endormie dans l’appartement loué pour les passes, au 11, rue des Tertres à Bagneux (Hauts-de-Seine), le jour de l’arrestation des suspects le 24 janvier dernier. Elle avait fugué deux mois plus tôt et se prostituait depuis décembre 2016.
Comme les autres, l’adolescente a été appâtée sur Internet. Elle discutait sur Facebook avec un certain « Cycy la Frappe », qui lui a proposé « un taf à 1 000 € par jour » selon le récit de l’adolescente aux enquêteurs. Rendez-vous fut rapidement pris mais ce sont Alice, Luc et Bryan que la jeune fille a retrouvés pour se faire expliquer le travail et ses conditions : des passes tarifées à 50 € les quinze minutes, 100 € pour une demi-heure, 200 à 250 pour l’heure, préservatifs fournis. Pour le partage des gains, c’est 40 % pour l’adolescente, le reste pour ses nouveaux « amis ».
Une semaine avant de débarquer dans l’appartement de Bagneux, la Brigade de répression du proxénétisme de la police judiciaire parisienne avait été débuté son enquête à partir de la plainte d’une jeune femme de 19 ans prénommée Chelsea. Elle aussi avait fait la connaissance d’Alice et Luc sur Internet. Jusqu’à une rencontre physique et la proposition de travail à Bagneux. La jeune femme a pu échapper aux proxénètes après quelques jours de prostitution.
Les prostituées soumises au chantage
Sauf que « Cycy la Frappe » l’a vite recontactée sur Facebook, menaçant de diffuser des films et des clichés compromettants
Les soi disant réseaux sociaux .
leparisien
Un jeune couple est poursuivi pour avoir dirigé un réseau de prostituées recrutées sur Internet. Deux complices sont également jugés dans cette affaire.
C’est le proxénétisme du XXIe siècle, avec de bien jeunes personnes recrutant prostituées et clients via les réseaux sociaux. Ce lundi, ils seront quatre à comparaître devant la 20e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre pour « proxénétisme aggravé », notamment parce qu’une des prostituées attirées dans le réseau n’avait que 15 ans. Cette jeune fille, la police l’avait découverte endormie dans l’appartement loué pour les passes, au 11, rue des Tertres à Bagneux (Hauts-de-Seine), le jour de l’arrestation des suspects le 24 janvier dernier. Elle avait fugué deux mois plus tôt et se prostituait depuis décembre 2016.
Comme les autres, l’adolescente a été appâtée sur Internet. Elle discutait sur Facebook avec un certain « Cycy la Frappe », qui lui a proposé « un taf à 1 000 € par jour » selon le récit de l’adolescente aux enquêteurs. Rendez-vous fut rapidement pris mais ce sont Alice, Luc et Bryan que la jeune fille a retrouvés pour se faire expliquer le travail et ses conditions : des passes tarifées à 50 € les quinze minutes, 100 € pour une demi-heure, 200 à 250 pour l’heure, préservatifs fournis. Pour le partage des gains, c’est 40 % pour l’adolescente, le reste pour ses nouveaux « amis ».
Une semaine avant de débarquer dans l’appartement de Bagneux, la Brigade de répression du proxénétisme de la police judiciaire parisienne avait été débuté son enquête à partir de la plainte d’une jeune femme de 19 ans prénommée Chelsea. Elle aussi avait fait la connaissance d’Alice et Luc sur Internet. Jusqu’à une rencontre physique et la proposition de travail à Bagneux. La jeune femme a pu échapper aux proxénètes après quelques jours de prostitution.
Les prostituées soumises au chantage
Sauf que « Cycy la Frappe » l’a vite recontactée sur Facebook, menaçant de diffuser des films et des clichés compromettants
Les soi disant réseaux sociaux .
leparisien