On disait dejà " fuck " au moyen-âge.

Mims

Date limite de consommation : 26/01/2033
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Le juron « fuck » apparait pour la première fois dans un document juridique anglais de 1310.



A moins d’être Mia Frye ou Jean-Claude Van Damme, on n’emploie pas « fuck » très souvent, mais ce juron fait partie intégrante de nos vies pour peu qu’on regarde des films ou des séries en VO, qu’on écoute de la musique en anglais ou qu’on traîne sur Twitter. Donc tous les jours en fait, sauf si vous avez 90 ans. « Fuck », c’est le petit mot qu’on trouve rigolo, plus vulgaire que notre traditionnel ******, puisqu’il équivaut à « baiser » ou « foutre » (oui, exceptionnellement, j’ai le droit d’écrire des insanités et j’en profite. Fuck the world).

Paul Booth, professeur émérite en histoire médiéval, a découvert par hasard ce qu’il considère comme la première apparition écrite du mot « fuck » dans des documents juridiques qui datent de 1310. En ces temps moyenâgeux, un homme est sur le point de devenir hors-la-loi. On le surnomme alors : Roger Fuckebythenavele. Ce qu’on pourrait approximativement traduire par « Roger Baisé du Nombril ». Mais si, rappelez-vous vos cours de français en cinquième : au Moyen-Age, les noms de famille correspondent au lieu d’habitation, au métier, ou encore à un défaut physique.
Paul Booth a deux théories pour expliquer ce surnom. Il a déclaré au Dailymail « Soit cela se réfère à de piètres performances sexuelles, soit au fait qu’il était tellement stupide qu’il pensait que c’est de cette façon qu’on fait l’amour. » On ne saura jamais ce qui a valu à ce pauvre Roger ce surnom, mais il prouve que « fuck » faisait déjà parti du langage courant.


Le terme « fuck » est devenu commun dans les écrits à la fin du XVème siècle, avant de se faire plus rare au XVIIIème siècle quand il a commencé à être considéré comme trop vulgaire pour être écrit et était réservé au bas peuple. Il s’est même retrouvé banni du dictionnaire d’Oxford. Aux Etats-Unis, il faudra attendre que Grove Press obtiennent l’autorisation légale de publier L’amant de lady Chatterley sans le censurer pour voir à nouveau « fuck » imprimé.
 
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