Disparition de Jeff Beck : le dernier riff d’un des plus grands guitaristes au monde

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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La guitare électrique est en deuil. Et la Stratocaster Fender pleure. La guitare de Jeff Beck est orpheline depuis mardi 10 janvier, jour où le guitariste britannique a été emporté par « une méningite bactérienne », a indiqué son entourage. Il avait 78 ans.


Pour beaucoup, Jeff Beck est une légende. La jeune génération le connaît sans doute moins. Pourtant, il en a suscité des vocations de guitaristes qui ont fait saigner leurs doigts sur des six cordes électriques.

Geoffrey Arnold Beck est né le 24 juin 1944 dans la banlieue de Londres. Gamin, il chante dans une chorale à l’église. Ado, il tâte un peu de la guitare.

Il écoute Les Paul, B. B. King et Cliff Gallup. Les années passent. Après des petits boulots, notamment comme peintre automobile, il fait la rencontre d’un certain Jimmy Page. La suite, les amoureux du rock la connaissent par cœur.


Un technicien de génie​

À la fin des années 1960, c’est l’envol des Yardbirds, dans lequel un certain Eric Clapton a joué, avant de claquer la porte et d’être remplacé par Jeff Beck. En 1966, Jeff se barre à son tour.

Il fonde un groupe qui porte son nom, avec d’autres grandes pointures, le chanteur Rod Stewart et le guitariste rythmique Ron Wood, oui celui des Stones. En 1972, il crée un trio hard-rock dont pas grand monde ne se souvient aujourd’hui, Beck Bogert and Appice. Le BBA dans lequel le guitariste donnait l’impression de faire parler sa guitare grâce à un tuyau reliant sa bouche à l’instrument de musique !

Jeff Beck était un excellent musicien et un technicien de génie, toujours en quête d’un nouveau son. Quitte à le triturer, l’étirer, le muscler. Même le grand Jimi Hendrix était impressionné par le jeu de Jeff Beck et ses expérimentations : distorsion, feedback et fuzz box.


Sa guitare voyageait.............​


 
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