ce que dit le coran quand au mariage des hommes et des femmes musulmans avec des non musulmans

salam eleykoum

bismilleh;

le poste de @luciecrn (devenir musulmane) m'a illucidé sur une question (ou plutot sur ce que boulbil (ortho du pseudo??) a écrit suite à mon poste) que jusque là,j'avais lue que des hadiths dessus et bien que je lis sourate bakara sobhanallah ca passé inaperçue (bon je la lis pas non plus tout les jours lol ) bref


je me suis penché sur ce que dit vraiment le coran et!!!!



Ce que dit le Coran quant au mariage des hommes et des femmes musulmans avec des non musulmans


En conclusion, il ressort de l’ensemble de l’analyse de ce verset que c’est l’union entre les musulmans, hommes et femmes, avec les polythéistes qui est formellement interdite par le Coran. Le verset concernant le mariage entre musulmans hommes ou femmes et les croyants des autres religions implique des règles qui sont identiques et complètement égalitaires sur le plan de leur formulation coranique. Mais, force est de constater qu’il existe une unanimité juridique concernant l’interdiction du mariage d’une musulmane avec un Juif ou un Chrétien, alors que nulle part dans le Coran il n’y a une prescription qui justifie cette discrimination.
Asma Lamrabet

Pour aller plus loin sur la place de la femme au sein du message coranique, le lecteur pourra se reporter à l'ouvrage " Le souffle féminin du message coranique " publié aux Éditions Les Cahiers de l'Islam.


Il va sans dire que l’union conjugale entre une musulmane et un non musulman représente l’un des grands sujets tabou des débats sur l’islam.
Selon un consensus quasi général et religieusement hermétique, il est formellement interdit pour une musulmane de contracter mariage avec un non musulman et ce quel que soit la religion de ce dernier. Tandis qu’il est permis pour le musulman de se marier avec une non musulmane, notamment chrétienne ou juive, ces dernières étant considérées par la tradition scolastique islamique comme appartenant aux « gens du Livre »[1].
Que dit donc le Coran et comment y est traitée cette question du mariage des musulmans et des musulmanes avec ceux qui n’appartiennent pas à cette même religion ?
Il y a dans le Coran, un seul verset qui parle de ce sujet de façon évidente. Ce verset, est sans conteste, le verset principal définissant la prescription concernant le mariage avec une certaine catégorie de non musulmans.

« N’épousez pas les femmes idolâtres (al mouchrikate) tant qu’elles ne sont pas des croyantes (hata you’mina). Une esclave croyante est préférable à une idolâtre libre même si celle-ci a l’avantage de vous plaire. N’épousez pas les hommes idolâtres (al mouchrikine) tant qu’ils ne sont pas des croyants (hata you’minou). Un esclave croyant est préférable à un idolâtre, même si ce dernier a l’avantage de vous plaire ; Car ceux-ci (les négateurs) vous convient à l’enfer alors que Dieu, par Sa Grâce, vous invite au paradis et à l’absolution de vos péchés. Dieu décrit avec clarté Ses versets aux êtres humains afin de les amener à réfléchir » Coran 2 ;221.
 
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Ce verset est tout à fait clair quant à l’injonction coranique prohibant le mariage entre les croyants - hommes ou femmes – et ceux ou celles qui, à l’époque, étaient désignés par le terme de « mouchrikine », autrement dit des polythéistes.
Il faudrait tenir compte du fait que cette prescription avait tout son sens à l’époque où, faudrait t-il le rappeler, les polythéistes (al mouchrikine) s’étaient engagés dans une guerre sans merci contre les croyants musulmans. Il est à rappeler aussi que les polythéistes représentaient la caste des nantis de l’époque, qui vivaient dans l’opulence et les fastes d’une richesse qui frisaient l’indécence et dont le mode de vie était justement fortement remis en question par l’impartialité et l’équité des nouvelles valeurs sociales imposées par l’éthique islamique.

Le Coran, semble comprendre qu’il puisse y avoir des affinités entre un croyant ou une croyante et une personne polythéiste, mais recommande fortement d’éviter une telle alliance. C’est ainsi que le verset semble inciter les musulmans, hommes et femmes, à préférer les humbles esclaves croyants aux riches et arrogants polythéistes, même si dans leurs apparences ils pouvaient être plus attirants que les pauvres esclaves.
Cette allusion aux « esclaves », hommes ou femmes, est assez révélatrice des valeurs morales que tentait d’inculquer la Révélation coranique. D’abord, tout en « tolérant » l’état de fait d’une situation universelle où l’esclavage était chose courante, le Coran tentait parallèlement de briser les premières chaines de la hiérarchie sociale, en préférant ces « pauvres » esclaves croyants à ceux qui vivaient dans l'insolence de la richesse et les fastes de l’élite de l’époque.

En se mariant avec les esclaves, malgré leur situation de précarité sociale, l’islam incitait les musulmans à évaluer les personnes au-delà de leur statut social et, de là, à rééquilibrer les disparités voulues par le système ethnico tribal de l’époque. D’autre part, il fallait protéger les nouveaux croyants des exactions portées par les polythéistes qui voyaient dans cette nouvelle religion un danger pour leurs propres intérêts. Le Coran exhorte les musulmans et les musulmanes à s’unir avec des croyants, qui comme eux, avaient cette conscience de la foi et de la justice sur terre. Il s’agissait d’éviter à tout prix le mariage avec des polythéistes qui s’acharnaient à renier et à combattre une religion qui, incontestablement, était en faveur des plus démunis et des opprimés sur terre.

Les musulmans et les musulmanes étaient donc invités à s’unir avec ceux qui, comme eux, étaient dans cette croyance en un Dieu transcendant, symbole d’un monothéisme épuré de toutes les divinités matérielles et de toutes les injustices. Le verset en question stipule donc qu’il est permis aux hommes musulmans et aux femmes musulmanes de contracter mariage avec des croyants (mou’minine) et de s’abstenir d’épouser des polythéistes (mouchrikine). Notons, tout d’abord, l’approche totalement égalitaire du verset envers les hommes et les femmes et qui ne prête à aucune confusion. L’injonction est parfaitement égalitaire et interpelle hommes et femmes d’une façon strictement équivalente.

En contrepartie, ce qui est sujet à débat et qui n’est pas clairement défini par le verset, c’est bien le concept du croyant et de la croyante avec lesquels les musulmans et les musulmanes sont autorisés à s’unir.



De quels « croyants » s’agissait –il ? S’agissait-il de ceux qui venaient uniquement d’embrasser l’islam ? Ou bien s’agissait –il de la croyance dans le sens large du mot, la croyance en un Dieu et en une Révélation monothéiste, ce qui inclut normalement les croyants des autres monothéismes?

Il est vrai que le verset présente des latitudes importantes quant à l’interprétation que l’on pourrait en soutirer. Mais quelle que soit cette interprétation, une chose est au moins évidente dans cette prescription coranique, c’est le fait que ce qui vaut pour les hommes musulmans vaut pour les femmes musulmanes.
 
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Or, ce n’est pas du tout ce qui ressort des différentes compilations d’exégèses islamiques. En effet, quand on parcourt les différents commentaires coraniques classiques, on est assez étonnés de constater qu’à travers un consensus établi, cette notion de « croyants et croyantes » a été perçue différemment selon qu’il s’agissait d’hommes musulmans ou de femmes musulmanes.


En effet, l’ensemble des commentaires classiques, se sont plutôt attardés sur la première partie du verset qui interpelle les hommes musulmans et les débats divergents se sont surtout focalisés autour des concepts de « femme croyante » et de « femme polythéiste » avec laquelle un musulman était légalement autorisé à s’unir[2].
L’exégète Ibn Kathir commence son commentaire sur ce verset, par définir « les polythéistes » en précisant qu’il s’agissait des personnes appartenant à ceux qui adoraient les idoles (abadatou al assnam)[3].

La majorité des exégèses, aussi bien classiques que contemporaines, vont donc détailler avec force la première partie de ce verset qui interpelle les hommes musulmans en ne prêtant finalement que très peu d’attention à la deuxième partie où il est question du même cas, à savoir, celui concernant les femmes musulmanes.

C’est ainsi que l’on constate que les commentateurs vont stipuler que les hommes musulmans sont autorisés à épouser les femmes appartenant « aux gens du livre » (ahl al kitab), à savoir chrétiennes ou juives et qui sont considérées – par la majorité de ces mêmes commentateurs - comme appartenant à la grande communauté des croyants. La majorité des exégètes vont étayer leur argumentaire par le fait que ce verset a, en fait, était légitimé par un autre verset qui confirme la permission donnée aux hommes musulmans à se marier avec les chrétiennes ou les juives et qui, en passant, exclut ces dernières de la notion d’incroyance ou Kufr affirmée par d’autres savants [4].


En effet, le verset auquel font allusion ces différents commentateurs dit ce qui suit « Pour ce qui est du mariage, il vous est permis de vous marier aussi bien avec d’honnêtes musulmanes qu’avec d’honnêtes femmes appartenant à ceux qui ont reçu les Écritures avant vous, à condition de leur verser leur dot, de vivre avec elles en union régulière, loin de toute luxure et de tout concubinage » Coran 5 ;5.

Ce verset semble, pour la majorité des exégètes, clore le débat sur « l’incroyance » des chrétiens ou juifs et les innocente aussi bien du concept de l’incroyance que de celui du polythéisme Shirk. L’exégète Ibn Achour, s’étendra un peu plus dans son commentaire en précisant que ce qui est définitivement interdit pour les musulmans hommes ou femmes se sont bien les polythéistes (el mouchrikine) alors que les personnes appartenant aux autres religions monothéistes ne sont pas citées de façon évidente. Il lui semble par ailleurs que le concept de polythéiste n’a pas de contenu clair, même s’il conclut à l’instar des autres savants que le mariage est autorisé pour les musulmans avec les chrétiennes et les juives [5].


Cependant, d’autres commentateurs vont tenter de justifier cette interdiction par un autre verset qui affirme ce qui suit : « O vous qui croyez ; quand les croyantes se présentent en réfugiées – Muhajirates – auprès de vous, mettez leur foi à l’épreuve – famtahinouhouna-, bien que Dieu soit le mieux Informé de la sincérité de leur foi. Si vous êtes convaincus qu’elles sont de vraies croyantes, ne les renvoyez pas aux infidèles (kufars) car elles ne sont plus licites pour eux ni eux licites pour elles… » Coran 60 ; 10
Or le contexte de révélation de ce verset et son sens général sont très loin du cas du mariage avec les non musulmans. En effet, l’exégèse classique rapporte que ce verset a été révélé lorsque deux hommes du clan des polythéistes de Quraish sont venus réclamer le retour de leur sœur, convertie à l’islam, Oum Keltoum Bint Aqabah qui avait émigré à Médine afin d’y rejoindre la communauté musulmane[8]. Il y a lieu de rappeler ici qu’à cette époque le prophète avait scellé un pacte d’entente, pacte d’al-Hudaybya, avec la tribu ennemie de Quraish. Parmi les clauses de ce pacte, qui préconisa la cessation de la guerre durant dix ans, il a été stipulé que, durant cette période, tout Quraychite qui irait rejoindre le prophète à Médine, sans la permission d’un tuteur légal, devra être extradé vers La Mecque.
 
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Oum Keltoum qui s’était convertie seule parmi toute sa famille et qui a du fuir un environnement des plus hostile, adjura le prophète de ne pas la rendre aux siens, afin de ne pas avoir à revivre leur traitement injuste envers elle [9]. Le verset fut donc révélé afin d’empêcher l’extradition des femmes qui s’étaient converties à l’islam et afin de ne pas les exposer aux représailles de leurs familles respectives. C’est ainsi que le prophète refusa de remettre les femmes exilées au clan de l’ennemi, tandis que l’accord fut maintenu pour les hommes.

Comme on le constate, ce verset ne fait nullement allusion à un quelconque mariage avec des non musulmans mais répond plutôt à des exigences stratégiques de protection des femmes qui s’étaient converties à l’islam contre le gré de leur famille et qui avaient volontairement demandé la protection du prophète. La contradiction que l’on peut relever dans ces commentaires classiques, réside dans le fait que, selon ces savants, les femmes musulmanes ne doivent pas s’unir avec des « incroyants », ces derniers incluant les hommes chrétiens et juifs, alors que pour les hommes musulmans, les chrétiennes et les juives sont considérées comme des croyantes. Comment peut-on considérer que, dans une même communauté chrétienne ou juive, les hommes soient considérés comme des incroyants alors que les femmes, de ces mêmes communautés, devraient être croyantes ?

Les savants contemporains, devant l’absence de preuves évidentes quant à l’interdiction du mariage des musulmanes avec les personnes appartenant aux autres religions monothéistes, justifient leurs affirmations par la « faiblesse naturelle » des femmes musulmanes qui sous l’influence « néfaste » de leurs maris chrétiens ou juifs peuvent être « déviées » du chemin de l’islam, ce qui va nécessairement retentir sur l’éducation des enfants. Alors que l’homme musulman peut avoir de l’ascendant sur son épouse chrétienne ou juive et garder intacte sa foi et préserver celle de ses enfants. Cette supposition généralisée n’étant pas toujours vraie et la « force » ou la « faiblesse » des convictions religieuses n’étant pas inhérente au sexe de la personne mais plutôt à sa personnalité et à ses traits de caractère.

En fait, l’argumentaire n’est pas convaincant, car si le verset comme il est interprété unanimement aujourd’hui interdit le mariage entre une musulmane et un chrétien ou juif alors il est interdit pour l’homme musulman aussi. Mais comme le montre de nombreux versets et l’éthique globale de l’islam, les chrétiens et les juifs sont considérés à l’unanimité comme étant des croyants appartenant aux religions révélées et ce même s’il existe des divergences ayant trait au dogme et à la philosophie théologique. En conclusion, il ressort de l’ensemble de l’analyse de ce verset que c’est l’union entre les musulmans, hommes et femmes, avec les polythéistes qui est formellement interdite par le Coran.


Le verset concernant le mariage entre musulmans hommes ou femmes et les croyants des autres religions implique des règles qui sont identiques et complètement égalitaires sur le plan de leur formulation coranique. Mais, force est de constater qu’il existe une unanimité juridique concernant l’interdiction du mariage d’une musulmane avec un Juif ou un Chrétien, alors que nulle part dans le Coran il n’y a une prescription qui justifie cette discrimination.
La question qui reste à poser est comment pourrait-on aujourd’hui, dans ce chaos conceptuel, culturel et mondialisé, catégoriser les personnes selon leur foi, leur appartenance religieuse ou culturelle ? A quoi reconnaît –on un musulman, un croyant, un chrétien, un juif, un polythéiste ? Et que dire de tous ceux qui tout en appartenant à une culture religieuse donnée - dont beaucoup de musulmans - se déclarent en leur âme et conscience athées ou agnostiques ?
 
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Que dire des personnes de culture musulmane qui se marient entre eux et qui dans certains cas ne partagent comme héritage religieux que le nom de famille et certaines traditions culturelles festives ? Alors qu’un non musulman qui doit se marier avec une musulmane de culture doit prouver, le plus souvent, en « apparence » son islam pour « sauver la face » alors que le reste n’est que façade et imposture. Il est vrai que les mariages dits « mixtes », peuvent comporter plus de risques de mésententes du fait des différences culturelles et ou religieuses et qui à un certain moment de la vie, peuvent entraver l’équilibre de la vie commune. Mais cela reste inhérent à tous les mariages, l’essentiel étant d’essayer d’atteindre cette communion intellectuelle et spirituelle dont la principale force reste le respect mutuel.
C’est de cela qu’il s’agit, malgré toutes les différences et les problèmes qui peuvent surgir lors d’une vie commune, c’est fondamentalement le respect mutuel qui fera en sorte que règne la sérénité partagée et l’harmonie d’un amour dont la force majeure restera, encore et toujours le respect de l’autre, de ses convictions et de ses traditions.
Il ne s’agit en aucun cas ici d’inciter les jeunes musulmanes à faire fi de certaines traditions qui veulent, à bon escient, préserver leur héritage spirituel familial, mais il s’agit plutôt de ne plus rester enfermés dans les non dits et des pratiques sociales hypocrites voire parfois injustes.

Il faudrait avoir le courage intellectuel d’aborder ce genre de sujets au sein des débats sur l’islam afin d’éviter la souffrance morale et la culpabilité qui rongent le cœur de beaucoup de jeunes musulmans d’aujourd’hui, notamment ceux qui vivent en Occident et qui sont par la force des choses plus confrontés à ce genre de rencontres dans leur vie personnelle.
Il faudrait que ces jeunes musulmans et musulmanes, à l’heure de choisir leur conjoint, le fassent dans la sérénité et la clairvoyance d’une responsabilité assumée et partagée de part et d’autre.

C’est ce débat qui fait défaut dans nos sociétés musulmanes d’aujourd’hui où les impensés et le conformisme social ont pris le dessus sur l’honnêteté intellectuelle et spirituelle. Or, il s’agit de ne plus se masquer la face et de se cacher derrière des forteresses identitaires improbables mais bien de prendre le risque de regarder les choses en face et d’accepter de voir que le monde a profondément évolué et de savoir que pour préserver la spiritualité des cœurs il faudrait se préserver des hypocrisies et des duplicités sociales qui ont miné notre mode de vie actuel.

Il faudrait savoir revenir, à travers un débat serein et loin des exacerbations émotives, sur le contenu du verset qui parle du mariage interreligieux, à ses finalités et à sa morale. Revenir au sens vrai et profond des concepts tels que croyants, croyantes et gens du Livre…Revenir à ce que ces concepts ont à nous dire aujourd’hui dans nos sociétés globalisés et pluriculturelles …Il faudrait savoir revenir à la valeur intrinsèque et à l’élan spirituel initial qui sous tend ce verset et qui prône avant tout la sincérité, l’honnêteté du cœur et le respect mutuel, comme fondements incontournables de toute union conjugale.

Wa Allah a’alam .
 
Salam

Si le mariage entre un musulman et une vertueuse des Gens du Livre était permis, concernant les chrétiennes ce n'était pas celles qui adhèrent à la Trinité et à la croyance d'un fils de Dieu, car non seulement en deux versets Allah les réfutes, mais à l'époque du Prophète au-delà des catholiques il y avait d'autres groupes de chrétiens qui étaient proches des musulmans quant à l'unicité d'Allah. De nos jours ce mariage est interdit.
 

typologie

aedem sed aliter
Bladinaute averti
l'une des pire injustice en islam et de rendre une chose licite illicite et inversement

59 قُلْ أَرَأَيْتُم مَّا أَنزَلَ اللَّهُ لَكُم مِّن رِّزْقٍ فَجَعَلْتُم مِّنْهُ حَرَامًا وَحَلَالًا قُلْ آللَّهُ أَذِنَ لَكُمْ أَمْ عَلَى اللَّهِ تَفْتَرُونَ
Que dites-vous de ce qu'Allah a fait descendre pour vous comme subsistance et dont vous avez alors fait des choses licites et des choses interdites? - Dis: «Est-ce Allah qui vous l'a permis? Ou bien forgez vous (des mensonges) contre Allah?»
60 وَمَا ظَنُّ الَّذِينَ يَفْتَرُونَ عَلَى اللَّهِ الْكَذِبَ يَوْمَ الْقِيَامَةِ إِنَّ اللَّهَ لَذُو فَضْلٍ عَلَى النَّاسِ وَلَكِنَّ أَكْثَرَهُمْ لَا يَشْكُرُونَ
Et que penseront, au Jour de la Résurrection, ceux qui forgent le mensonge contre Allah?
- Certes, Allah est Détenteur de grâce pour les gens, mais la plupart d'entre eux ne sont pas reconnaissants.
 

Zaheer73

Si tu n'as pas de pudeur, fais ce qu'il te plait
VIB
Un aya interdit tout zawaj entre musulman(e)s et associateurs, plusieurs autre ayat définis qui sont ces associateurs. Plusieurs ayat défini qui sont les croyants.
Donc on peut facilement en déduire que ces zawaj sont proscrits. Dire qu'il y a consensus quand à sa liceité est un mensonge.
Le Qoran nous apprend aussi qu'on peut être musulman sans être croyant...
 
Salam

Si le mariage entre un musulman et une vertueuse des Gens du Livre était permis, concernant les chrétiennes ce n'était pas celles qui adhèrent à la Trinité et à la croyance d'un fils de Dieu, car non seulement en deux versets Allah les réfutes, mais à l'époque du Prophète au-delà des catholiques il y avait d'autres groupes de chrétiens qui étaient proches des musulmans quant à l'unicité d'Allah. De nos jours ce mariage est interdit.
Éleykoum Salam
Quand on parle des gens du livre on parle de la thora l'évangile et le coran
Pas les gens qui suivent la bible ou le nouveau testament donc bien de l'ancien et tu a raison tu a relevé un point important

Du vivant de jésus personne faisait la croix et si jésus aurait voulu que les chrétiens fassent la croix il aurait signalé avant sa mort donc invention par les hommes et associations donc oui le coran ne parle pas de ces chrétien là car il associent dieu/jésus et le st esprit et attributs à dieu un fils

Ô Allah relem
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
Éleykoum Salam
Quand on parle des gens du livre on parle de la thora l'évangile et le coran
Pas les gens qui suivent la bible ou le nouveau testament donc bien de l'ancien et tu a raison tu a relevé un point important

Du vivant de jésus personne faisait la croix et si jésus aurait voulu que les chrétiens fassent la croix il aurait signalé avant sa mort donc invention par les hommes et associations donc oui le coran ne parle pas de ces chrétien là car il associent dieu/jésus et le st esprit et attributs à dieu un fils

Ô Allah relem
Le Coran parle des chrétiens et des juifs...😁
Apres, un musulman peut considéré qu'un chrétien n'est pas un bon chrétien, tout comme il y a des musulmans qui ne sont pas de bons musulmans, ça n'empêche qu'ils sont musulmans... donc les autres restent aussi des "gens du livre"...😊
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
Cela étant, c'est vrai que les avis personnels divergent.
Cependant, ce n'est pas ce type de mariage qui manque là où je vis.😊
 
Le Coran parle des chrétiens et des juifs...😁
Apres, un musulman peut considéré qu'un chrétien n'est pas un bon chrétien, tout comme il y a des musulmans qui ne sont pas de bons musulmans, ça n'empêche qu'ils sont musulmans... donc les autres restent aussi des "gens du livre"...😊
ne prend pas mes dires pour une attaque personnel on parle des lois divine
Je ne critique pas en mal désolé si ça ta vexé mais on parle islam tu comprend? Je vais pas ignoré les textes du coran ou encore les travestir pour te faire plaisir tu comprend?
Cela étant, c'est vrai que les avis personnels divergent.
Cependant, ce n'est pas ce type de mariage qui manque là où je vis.😊
Justement là on parle pas d'avis personnel mais de la parole divine
Et tu a raison tout les mariages mixtes musulmans / chrétiens ce sont des chrétiens du nouveau testament que j'ai vu Perso
Et je répète je ne juge pas on discute sur le sujet 😉
 
salam eleykoum

bismilleh;

le poste de @luciecrn (devenir musulmane) m'a illucidé sur une question (ou plutot sur ce que boulbil (ortho du pseudo??) a écrit suite à mon poste) que jusque là,j'avais lue que des hadiths dessus et bien que je lis sourate bakara sobhanallah ca passé inaperçue (bon je la lis pas non plus tout les jours lol ) bref


je me suis penché sur ce que dit vraiment le coran et!!!!



Ce que dit le Coran quant au mariage des hommes et des femmes musulmans avec des non musulmans



Asma Lamrabet

Pour aller plus loin sur la place de la femme au sein du message coranique, le lecteur pourra se reporter à l'ouvrage " Le souffle féminin du message coranique " publié aux Éditions Les Cahiers de l'Islam.


Il va sans dire que l’union conjugale entre une musulmane et un non musulman représente l’un des grands sujets tabou des débats sur l’islam.
Selon un consensus quasi général et religieusement hermétique, il est formellement interdit pour une musulmane de contracter mariage avec un non musulman et ce quel que soit la religion de ce dernier. Tandis qu’il est permis pour le musulman de se marier avec une non musulmane, notamment chrétienne ou juive, ces dernières étant considérées par la tradition scolastique islamique comme appartenant aux « gens du Livre »[1].
Que dit donc le Coran et comment y est traitée cette question du mariage des musulmans et des musulmanes avec ceux qui n’appartiennent pas à cette même religion ?
Il y a dans le Coran, un seul verset qui parle de ce sujet de façon évidente. Ce verset, est sans conteste, le verset principal définissant la prescription concernant le mariage avec une certaine catégorie de non musulmans.

« N’épousez pas les femmes idolâtres (al mouchrikate) tant qu’elles ne sont pas des croyantes (hata you’mina). Une esclave croyante est préférable à une idolâtre libre même si celle-ci a l’avantage de vous plaire. N’épousez pas les hommes idolâtres (al mouchrikine) tant qu’ils ne sont pas des croyants (hata you’minou). Un esclave croyant est préférable à un idolâtre, même si ce dernier a l’avantage de vous plaire ; Car ceux-ci (les négateurs) vous convient à l’enfer alors que Dieu, par Sa Grâce, vous invite au paradis et à l’absolution de vos péchés. Dieu décrit avec clarté Ses versets aux êtres humains afin de les amener à réfléchir » Coran 2 ;221.
Si tu te fis aux traductions alors on peut rendre esclave une femme croyante?
Tu valides @Khoulood ?
 
Du vivant de jésus personne faisait la croix et si jésus aurait voulu que les chrétiens fassent la croix il aurait signalé avant sa mort donc invention par les hommes et associations donc oui le coran ne parle pas de ces chrétien là car il associent dieu/jésus et le st esprit et attributs à dieu un fils

Le Coran dit que ceux qui disent... sont des mécréants. Le Coran parle aussi de l'invention monacale chez eux.
 
Du vivant de jésus personne faisait la croix et si jésus aurait voulu que les chrétiens fassent la croix il aurait signalé avant sa mort donc invention par les hommes et associations

Du vivant du Prophète saws au début il faisait tarawit à la mosquée tout seul puis comme il a vu que les musulmans venaient de plus en plus à la mosquée pour l'imiter, alors pour que cela ne devienne pas une obligation il a préféré le faire chez lui. De nos jours on le voit bien que les mosquées sont remplies pour tarawit. Omar n'a-t-il dit que cela était une bonne "innovation" ? Les chrétiens ont innové et les musulmans aussi. Dans les religions l'innovation est une constante. La racine du DIN est unique mais au fur et à mesure se forment les branches et de celles-ci les feuilles denaturant la racine.
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
ne prend pas mes dires pour une attaque personnel on parle des lois divine
Je ne critique pas en mal désolé si ça ta vexé mais on parle islam tu comprend? Je vais pas ignoré les textes du coran ou encore les travestir pour te faire plaisir tu comprend?
pas d'inquiétude, je ne suis absolument pas "vexé". Pourquoi le serais-je? Ça fait plus d'un quart de siècle que je ne suis plus chrétien, donc je ne vois aucune attaque personnelle quand on parle des chrétiens.😊

Justement là on parle pas d'avis personnel mais de la parole divine
Et tu a raison tout les mariages mixtes musulmans / chrétiens ce sont des chrétiens du nouveau testament que j'ai vu Perso
Et je répète je ne juge pas on discute sur le sujet 😉
Désolé, il y a la parole considérée divine par les musulmans, et il y a les interprétations de cette parole. Et les interprétations sont toujours plus ou moins personnelles.
Ce sont également des musulmans sûrs de leurs interprétations qui valident le mariage entre un musulman et une chrétienne ou une juive. Raison pour laquelle je disais que les avis divergent sur la question, chacun estimant qu'il est ancré dans la parole de dieu en défendant l'un ou l'autre avis.😊

Qu'appelles-tu "chrétiens du nouveau testament"?
 

origami

Et sinon, tu as d'autres projets dans la vie ?
VIB
Le Coran parle des chrétiens et des juifs...😁
Apres, un musulman peut considéré qu'un chrétien n'est pas un bon chrétien, tout comme il y a des musulmans qui ne sont pas de bons musulmans, ça n'empêche qu'ils sont musulmans... donc les autres restent aussi des "gens du livre"...😊
Le coran dit de ne pas se marier avec les associateurs. Les catholiques et la majorité des chretiens actuels le sont.

A l’époque il y avait également des chrétiens Unitariens qui n’adhéreraient pas au divers concils qui ont eu lieu.

je te laisse un peu de lecture.


et petit clin d’œil à @Ebion ;)

l'intérêt du document transmis par 'Abd al-Jabbar est de faire connaître l'existence de communautés judéo-chrétiennes, vraisemblablement de type ébionite, jusqu'au vie siècle en Syrie[78]. Ce document permet d'établir par ailleurs que l'islam des origines a eu des contacts avec des communautés judéo-chrétiennes ébionites[25]. »
 
A

AncienMembre

Non connecté
Comme une ou un esclave peuvent être croyants et même exister avec ce statut dans la religion ...
Je suis pas sur d'avoir compris ton message.

Tu veux dire qu'on ne peut être esclave et musulman ? Pourtant beaucoup des premiers convertis étaient esclaves justement... même je des musulmans fortunés les rachetaient pour leur rendre leur liberté. Et l'islam n'a pas aboli l'esclavage, il y avait donc pendant longtemps des esclaves musulmans et même au 20e siècle et au Maroc notamment.


'Marrakech a été le plus important marché d’esclaves au Maroc: à la fin du xixe siècle, on y vendait entre 7000 et 8000 esclaves par an[74]. La plupart des esclaves venaient de la bande sub-sahelienne. Le dernier marché aux esclaves du Maghreb est fermé au Marocsous protectorat français en 1920. L’esclavage a été légalement aboli deux ans plus tard[75].'

 
A

AncienMembre

Non connecté
Salam

Si le mariage entre un musulman et une vertueuse des Gens du Livre était permis, concernant les chrétiennes ce n'était pas celles qui adhèrent à la Trinité et à la croyance d'un fils de Dieu, car non seulement en deux versets Allah les réfutes, mais à l'époque du Prophète au-delà des catholiques il y avait d'autres groupes de chrétiens qui étaient proches des musulmans quant à l'unicité d'Allah. De nos jours ce mariage est interdit.

Sans vouloir débattre vraiment la dessus, pour moi faire ma discutions entre les chrétiens 'trinitaires' c'est comme faire la distinction en sunnites et shiites.. si pour toi les shiites ne sont pas musulmans ok... Je comprends à la rigueur, ben c'est pareil à mon sens pour les trinitaires. Ils restent des gens du livre.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Le coran dit de ne pas se marier avec les associateurs. Les catholiques et la majorité des chretiens actuels le sont.

A l’époque il y avait également des chrétiens Unitariens qui n’adhéreraient pas au divers concils qui ont eu lieu.

je te laisse un peu de lecture.


et petit clin d’œil à @Ebion ;)

l'intérêt du document transmis par 'Abd al-Jabbar est de faire connaître l'existence de communautés judéo-chrétiennes, vraisemblablement de type ébionite, jusqu'au vie siècle en Syrie[78]. Ce document permet d'établir par ailleurs que l'islam des origines a eu des contacts avec des communautés judéo-chrétiennes ébionites[25]. »
Donc justement les textes auraient été plus explicites...
 
Sans vouloir débattre vraiment la dessus, pour moi faire ma discutions entre les chrétiens 'trinitaires' c'est comme faire la distinction en sunnites et shiites.. si pour toi les shiites ne sont pas musulmans ok... Je comprends à la rigueur, ben c'est pareil à mon sens pour les trinitaires. Ils restent des gens du livre.

« Les Juifs disent : “Uzayr est fils d’Allah” et les Chrétiens disent : “Le Christ est fils d’Allah”. Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu’Allah les anéantisse ! Comment s’écartent-ils (de la vérité) ? Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ fils de Marie, comme Seigneurs en dehors d’Allah, alors qu’on ne leur a commandé que d’adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part Lui ! Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu’ils [Lui] associent » [sourate At-Tawba :30-31]

« Certes sont mécréants ceux qui disent : “Allah, c’est le Messie, fils de Marie ! ” » [sourate Al-Maida :17 et 72]

« Ce sont certes des mécréants, ceux qui disent : “En vérité, Allah est le troisième de trois.” » [sourate Al-Maida :73]
 
A

AncienMembre

Non connecté
@magicnanou ...

En fait je ne comprends pas trop le fond de ta question.

Est-ce pq les hommes peuvent et les femmes non ? Ou est pq pas avec qqn qui n'est pas du livre ?

Au delà de l'analyse fournie qui pour moi est un peu bcp à côté de la plaque Et que j'ai survolé je ne te le cache pas.

La raison est simple. En fait il s'agit d'une question de responsabilité. En islam l'homme porte la responsabilité de son foyer que ce soit ici bas mais aussi dans l'ai delà. Ainsi il assumera une partie des fautes faites par son épouse mais surtout de ses enfants car il doit veiller à leur bonne éducation religieuse .

Ainsi le mécréant est proscrit car forcément que ce soit un homme ou une femme, les péchés qui sont le shirk et donc un péché 'mortel ' dirons nous est 'disqualifiant'

D'autre part un homme du livre qui épouse une musulmane n'aura pas à assumer cette responsabilité vu qu'il n'est musulman.

Tandis qu'un musulman devra veiller à la bonne éducation de ses enfants bien que sa femme ne soit musulmane car de base elle ne connaît pas ce péché d'association. Donc cette possibilité est ouverte mais sous conditions ce que bcp semblent ignorer .

D'autre part en ce temps les musulamns étant une faible communauté et avec une volonté expansionnistes, la conversion étaitle seul moyen qq part, d'ou la conversion des esclaves dont je parlais plus haut
 
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