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[QUOTE="typologie, post: 15777084, member: 383147"] voir difference entre "spiritualité" (dans le sens de souffle) asiatique et occidental [URL]https://www.cairn.info/revue-cahiers-de-gestalt-therapie-2011-1-page-191.htm[/URL] notre vision traditionnelle du bonheur nourrie du mode de pensée des Grecs ; en passant, il montre la cohérence de la pensée chrétienne qui en découle [B]séparant l’âme et le corps, [/B]dont les traces persistent aussi bien chez Descartes que chez Freud et que la Gestalt-thérapie tente de mettre au travail autrement suite à l’intuition géniale de ses fondateurs notre tendance occidentale à ne raisonner qu’avec des finalités et comment elle nous marque profondément « [U]car c’est le but qui créé la tension [/U]» (p. 116). [URL='https://www.cairn.info/revue-cahiers-de-gestalt-therapie-2011-1-page-191.htm#pa5']5[/URL] Toutefois, point de prosélytisme dans son propos, [B]il se contente de décrire comment notre tradition nous rend difficile la réappropriation du senti et du mouvement libre, [/B]émergeant du ça (c’est moi qui extrapole en utilisant ces termes). [URL='https://www.cairn.info/revue-cahiers-de-gestalt-therapie-2011-1-page-191.htm#pa6']6[/URL] Il présente l’esprit de la tradition chinoise qui consiste à « nourrir sa vitalité » [B]dans un corps non séparé d’une âme, [U]terme qui d’ailleurs n’existe pas dans leurs vocables, [/U][/B]et à maintenir en nous, grâce à l’énergie de l’univers, la «[B]processivité naturelle[/B]» : « (…) c’est-à-dire quand, libéré de ma perspective individuelle, je reprends pied au niveau de la processivité naturelle, je n’ai plus à vouloir (je ne suis plus tendu [I]vers[/I]), et c’est le monde entier qui, en m’é-mouvant, réagit à travers moi et de lui-même va me déployant » (p. 47). [URL]https://blogs.mediapart.fr/jean-paul-baquiast/blog/210111/propos-de-les-transformations-silencieuses-de-francois-jullien[/URL] S'inspirant de cette conception du changement, le langage chinois, contrairement au langage occidental, est non-prédicatif. Il n'attribue pas à ce dont il parle de caractères bien définis et non transposables. De ce fait, il refuse le principe de non-contradiction qui est à la base de la logique occidentale. [B]Dans le logos d'Aristote, à la source de la pensée occidentale, trois partis pris conjoints s'imposent au langage;[/B] la détermination (on parle de ceci et pas d'autre chose), la substantialisation (on renvoie à un Etre propre se tenant sous le substantif) et la prédication (on attribue à cet Etre un certain nombre de qualités ou prédicats). [B]Pour la pensée chinoise, qui ne vise pas des objets mais des processus de transformation, le langage doit montrer comment [/B]" ce qui est mis en lumière est mis en mouvement, ce qui est mis en mouvement se modifie et ce qui se modifie se transforme". [B]Dans ces conditions, où le langage évacue l'idée d'un être sous-jacent, il n'y a plus lieu de poser la question des origines ni des fins dernière et moins encore d'un démiurge derrière la création ou les fins.[/B] [/QUOTE]
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