La dernière réunion, tenue au cabinet royal et présidée par trois conseillers du roi, a vu la présence du chef de gouvernement et de certains ministres, des chefs de partis politiques représentant tout le spectre politique, des plus grands partis aux micro-partis ) ...
Cette rencontre est la plus grande insulte à tous ceux qui ont voté pour la Constitution et ont applaudi les réformes qui ont suivi.
Cette réunion est également une insulte à son objet, à savoir laffaire du Sahara et de l'intégrité territoriale.
Qu'est-ce que cela signifie que trois employés au palais royal, portant le titre de conseiller du roi, qui président une réunion importante comme celle du 15 avril au cabinet royal, en présence du chef de gouvernement, pour discuter d'une question importante pour les Marocains, comme la question du Sahara.
N'aurait-il pas été plus décent quelle soit présidée par le roi, qui est, selon la Constitution, "le chef de l'Etat", ainsi que "le garant de l'indépendance du pays et de lintégrité territoriale du royaume dans ses frontières authentiques" ?
Cette réunion, qui a eu lieu au cabinet royal, et non à la primature ou au Parlement, a été présidé par trois employés du palais royal, ou plutôt trois conseillers de deuxième catégorie: Omar Azziman, Abdellatif Mennouni et Omar Kabbaj, alors que le chef du gouvernement, malgré toutes ses «prérogatives», était dans ses petits souliers.
(...)
Le chef du gouvernement pensait jusqu'au dernier moment avant le début de la réunion que cétait lui qui allait la présider.
Arrivé à l'intérieur de la salle de réunion, il a découvert avec surprise que tout avait été soigneusement arrangé afin que les employés du palais royal saccaparent la prééminence pendant que lui, le chef de gouvernement, était traité comme un vulgaire figurant hâtivement convoqué pour meubler la scène.
Cette «insulte» est inacceptable et ne peut être justifiée par le fait quil sagit du Sahara que tout le monde considère comme «affaire nationale».
Le « respect de la souveraineté du peuple» nest-il pas aussi une affaire nationale ?
Il nest pas admissible de fouler aux pieds la Constitution, ou plus précisément de continuer à la fouler aux pieds.....
Le texte de cette constitution ne comporte aucun concept appelé "conseiller royal", et encore moins la possibilité pour ces "créatures" de présider les réunions en convoquant le chef du gouvernement....et ensuite publier des communiqués, à linsu des présents et des absents à la réunion...
Le Conseil de gouvernement et le Conseil des Ministres sont des institutions constitutionnelles, alors que cette étrange réunion est bâtarde.
Cette absence de légitimité affecte tout ce qui en résulte.
(...)
Au nom de laffaire du Sahara, la «corruption» multiforme est justifiée, et la « tyrannie » perpétuée ...
Laffaire du Sahara est peut être une cause nationale pour le Maroc et la majorité des Marocains, mais la cause de la démocratie n'est ni moins importante ni moins nationale.
S'il y avait une vraie démocratie au Maroc, il ny aurait probablement pas un problème appelé «la question du Sahara ».
Sauf que le despotisme et lautoritarisme qui ont fait perdre aux Marocains leur dignité, semble sur le bon chemin pour leur faire perdre aussi le Sahara.
Source:
http://fr.lakome.com/index.php/chroniques/666-l-humiliation#comment-1667
Cette rencontre est la plus grande insulte à tous ceux qui ont voté pour la Constitution et ont applaudi les réformes qui ont suivi.
Cette réunion est également une insulte à son objet, à savoir laffaire du Sahara et de l'intégrité territoriale.
Qu'est-ce que cela signifie que trois employés au palais royal, portant le titre de conseiller du roi, qui président une réunion importante comme celle du 15 avril au cabinet royal, en présence du chef de gouvernement, pour discuter d'une question importante pour les Marocains, comme la question du Sahara.
N'aurait-il pas été plus décent quelle soit présidée par le roi, qui est, selon la Constitution, "le chef de l'Etat", ainsi que "le garant de l'indépendance du pays et de lintégrité territoriale du royaume dans ses frontières authentiques" ?
Cette réunion, qui a eu lieu au cabinet royal, et non à la primature ou au Parlement, a été présidé par trois employés du palais royal, ou plutôt trois conseillers de deuxième catégorie: Omar Azziman, Abdellatif Mennouni et Omar Kabbaj, alors que le chef du gouvernement, malgré toutes ses «prérogatives», était dans ses petits souliers.
(...)
Le chef du gouvernement pensait jusqu'au dernier moment avant le début de la réunion que cétait lui qui allait la présider.
Arrivé à l'intérieur de la salle de réunion, il a découvert avec surprise que tout avait été soigneusement arrangé afin que les employés du palais royal saccaparent la prééminence pendant que lui, le chef de gouvernement, était traité comme un vulgaire figurant hâtivement convoqué pour meubler la scène.
Cette «insulte» est inacceptable et ne peut être justifiée par le fait quil sagit du Sahara que tout le monde considère comme «affaire nationale».
Le « respect de la souveraineté du peuple» nest-il pas aussi une affaire nationale ?
Il nest pas admissible de fouler aux pieds la Constitution, ou plus précisément de continuer à la fouler aux pieds.....
Le texte de cette constitution ne comporte aucun concept appelé "conseiller royal", et encore moins la possibilité pour ces "créatures" de présider les réunions en convoquant le chef du gouvernement....et ensuite publier des communiqués, à linsu des présents et des absents à la réunion...
Le Conseil de gouvernement et le Conseil des Ministres sont des institutions constitutionnelles, alors que cette étrange réunion est bâtarde.
Cette absence de légitimité affecte tout ce qui en résulte.
(...)
Au nom de laffaire du Sahara, la «corruption» multiforme est justifiée, et la « tyrannie » perpétuée ...
Laffaire du Sahara est peut être une cause nationale pour le Maroc et la majorité des Marocains, mais la cause de la démocratie n'est ni moins importante ni moins nationale.
S'il y avait une vraie démocratie au Maroc, il ny aurait probablement pas un problème appelé «la question du Sahara ».
Sauf que le despotisme et lautoritarisme qui ont fait perdre aux Marocains leur dignité, semble sur le bon chemin pour leur faire perdre aussi le Sahara.
Source:
http://fr.lakome.com/index.php/chroniques/666-l-humiliation#comment-1667