Drones américains au Yémen: la justice allemande dédouane Berlin

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Pas étonnant avec l'infiltration de la secte génocidaire des Palestiniens qui est derrière . Quelle injustice
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AFP
mar. 15 juillet 2025 à 1:24 PM UTC+2

Un drapeau américain sur un panneau indicateur, près de la base aérienne de Ramstein, dans l'ouest de l'Allemagne, le 26 février 2025 (Kirill KUDRYAVTSEV)


Un drapeau américain sur un panneau indicateur, près de la base aérienne de Ramstein, dans l'ouest de l'Allemagne, le 26 février 2025 (Kirill KUDRYAVTSEV)
Le gouvernement allemand n'est pas tenu d'intervenir pour contrôler les missions de drones armés américains au Yémen pour lesquels les Etats-Unis utilisent une de leurs bases militaires en Allemagne, a tranché mardi la justice.

C'est la fin d'une saga judiciaire de plus d'une décennie. La Cour constitutionnelle allemande a rejeté, comme l'instance précédente, la plainte de deux Yéménites de la région d'Hadramout (est) qui ont perdu des proches lors d'une de ces attaques de drones à l'été 2012.

La plus haute juridiction du pays a considéré que "le recours des deux plaignants yéménites était infondé", a déclaré la vice-présidente Doris König.



"Notre foi dans le droit international est ébranlée", ont réagi Ahmed et Khalid bin Ali Jaber dans un communiqué de l'organisation de défense des droits humains ECCHR, qui les soutient.

A l'inverse, le gouvernement allemand salue une décision qui "envoie un message important pour notre politique extérieure et de sécurité", ont déclaré les ministères des Affaires étrangères et de la Défense dans un communiqué commun.

Les plaignants avaient perdu deux membres de leur famille qui s'apprêtaient à célébrer un mariage.

Les drones ne décollent certes pas de la base américaine de Ramstein, dans l'ouest de l'Allemagne, et ne sont pas non plus pilotés depuis ce lieu. Mais les signaux sont transmis par câble depuis les Etats-Unis jusqu'à Ramstein, d'où ils sont retransmis via une station relais satellite.



La question d'une éventuelle responsabilité de Berlin concernant les frappes "a pu rester ouverte", estime la Cour dans sa décision.

Car l'Allemagne a bien "une obligation générale de protéger les droits fondamentaux de l'homme et les normes majeures du droit international humanitaire", y compris pour les étrangers à l'étranger, explique-t-elle.

Mais "deux conditions doivent être remplies pour l'instauration d'un tel devoir de protection ", soulignent les juges suprêmes.

La première est "un lien suffisant avec l'autorité" de l'Allemagne qui permet d'établir "une relation de responsabilité".



La deuxième condition est "l'existence d'un danger sérieux de violation systématique du droit international applicable".



20minutes.fr
Cette hypothèse "a été écartée", a dit Doris König, car "il n'a pas été établi que les États-Unis appliquent des critères indéfendables pour différencier les cibles militaires légitimes des civils protégés" au Yémen.
A partir du moment où "ces attaques, de l'avis du gouvernement, restent dans les limites acceptables du droit international", Berlin n'a "aucune obligation de protection fondamentale envers des étrangers à l'étranger, affectés par les actions militaires d'Etats tiers", retiennent les deux ministères concernés.

L'Allemagne dispose au contraire d'une "grande marge de manœuvre dans l'évaluation de la conformité au droit international" de ces actions, soulignent-ils encore.
 
Le chaos provoqué par la guerre civile qui ravage le Yémen depuis une décennie a profité aux groupes jihadistes, et notamment aux rebelles houthis, contre lesquels les Etats-Unis ont intensifié leurs frappes ces derniers mois.

Fin avril, Washington avait indiqué avoir perdu sept drones en l'espace d'un mois et demi.

- "Mesures appropriées" -

La plainte initiale remonte à 2014 lorsqu'Angela Merkel était chancelière. Washington menait alors régulièrement des attaques de drones au Yémen, notamment pour combattre Al-Qaïda.

Si le tribunal de Münster (ouest) n'avait alors pas donné raison aux plaignants, il avait toutefois enjoint Berlin à prendre des "mesures appropriées" pour s'assurer que les Etats-Unis respectaient le droit international en menant ces missions, qui doivent en particulier épargner les civils.



Les autorités allemandes avaient fait appel auprès du tribunal administratif fédéral de Leipzig (est) qui avait rejeté la demande des plaignants en 2020.

Ce tribunal estimait les efforts diplomatiques de Berlin suffisants pour garantir que Washington respecte le droit international.


Les plaignants se sont alors tournés vers la Cour constitutionnelle.

Mardi, Ahmed et Khalid bin Ali Jaber ont souligné s'être battus "pour la justice depuis 13 ans maintenant, depuis que Salem et Waleed nous ont été violemment arrachés par un missile américain".

"Entendre le tribunal dire que l'Allemagne n'avait pas le devoir de les protéger, malgré le fait qu'elle ait facilité la frappe qui les a tués, ajoute à cette douleur", ont-ils estimé.
 
Si le tribunal de Münster (ouest) n'avait alors pas donné raison aux plaignants, il avait toutefois enjoint Berlin à prendre des "mesures appropriées" pour s'assurer que les Etats-Unis respectaient le droit international en menant ces missions, qui doivent en particulier épargner les civils.
Droit international ?

Les tromperies infligées à Atahualpa et Moctezuma par les envahisseurs espagnols ; (Atahualpa fut le dernier empereur inca capturé et exécuté par les conquistadors espagnols menés par Francisco Pizarro. Moctezuma II, quant à lui, était le souverain de l'empire aztèque et fut fait prisonnier par le conquistador espagnol Hernán Cortés.)
La fausseté derrière tous les accords et traités conclus par les Anglais, les Hollandais, les Français et plus tard les Américains avec les peuples autochtones d’Amérique du Nord ; la trahison envers l’humanité en réduisant en esclavage des millions d’Africains et le vol ultérieur d’immenses territoires en Afrique, en Asie et en Océanie aux XIXe et XXe siècles sont des preuves claires du comportement des Occidentaux.

Au cours des 35 dernières années, les agressions contre la Yougoslavie, l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, la Syrie et d’autres nations par les États-Unis d’Amérique (États-Unis) et leurs alliés ; le génocide perpétré par les occupants sionistes, avec le soutien de l’Occident, contre le peuple palestinien ; les révolutions de couleur pour imposer des changements de gouvernement ; les attaques sournoises des sionistes et des États-Unis contre l’Iran et l’imposition de blocus et de mesures coercitives unilatérales par les États-Unis contre des nations souveraines ne sont que quelques exemples de l’incapacité de l’Occident collectif à respecter la Charte des Nations unies et le droit international.

Avec la déclaration unilatérale de la «fin de l’histoire», l’Occident, dans son égocentrisme maladif et son suprémacisme mythomane, s’est cru le droit d’être le gendarme du monde et d’imposer l’unipolarité, basée sur les principes d’un prétendu «monde fondé sur des règles», qui n’est autre que la prétention de forcer l’humanité à se plier à ses intérêts en tout temps et en toute circonstance, suivant la «loi du plus fort».

Ainsi, ils violent impunément la Charte des Nations unies, les Accords d’Helsinki de 1975, la parole donnée à Malte en 1989 sur le non-élargissement de l’OTAN, les Accords de Minsk de 2014 et tout ce qui leur plaît.

Ces derniers jours, nous avons vu comment l’Iran a été agressé, sans motif valable, par l’entité sioniste occupant la Palestine et par les États-Unis. Après plusieurs années de confrontation, les États-Unis et l’Iran étaient engagés dans un processus de discussions sur le développement nucléaire à des fins pacifiques par la République islamique lorsqu’ils ont été attaqués par traîtrise par Trump, violant une fois de plus la Charte des Nations unies et les principes les plus élémentaires des relations internationales. Encore une fois, l’Occident, fidèle à son histoire, rompt sa parole et, sans aucun doute, le fera à nouveau sans aucune honte. L’Iran le sait et agit en conséquence.
 
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