Dur dur de faire voter les jeunes à lautomne

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Ils disent ne s’identifier à aucun courant politique (96%, autant dire tous), pour la moitié d’entre eux parce qu’ils déclarent que cela ne les intéresse pas, et pourtant plus d’un tiers promet d’aller voter aux prochaines législatives (38%)…Alors pourquoi vont-ils voter, comment vont-ils décider… A moins que cette promesse ne vaille rien. Comment savoir?
Pour rappel, ces questions avaient été posées la première quinzaine du mois de janvier 2011, soit bien avant la chute du régime de Ben Ali, la naissance de ce que l’on appelle aujourd’hui le «printemps arabe», puis «le mouvement du 20 février» qui a beaucoup gagné en visibilité médiatique, ou encore le référendum pour la nouvelle Constitution où ont été enregistrées plus de 70% de taux de participation, un record.
Si l’on ré-interrogeait ces jeunes à la rentrée 2011, il n’est pas exclu d’avoir des intentions de vote différentes, vu le bouillonnement actuel; avec, entre autres, des manifestations dominicales pro et anti-Constitution… même après le raz de marée du «oui».


http://www.leconomiste.com/article/...sur-les-jeunesbrca-va-etre-dur-de-faire-voter

A la question «pouvez-vous citer trois noms de ministres du gouvernement actuel?», les jeunes ont fait monter sur le podium trois personnalités très différentes: le ministre de l’Equipement et du transport, Karim Ghellab, rafle 54% des réponses. Il est le seul à être cité par plus de la moitié des sondés. Surprise en deuxième position, où l’on trouve le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement: Khalid Naciri (49% des réponses). C’est la courageuse ministre de la Santé qui prend la 3e position du podium avec 41% des voix.
NB: Les réponses sont spontanées. La visibilité médiatique pour M. Com’, la bataille du code de la route pour Ghellab, et les accrochages avec le monde de la santé publique et privée de la ministre de la Santé sont les explications fournies pour cette visibilité auprès des jeunes. Attention, notons qu’il ne s’agit pas là de «héros» que les jeunes acclament, mais de visibilité et de notoriété. A ce titre, l’on retrouve bien des perles dans leurs réponses et d’autres plus éloquentes: Driss Jettou, l’ancien Premier ministre et deux fois plus dans les esprits des sondés que l’actuel ministre de la Jeunesse et des sport, Moncef Belkhayat. Donc, non, la médiatisation ne fait pas tout (Source: Grande enquête de L’Economiste-Sunergia sur les jeunes, 2011)
 
Ça serait marrant qu'El fassi soit réélu de nouveau pour cause de non participation :)
il faut dire que tellement on s'en fou de la politique du pays, que l'on fait que récolter des miettes des derniers mois, et dévine quoi Baddou et Fassi sont les noms qui revenaient le plus souvent donc forcément ce sont ceux que les jeunes conaissent le plus..et Ghalleb je pense qu'ils ont une dent contre lui à cause de la moudawana :D
 
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