Menu
Accueil
Forums
Liste des forums
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Liste des forums
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Actualités marocaines
Ebola , c'est fini
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="mam80, post: 13738938, member: 228134"] Tintin au pays d'Ebola Un homme blanc debout au tableau, faisant la classe à des Africains assis sur des chaises en PVC. D'un air docte, l'homme présente à ses « élèves » des dessins montrant comment ils doivent tendre le bras quand un homme en blouse blanche s'approche avec une seringue. Nous ne sommes pas dans « Tintin au Congo », mais au Libéria, en mai 2015. L'homme blanc n'est pas un petit reporter belge, mais H. Clifford Lane, directeur d'une agence de santé américaine chargée d'Ebola. En toute bonne conscience, il participe à la promotion d'un prétendu « vaccin contre Ebola », qui n'a pas été testé correctement et dont personne ne peut affirmer qu'il est efficace, ni qu'il est inoffensif. Il le sait. Il l'a lui-même reconnu le 13 mai 2015 dans un grand journal américain : « Jusqu'à présent, il n'a pas été possible de démontrer l'efficacité d'aucune intervention expérimentale » contre Ebola [1]. Le titre et le sous-titre de l'article font froid dans le dos : « Des conflits émergent autour des essais sur les médicaments contre Ebola en Afrique : Tandis que l'épidémie recule, les chercheurs débattent de [U]l'éthique de traiter des patients avec des médicaments n'ayant pas fait l'objet de contrôles rigoureux[/U] ». Tous les ingrédients semblent réunis pour qu'éclate un nouveau scandale sur la diffusion de médicaments non testés en Afrique. Des chercheurs se révoltent « Nous ne pourrions pas faire ça aux Etats-Unis, et vous ne pourriez pas le faire au Royaume Uni, alors pourquoi pensez-vous que vous pouvez le faire en Afrique ? » C'est la question qu'a posée André Kalil, médecin faisant partie des plus grands spécialistes d'Ebola, aux chercheurs ayant organisé les essais de médicaments au Libéria et au Sierra Leone, lors d'un sommet de l'Organisation mondiale de la santé,(OMS) au mois d'avril 2015. La question est en train de devenir si brûlante qu'une conférence a été organisée à Genève au sujet de la façon dont l'association Médecins sans frontières et d'autres organisations humanitaires européennes ont mené des tests de vaccins sur des populations africaines, cela sans faire de comparaison avec des groupes placebo (une mesure indispensable pour connaître l'efficacité et les dangers réels d'un traitement). La conséquence est que de nombreux Africains ont reçu des vaccins ou des médicaments sans que personne ne puisse garantir leur utilité, ni leurs effets et éventuels risques d'accidents. Des « médicaments » qui entraînent 93 % de décès ou plus Pour rappel, Ebola est une maladie pour laquelle n'existe aucun traitement spécifique en dehors des soins médicaux de routine administrés à une personne qui souffre de diarrhée, fièvre, vomissements et hémorragie (les symptômes d'Ebola). Toutefois, à partir du moment où la personne est convenablement hydratée, nourrie par perfusion, transfusée et éventuellement dialysée (nettoyage artificiel du sang), il existe de grandes chances de guérison, comme ce fut le cas de la quasi-totalité des personnes traitées dans les hôpitaux européens ou américains. Globalement, si on inclut tous les villages africains n'ayant pas eu accès à ces soins de base, la mortalité par Ebola est de [U]41 %[/U], selon les données de l'Organisation mondiale de la santé. Qu'en est-il des médicaments expérimentaux ? Une étude sur le médicament expérimental brincidofovir, développé par la firme Chimerix, a été stoppée au mois de janvier après le décès [U]des quatre premiers patients traités[/U]. C'est un taux de [U]mortalité de 100 %[/U], mais il est vrai qu'il s'agit d'un petit nombre, non significatif. Une autre étude, menée par l'Inserm et Médecins sans frontières sur le médicament favipiravir a été interrompue après avoir constaté une « absence d'efficacité » sur les patients les plus malades, dont [U]93 % sont décédés[/U]. Selon Martin Friede de l'OMS, le favipiravir « ne devrait pas être le traitement de référence » car « les données que nous avons vues ne montrent pas d'efficacité de ce médicament. » Malheureusement, en Guinée le ministère de la Santé a décidé d'imposer le favipiravir, comme traitement de référence, bien qu'un médecin ayant lui-même participé à l'étude ait déclaré que les tests menés sont au mieux « insuffisants pour tirer la moindre conclusion ». À part ça, aucun vaccin ou médicament contre Ebola, tous développés dans la précipitation, n'a fait l'objet de la moindre étude concluante. [U]Dans ces conditions, les médicaments diffusés par les Européens en Afrique ne peuvent être décrits autrement que comme ne faisant aucun bien et causant potentiellement beaucoup de mal[/U]. C'est l'avis des autorités de santé américaines qui, contrairement aux agences humanitaires européennes, se battent aujourd'hui pour que soient interrompues toutes les campagnes de vaccination ou de médicaments non testés (autrement dit la totalité). Pourquoi cet acharnement à vouloir traiter ? .../... [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Actualités marocaines
Ebola , c'est fini
Haut