Ecole primaire de sorède : un avs mis en examen pour attouchements

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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La commune de Sorède est sous l’émotion de cette affaire en cours d’instruction. Un auxiliaire de vie scolaire est accusé de gestes déplacés sur plusieurs enfants de moins de 6 ans.

Les parents sont sous le choc. Damien Mars est l’un d’entre eux, père d’une petite fille de 5 ans en classe de grande section, et a souhaité s’exprimer. Il évoque cet homme de 55 ans qui aurait été engagé en janvier 2019 à l’école André Cavaillé de Sorède comme auxiliaire de vie scolaire pour accompagner durant l’école une petite fille âgée de 5 ans également, souffrant de troubles du comportement. « C’était quelqu’un qui présentait plutôt bien, on n’aurait pas pu croire qu’il puisse être comme ça. » Le 25 mars, cet homme aurait giflé la fille de Damien, sous les yeux d’un professeur remplaçant qui l’aurait signalé, entraînant un convocation de l’auxiliaire. Selon Damien Mars, cet acte mais aussi d’autres faits de violence sur d’autres enfants auraient été minimisés, l’AVS évoquant des gestes seulement mimés, par exemple de faux coups sur la tête en plaisantant sur un œuf qui se casse. Damien Mars regrette que la hiérarchie n’ait pas davantage enquêté ou surveillé l’homme à partir de ce moment. Mais le plus sordide aurait éclaté à partir du 22 juin dernier, où une fillette de 4 ans aurait expliqué à sa mère qu’elle embrassait l’homme de 55 ans sur la bouche et avec la langue. Dès lors, d’autres enfants se mettent à parler, et des parents sont entendus par la gendarmerie. Le 24 juin, la mairie de Sorède fait intervenir un policier municipal pour extraire l’auxiliaire de l’école. Il est à ce jour contraint de résider hors département le temps de l’enquête. « Entre parents d’élèves ont s’est réunis samedi dernier et on est tombé des nues car on pensait être des cas isolés ».

Des baisers « avec la langue » qui font éclater l’affaire

Les témoignages des enfants auraient fait ressortir qu’une quinzaine d’entre eux, filles et garçons, aurait subi soit des attouchements soit des gestes violents. Cela concernerait aussi la petite fille qu’accompagnait l’AVS. Ce dernier aurait agi durant la pause déjeuner à la cantine, hors de la présence des équipes enseignantes. A la lumière de ces informations, les parents s’interrogent sur plusieurs comportements précédents. La petite fille accompagnée était proche de trois camarades, dont la fille de Damien, et l’auxiliaire se serait isolé dans une pièce avec les quatre enfants « Ils restaient ensemble à quatre pendant toute la durée de la récréation ». Il aurait également pris à plusieurs reprise des enfants sur les genoux pour leur faire visionner son smartphone, ou encore distribuait des bonbons. Rien de déterminant en soi mais cela alimente les inquiétudes depuis la mise en examen. « Je prie tous les saints du monde pour que m’a fille n’ait pas subi d’agression sexuelle ». L’enquête démarrant à peine, l’homme est toujours présumé innocent. En raison de l’instruction en cours, la direction académique n’a pas souhaité s’exprimer. Les parents souhaitent déposer plainte contre X et se porter partie civile sous forme d’association, pour mieux prendre part à l’enquête et démêler les responsabilités si les faits sont avérés.

 
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