Economie sociale et solidaire : le projet de loi sur les rails 28 mai 2013 à 16:54 Le

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Economie sociale et solidaire : le projet de loi sur les rails

28 mai 2013 à 16:54


À chaud Présenté par Benoît Hamon, le texte précise les contours de l'ESS. Les acteurs de celle-ci bénéficieront de financements de la BPI.
Par LÉA LEJEUNE

Le grand projet de Benoit Hamon est enfin lancé. Le ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire (ESS) a présenté, ce mardi, les contours du projet de loi-cadre sur l’ESS à l’occasion d’une conférence parlementaire. Cette loi a pour objectif de définir et favoriser le développement de ce secteur qui représente déjà 10% du PIB français et un salarié sur dix. Elle concerne d’abord les acteurs historiques de l’ESS : les coopératives, les associations, les Scop et les mutuelles.


Son champ d’action a été élargi «aux entrepreneurs sociaux et solidaires, donc des entrepreneurs classiques qui ont décidé de reprendre à leur compte les principes de l’ESS», précise le ministre. «Pour la première fois figurera dans la loi une définition du périmètre de l’ESS : non lucrativité ou lucrativité limitée, gestion désintéressée, le fait de ne pas faire de la recherche des bénéfices l’objectif principal et unique d’une entreprise, la gouvernance démocratique», a énuméré le ministre.
Les financements repensés

Mesure phare du projet, 500 millions d’euros de crédits gérés par la Banque publique d’investissement (BPI) seront attribués au financement des projets d’ESS. C’est peu rapporté aux 42 milliards d’euros de fonds dont dispose la BPI. Mais, pour le ministre de l’ESS, «c’est une borne, pas un plafond. Il n’y aura plus de projets morts-nés parce que la banque publique ne sait pas comment les financer ou en attend le même rendement que celui d’une start-up». La mise en place du «fonds sur l’innovation sociale», annoncé par le Président de la République, François Hollande à la suite des Assises de l’entrepreneuriat, sera finalement définie dans ce texte de loi.

Autre axe majeur du projet de loi-cadre, il comprendra des mesures qui visent à «sécuriser juridiquement les subventions de façon à ce que les acteurs associatifs ne soient pas financés uniquement par la mise en concurrence et les appels d’offres». L’attribution des subventions sera repensée afin d' «encourager l’initiative associative», soit les petites structures. Le projet de loi surfe sur le favoritisme : afin de soutenir les acteurs de l’insertion par l’activité économique, certains marchés publics leur seront réservés. «On me dit qu’une organisation patronale [le MEDEF, ndlr] n’y serait pas favorable. Qu’on n’attende pas de moi que je bouge d’un iota sur ce type de mesure», a glissé Benoit Hamon.
Valoriser l’économie alternative


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suite et fin



L’actualité sociale de ces derniers mois a inspiré ce projet : le ministre souhaite faciliter la création de Scop (Société coopérative et participative). Ces structures, dont une grande partie des bénéfices est directement réinvestie dans l’entreprise, fleurissent pendant que la crise s’installe. La loi proposera donc «un nouveau statut de Scop» afin de permettre à un investisseur tiers de rentrer au capital d’une sociétéen difficultés. Les salariés bénéficieront d’un «droit d’information préférentiel» pour être mis au courant, en amont, d’éventuels projets de cession.

Dernier coup de pinceau, le ministre cherche à valoriser l’image de cette économie alternative sur le long terme. Le 13 juin, il signera une convention avec Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale et ex-collègue du NPS, pour faire figurer ce secteur dans les programmes de Sciences économiques et sociales des lycéens.

Histoire d’expliquer aux plus jeunes qu’une autre vision de l’économie est possible.


mais oui mais oui c'est les municipales qui arrivent
oh, on avait oublié les jeunes
bande d'hypocrites incapables

mam
 
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