Edouard philippe s’insurge contre le tirage au sort à l’université

mam80

la rose et le réséda
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Le premier ministre a promis la mise en place, dès la rentrée 2018, d’un « contrat de réussite étudiante » à l’université, avec des prérequis.

Un « scandale absolu ».

Lors de son discours de politique générale devant les parlementaires mardi 4 juillet, le premier ministre Edouard Philippe a dénoncé le tirage au sort qui régit parfois l’accès à l’université.

« Des bacheliers, y compris les plus méritants, se retrouvent exclus par le tirage au sort des filières universitaires qu’ils ont choisies !
Où est l’égalité ? Où est le mérite ? Où est la République ? Nous ne pouvons plus l’accepter », a-t-il insisté.

Lire aussi : « Le tirage au sort à l’université est le symptôme d’un système au bord de la saturation »

Face au boom démographique et à l’arrivée chaque année d’au moins 30 000 étudiants de plus à l’université, depuis déjà trois ans, certaines licences ne disposent plus de places suffisantes pour répondre à l’afflux de demandes – en STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives), en psychologie, en droit…

A la dernière rentrée, 3 500 candidats ont été écartés par le tirage au sort de la licence universitaire qu’ils avaient pourtant placée en premier vœu sur la plateforme d’admission postbac (APB).

« Ce sont 40 000 étudiants supplémentaires qu’il nous faudra accueillir », a souligné le premier ministre pour les prochaines années, les pics démographiques étant attendus en 2017 et en 2018.

Dès la rentrée 2018, pour mettre fin à cette pratique du tirage au sort, Edouard Philippe compte mettre en place des « contrats de réussite étudiante » qui indiqueront aux lycéens « les prérequis pour réussir dans la filière visée ». Il n’a pas précisé de quelle manière ces « prérequis »
s’imposeraient à l’entrée des filières universitaires, évitant ainsi de parler clairement de sélection à l’université.

La ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, doit rencontrer l’ensemble des acteurs d’ici l’automne pour avancer sur ce chantier.
Lire aussi : Le tirage au sort à l’université, la bombe à désamorcer pour Frédérique Vidal
« Les efforts d’investissements ne seront pas relâchés »

Durant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron s’était déjà engagé sur le principe des prérequis à l’entrée de l’université.

Avec un exemple dans son programme : en licence de sciences, il pourrait s’agir « d’acquis minimaux en mathématiques, en sciences physiques ou en sciences de la vie et de la terre ».

« Un lycéen ne disposant pas de ces prérequis pourra s’inscrire après avoir comblé ses lacunes, par des cours d’été ou par la validation de modules universitaires. », écrivait le candidat d’En Marche.

Mais si la communauté universitaire dénonce elle aussi de façon unanime le recours au tirage au sort pour distribuer les places à l’université, la mise en place d’une forme de sélection divise les acteurs.

Les deux principales organisations étudiantes, l’UNEF et la FAGE, se sont jusqu’ici déclarées fermement opposées à toute sélection « synonyme d’exclusion », exigeant des moyens supplémentaires de l’Etat pour accueillir dans de bonnes conditions l’ensemble des futurs étudiants.


« Les efforts d’investissement ne seront pas relâchés », a simplement promis Edouard Philippe dans son discours, alors que les besoins sont évalués par la plupart des représentants de la communauté universitaire à un milliard d’euros de plus par an pour l’enseignement supérieur et la recherche.

Il a appelé les universités à « continuer à se transformer », « à gagner en autonomie, travailler en réseau et se rapprocher du monde économique ».:wazaa: [chercher des fonds dans le privé ?]

Le premier ministre a également fait part de « l’ambition » de son gouvernement pour la filière professionnelle :
outre une « meilleure intégration » du lycée professionnel avec les filières postbac courtes, comme les BTS, il a annoncé devant les parlementaires que des « diplômes de qualification à bac + 1 pourront être proposés après le baccalauréat professionnel ».:cool: [où ça ? comment ?]

Lire aussi : Résultats APB 2017 : le tirage au sort à l’université touche la médecine pour la première fois
Lire aussi : APB 2017 : un peu moins de tirage au sort lors de la deuxième phase d’admission


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mam
 
" Ouvrir une école, c'est fermer une prison " V Hugo

L'état devrait enfin penser à construire des Universités....
Qu'il commence à financer correctement les universités existantes déjà, faut voir les conditions pour étudier dans certaines facs et la dette qu'elles cumulent...
Mais sinon, je suis entièrement d'accord.
 

Ahava

Bénis soient ceux qui doutent !
VIB
Qu'il commence à financer correctement les universités existantes déjà, faut voir les conditions pour étudier dans certaines facs et la dette qu'elles cumulent...
Mais sinon, je suis entièrement d'accord.

Certes...mais désengorger les facs et universités permettra un meilleur accueil de nos enfants ....j'ai donné le choix à ma petite dernière entre école privée et université ; elle veut tenter l'université....heureusement qu'elle a eu une place...mais elle ne sait pas ce qui l'attend...on verra au fil de l'année !
 

mam80

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