À peine 37,8% des enfants en situation de handicap sont en état de scolarisation. Le chiffre est alarmant et renseigne sur le non-respect du principe de l’équité dans l’accès à l’école. Pour examiner cette question et échanger les expériences sur les meilleures méthodes pour garantir une meilleure éducation inclusive, le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique et l’Unicef organisent un séminaire les 7 et 8 janvier pour réfléchir sur les défis de la scolarisation des enfants en situation de handicap et identifier les actions pour surmonter les barrières qui freinent l’accès des enfants à besoin spécifique à l’éducation.
Garantir à tous les enfants en situation de handicap le droit à l’éducation est l’objet du séminaire organisé ces 7 et 8 janvier par le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique et l’Unicef. Placé sous le thème «Le droit à une éducation inclusive : transition conceptuelle, transformation des pratiques et enjeux de l’évaluation», cette rencontre vise à créer un espace pour réfléchir sur les défis de la scolarisation des enfants en situation de handicap et d’entrevoir les pistes d’actions en faveur d’une éducation inclusive.
En effet, et comme le souligne le président du Conseil supérieur, Omar Azziman, bien que la politique éducative en faveur des enfants en situation de handicap ait connu, ces dernières années, des avancées importantes sur le plan normatif grâce à la ratification des conventions internationales pertinentes et à l’adoption de plusieurs textes législatifs et réglementaires, la pratique éducative et les mentalités, au niveau des faits, sont encore loin du compte.
Ainsi, estime le haut responsable, des efforts restent encore à consentir dans plusieurs directions pour donner l’effectivité requise à ce cadre normatif. Il s’agit notamment de renforcer la prise de conscience collective de l’importance de lutter contre l’essentialisme réducteur, «car on ne saurait réduire une personne humaine, quel que soit son âge, à ses carences ou à ses déficiences», note M. Azziman. Le même responsable met également l’accent sur la mise en valeur des bons résultats obtenus par des enfants en situation de handicap, grâce à la bonne accessibilité physique et pédagogique assurée et l’encadrement pédagogique approprié et les méthodes d’enseignement et d’apprentissage adaptées.
Le président du Conseil plaide par ailleurs pour une meilleure organisation de la coordination de l’interaction et de la coopération entre parents, éducateurs, experts, associations, collectivités territoriales et autorités publiques. Enfin, le haut responsable appelle à tirer le meilleur profit des atouts considérables dont dispose le Royaume, à savoir l’engagement légendaire du Souverain en faveur des personnes en situation de handicap, l’évolution progressive de la politique gouvernementale dans ce domaine de plus en plus engagée en faveur de l’inclusion et enfin l’adhésion et l’engagement de la société civile en faveur de cette frange de la société.
Giovanna Barberis, représentante de l’Unicef au Maroc, met l’accent quant à elle sur l’importance de lever les principales barrières qui bloquent encore l’accès et la réussite des enfants en situation de handicap au sein du système scolaire. Barrières qui ont été identifiées dans le cadre du programme de coopération entre le Maroc et l’Unicef et qui portent notamment sur le manque de connaissances sur les capacités des enfants en situation de handicap ainsi que les attitudes et les perceptions négatives à leur égard, la non-adaptation des méthodes pédagogiques et de l’environnement scolaire aux besoins de chaque enfant et le manque de renforcement des capacités des enseignants et des cadres administratifs, et finalement la difficulté à mettre en œuvre des mesures éducatives inclusives aux niveaux national et local...............................................
https://lematin.ma/journal/2019/40-enfants-handicapes-scolarises/308240.html
Garantir à tous les enfants en situation de handicap le droit à l’éducation est l’objet du séminaire organisé ces 7 et 8 janvier par le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique et l’Unicef. Placé sous le thème «Le droit à une éducation inclusive : transition conceptuelle, transformation des pratiques et enjeux de l’évaluation», cette rencontre vise à créer un espace pour réfléchir sur les défis de la scolarisation des enfants en situation de handicap et d’entrevoir les pistes d’actions en faveur d’une éducation inclusive.
En effet, et comme le souligne le président du Conseil supérieur, Omar Azziman, bien que la politique éducative en faveur des enfants en situation de handicap ait connu, ces dernières années, des avancées importantes sur le plan normatif grâce à la ratification des conventions internationales pertinentes et à l’adoption de plusieurs textes législatifs et réglementaires, la pratique éducative et les mentalités, au niveau des faits, sont encore loin du compte.
Ainsi, estime le haut responsable, des efforts restent encore à consentir dans plusieurs directions pour donner l’effectivité requise à ce cadre normatif. Il s’agit notamment de renforcer la prise de conscience collective de l’importance de lutter contre l’essentialisme réducteur, «car on ne saurait réduire une personne humaine, quel que soit son âge, à ses carences ou à ses déficiences», note M. Azziman. Le même responsable met également l’accent sur la mise en valeur des bons résultats obtenus par des enfants en situation de handicap, grâce à la bonne accessibilité physique et pédagogique assurée et l’encadrement pédagogique approprié et les méthodes d’enseignement et d’apprentissage adaptées.
Le président du Conseil plaide par ailleurs pour une meilleure organisation de la coordination de l’interaction et de la coopération entre parents, éducateurs, experts, associations, collectivités territoriales et autorités publiques. Enfin, le haut responsable appelle à tirer le meilleur profit des atouts considérables dont dispose le Royaume, à savoir l’engagement légendaire du Souverain en faveur des personnes en situation de handicap, l’évolution progressive de la politique gouvernementale dans ce domaine de plus en plus engagée en faveur de l’inclusion et enfin l’adhésion et l’engagement de la société civile en faveur de cette frange de la société.
Giovanna Barberis, représentante de l’Unicef au Maroc, met l’accent quant à elle sur l’importance de lever les principales barrières qui bloquent encore l’accès et la réussite des enfants en situation de handicap au sein du système scolaire. Barrières qui ont été identifiées dans le cadre du programme de coopération entre le Maroc et l’Unicef et qui portent notamment sur le manque de connaissances sur les capacités des enfants en situation de handicap ainsi que les attitudes et les perceptions négatives à leur égard, la non-adaptation des méthodes pédagogiques et de l’environnement scolaire aux besoins de chaque enfant et le manque de renforcement des capacités des enseignants et des cadres administratifs, et finalement la difficulté à mettre en œuvre des mesures éducatives inclusives aux niveaux national et local...............................................
https://lematin.ma/journal/2019/40-enfants-handicapes-scolarises/308240.html