http://www.courrierinternational.com/article/2013/02/07/une-opposition-minoritaire-et-trop-bruyante
L'auteur pousse un cri de colère contre une opposition égyptienne qui serait coupée des réalités du pays et ne défendrait que ses propres intérêts.
Prenons la rue des Pyramides au Caire. A l'instar de n'importe quel autre axe de circulation, cette rue peut être bloquée par une cinquantaine de microbus [taxis collectifs] ou une centaine de tok-toks [taxis tricycles, très répandus dans les quartiers populaires]. Il suffit de peu pour asphyxier la circulation dans la capitale. Et l'unique policier détaché à tel ou tel carrefour abandonnera son poste pour s'asseoir à l'ombre d'un arbre, laissant les automobilistes à leur sort dans l'embouteillage. C'est l'illustration exacte de ce qui se passe actuellement en Egypte.
Selon un récent sondage, près de 80% des Egyptiens ne se [sentiraient] pas représentés par l'opposition du Front de salut national. Pourtant, on n'entend que ce Front, qui hurle au loup et nous rebat les oreilles avec son discours sur l'injustice, l'autoritarisme, la répression, l'échec et la ruine du pays depuis l'arrivée au pouvoir du président Mohamed Morsi. Et cela alors qu'il ne représente même pas un cinquième des Egyptiens.
Pourquoi celui-ci menace-t-il de boycotter les élections législatives [prévues pour avril] ? Il faut rappeler l'antécédent de l'Algérie, où les islamistes avaient remporté le premier tour des élections législatives en 1991, mais où les militaires avaient annulé le second tour afin de les empêcher d'arriver au pouvoir. De même, en 2006, les islamistes du Hamas avaient remporté les élections dans les Territoires palestiniens, mais les autres forces politiques palestiniennes avaient refusé de le laisser former le gouvernement, poussant le Hamas à prendre le pouvoir, seul, dans la bande de Gaza.
L'auteur pousse un cri de colère contre une opposition égyptienne qui serait coupée des réalités du pays et ne défendrait que ses propres intérêts.
Prenons la rue des Pyramides au Caire. A l'instar de n'importe quel autre axe de circulation, cette rue peut être bloquée par une cinquantaine de microbus [taxis collectifs] ou une centaine de tok-toks [taxis tricycles, très répandus dans les quartiers populaires]. Il suffit de peu pour asphyxier la circulation dans la capitale. Et l'unique policier détaché à tel ou tel carrefour abandonnera son poste pour s'asseoir à l'ombre d'un arbre, laissant les automobilistes à leur sort dans l'embouteillage. C'est l'illustration exacte de ce qui se passe actuellement en Egypte.
Selon un récent sondage, près de 80% des Egyptiens ne se [sentiraient] pas représentés par l'opposition du Front de salut national. Pourtant, on n'entend que ce Front, qui hurle au loup et nous rebat les oreilles avec son discours sur l'injustice, l'autoritarisme, la répression, l'échec et la ruine du pays depuis l'arrivée au pouvoir du président Mohamed Morsi. Et cela alors qu'il ne représente même pas un cinquième des Egyptiens.
Pourquoi celui-ci menace-t-il de boycotter les élections législatives [prévues pour avril] ? Il faut rappeler l'antécédent de l'Algérie, où les islamistes avaient remporté le premier tour des élections législatives en 1991, mais où les militaires avaient annulé le second tour afin de les empêcher d'arriver au pouvoir. De même, en 2006, les islamistes du Hamas avaient remporté les élections dans les Territoires palestiniens, mais les autres forces politiques palestiniennes avaient refusé de le laisser former le gouvernement, poussant le Hamas à prendre le pouvoir, seul, dans la bande de Gaza.