El Mouhoub Mouhoud est professeur déconomie à luniversité Paris Dauphine et aussi directeur du groupement de recherche international du CNRS DREEM (Développement des recherches économiques euro-méditerranéennes).
Dans cet entretien, il plaide pour lapprofondissement de lintégration régionale des pays du sud de la Méditerranée et aussi la nécessité dinclure dans les accords dassociation avec lUE des clauses de participation aux programmes de recherche et dinnovation européen.
les travaux de recherche montrent que les diasporas jouent un rôle clé dans le rattrapage des pays dorigine (Inde, Chine, Thaïlande...). Or, dans le cas des économies arabes, on observe une «fuite des cerveaux» plus marquée que dans dautres régions comparables en termes de revenu par tête.
En même temps, les compétences ne sont pas seulement à lextérieur dans le cas de lAlgérie par exemple. Il est important de développer une stratégie en direction de la diaspora algérienne en Europe comme en Amérique du Nord pour limpliquer dans des programmes ponctuels universitaires, de recherche et dinnovation, dinvestissements...
Le Maroc développe une telle stratégie. Il ne sagit pas dessayer de faire revenir définitivement cette diaspora, mais de répondre à son attachement affectif au pays dorigine en lui proposant des collaborations au cas par cas et en créant un cadre favorable dincitations.
Cet attachement est érodé dans le cas dabsence de perspectives démocratiques, mais lorsque les anticipations deviennent de nouveau positives comme en Tunisie ou en Egypte actuellement, les diasporas reviennent car elles sont mobiles et libres souvent grâce à leur statut de binationaux.
http://www.elwatan.com/economie/l-u...-de-la-mediterranee-24-10-2011-144625_111.php
Dans cet entretien, il plaide pour lapprofondissement de lintégration régionale des pays du sud de la Méditerranée et aussi la nécessité dinclure dans les accords dassociation avec lUE des clauses de participation aux programmes de recherche et dinnovation européen.
les travaux de recherche montrent que les diasporas jouent un rôle clé dans le rattrapage des pays dorigine (Inde, Chine, Thaïlande...). Or, dans le cas des économies arabes, on observe une «fuite des cerveaux» plus marquée que dans dautres régions comparables en termes de revenu par tête.
En même temps, les compétences ne sont pas seulement à lextérieur dans le cas de lAlgérie par exemple. Il est important de développer une stratégie en direction de la diaspora algérienne en Europe comme en Amérique du Nord pour limpliquer dans des programmes ponctuels universitaires, de recherche et dinnovation, dinvestissements...
Le Maroc développe une telle stratégie. Il ne sagit pas dessayer de faire revenir définitivement cette diaspora, mais de répondre à son attachement affectif au pays dorigine en lui proposant des collaborations au cas par cas et en créant un cadre favorable dincitations.
Cet attachement est érodé dans le cas dabsence de perspectives démocratiques, mais lorsque les anticipations deviennent de nouveau positives comme en Tunisie ou en Egypte actuellement, les diasporas reviennent car elles sont mobiles et libres souvent grâce à leur statut de binationaux.
http://www.elwatan.com/economie/l-u...-de-la-mediterranee-24-10-2011-144625_111.php