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[QUOTE="Tharbat, post: 11537801, member: 258805"] celui que j'ai fait rire n'est pas marocain je pense il ignore tout ce qui se passe à tanger L'Eldorado «low cost» de Renault Gilles Quoistiauxvendredi 15 février 2013 à 10h50A l’heure où le constructeur annonce un plan social en France, «Trends-Tendances» vous emmène de l’autre côté de la Méditerranée, à Tanger. C’est là, dans la nouvelle usine Dacia, que se dessine l’avenir du groupe Renault. Un avenir placé sous le signe du «low cost». PLUS D'INFOS Les trois détails qui tuent les bons résultats de RenaultVisseuse à la main, blouse grise siglée Renault, le stagiaire serre et desserre une armada de boulons. Réparties de façon désordonnée sur une paroi verticale, les pièces métalliques répliquent un morceau de Lodgy ou de Dokker, les deux modèles de véhicules Dacia produits par la nouvelle usine de Tanger, au Maroc. Sous l’œil sévère d’une inspectrice soudée à son chronomètre, l’aspirant ouvrier répète, encore et encore, le même mouvement routinier. Le geste est fébrile. Dès qu’il le maîtrisera, l’apprenti-opérateur intégrera les chaînes de montage flambant neuves installées par le groupe Renault à Melloussa, à quelques kilomètres de là.*Le stagiaire rejoindra les quelque 4.000 employés qui s’activent déjà dans cette usine Dacia, inaugurée en grande pompe, en février 2012, par le patron de Renault Carlos Ghosn et le roi du Maroc Mohammed VI. En accueillant le constructeur à Tanger, les autorités marocaines avaient un objectif en tête : fournir du travail aux populations locales, dans un pays où le chômage flirte avec les 10 %. La construction du site de Melloussa, c’est la promesse de créer 6.000 emplois directs à l’horizon 2015, et près de 30.000 emplois indirects. Suffisant pour mettre l’eau à la bouche du roi Mohammed VI. Et le convaincre de mettre les petits plats dans les grands pour attirer cet investissement séduisant.*Maroc 1 – Roumanie 0*Le groupe automobile français n’a pas été déçu. En concurrence avec le site roumain de Mioveni, qui espérait attirer de nouvelles chaînes de montage, Tanger a pu mettre en avant des conditions de rémunération particulièrement attractives. «Au Maroc, le salaire minimum tourne autour de 280 euros. Nous offrons 12 % à 15 % de plus aux opérateurs de base, avance Tunç Basegmez, le directeur de l’usine de Melloussa. Le salaire moyen de nos ouvriers en Roumanie est 2,5 fois plus élevé qu’au Maroc.»*Malgré cet avantage compétitif indéniable, la région de Tanger ne pouvait pas cacher un sérieux inconvénient : au contraire de la Roumanie, elle ne dispose pas de main-d’œuvre qualifiée, rompue aux exigences des chaînes de montage automobiles. Qu’importe. Dans sa grande largesse, l’Etat marocain a décidé d’offrir à Renault un Institut de formation aux métiers de l’automobile (IFMIA). Intégré dans le site de Melloussa, cette «école Renault» a déjà délivré 650.000 heures de formation et donné aux novices les compétences nécessaires en matière de soudure, peinture, électronique, etc. «Au niveau des ressources humaines, on démarrait de zéro», confie Youssef Sbai, le directeur de l’IFMIA.* [/QUOTE]
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