Elections municipales à Paris : François Bayrou lâche La République en marche

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Le chef de file du MoDem estime que la rivalité entre les deux candidats macronistes est « stérile » et appelle à la mise en place d’un « plan B ».

Ce ne sera donc ni Cédric Villani ni Benjamin Griveaux. Alors que les deux candidats macronistes attendaient, depuis plusieurs semaines, de savoir lequel des deux aurait le soutien du MoDem dans la course à la Mairie de Paris, le président du parti centriste François Bayrou s’est dit plutôt favorable à « un plan B ».

Pour le maire de Pau, invité de « Questions politiques » sur France Inter (en partenariat avec Le Monde et France Télévisions), dimanche 27 octobre, la situation actuelle avec deux candidats concurrents issus du même camp ne permettra pas à la majorité de s’imposer dans la capitale. « Cette rivalité est pour l’instant stérile. Aucune [personnalité] ne se détache de l’autre et on est plutôt dans une phase de stagnation », a-t-il affirmé. Dans les sondages, Benjamin Griveaux et Cédric Villani sont tous les deux devancés, au premier tour, par la maire sortante Anne Hidalgo.

« Il serait intéressant de réfléchir à un plan B », avance alors l’ancien candidat à la présidentielle qui milite pour « un large rassemblement, allant de l’essentiel de la droite républicaine jusqu’à la majorité des écologistes en passant par le centre ». Pour l’éphémère garde des sceaux, cette alternative pourrait s’appeler Agnès Buzyn ou Jean-Louis Borloo. Le parti présidentiel, La République en marche (LRM), soupçonne d’ailleurs le MoDem d’avoir commandé début octobre un sondage officieux pour tester les noms de l’actuelle ministre de la santé et de l’ancien ministre de l’écologie dans la capitale.

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