Si en tant que généraliste, on veut faire de la médecine de bourgeois, et en faisant des dépassements, il suffit d'installer son cabinet en conséquence. Je ne suis pas un bisounours qui s'imagine que 100% des médecins ont la vocation et la fibre sociale. Mon commentaire faisait surtout référence à une urgence, si en tant que généraliste, un passant s'écroule devant mon cabinet, il me semble que je suis tenu de lui porter assistance.
Je ne sais pas ce qui s'est passé dans ce cabinet ce jour-là, mais le fait de renvoyer une patiente sans même l'ausculter me semble assez suicidaire de la part du médecin dans une médecine ou tout est censé être consigné sur un dossier et peut représenter une preuve à sa charge.
Pour ce qui concerne ta remarque judicieuse sur le système hospitalier et le cliniques privées, je ne sais pas pour la France, mais en Belgique, les CHU ont bien meilleure réputation que les cliniques privées ou exercent assez souvent de spécialistes d'un certain âge, qui ne sont plus très à la page question EBM (evidence based medicine).
seconde réponse, la première avec des sauts de ligne mal contrôlée est incompréhensible et je n'ai pu la rééditer...
Depuis quelques années les médecins genéralistes n'ont plus droit au dépassement
N'en bénéficient encore que les anciens qui avaient au départ le choix de pratiquer en conventionné ou en libre. Si tu choisis un quartier bourgeois pour t'installer, tu ne peux qu'espérer le tarif concentionné dans un sytème vérouillé par le choix du médecin traitant qui capte les patients chez les médecins déjà en place. Tu peux , au mieux , acheter une patientèle d'un partant en retraite ,sans prorogation du tarif libre si le cédant en bénéficiait.
Seuls les spécialistes, sous certaines conditions- travail à l'hôpital queques année- ont encore droit au tarif libre, laissé à leur convenance.
les CHU français à l'image des belges sont très prisés pour les soins de pointe.Sans pour autant que la pratique de la médecine à deux vitesses n'y soit bannie. Les démunis, sauf les cas cliniques qui comptent pour les publications sont suivis par des assistants, compétants certes, mis qui n'ont pas la pratique et l'expérience des Patrons reconnus, qui eux font dans la tarification de vedette, remboursée en partie par les "bonnes mutuelles" celles qui sont chères ou celles larges de certaines administrations centrales, banques et grandes sociétés au personnel super protégé ou l'Arabe est exclu.
Les spécialistes des CHU comptent tenu de leur réputation sont parmi les plus chers. Le gouvernement socialiste qui a tenté de baisser quelque peu des tarifs dignes de footballeurs, pris entre les grèves et les menaces a baissé les bras. Dores et déjà lors du prochain gouvernement l'actuelle ministre sera virée.