Elle passe 6 mois avec une pince chirurgicale dans le ventre

Un Marocain.

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Lyon : elle passe 6 mois avec une pince chirurgicale dans le ventre

Elle s'est rendue voilà six mois dans une clinique lyonnaise pour subir une opération chirugicale. Elle a découvert dimanche que le chirurgien avait oublié une pince de 10 cm dans son abdomen. Cette femme de 31 ans a réussi à faire retirer le corps étranger après s'être battue tout le week-end contre la désinvolture du corps médical, selon le quotidien «le Progrès».

Tout commence en septembre dernier. Après avoir subi une abdominoplastie à la clinique Natecia à Lyon, cette femme se plaint dans la foulée de douleurs. Elle consulte le chirurgien, «trois ou quatre fois». Aucune radio n'est réalisée, ce dernier pense à un oedème et ne s'inquiète pas, selon le quotidien régional. Mais vendredi, la jeune femme est prise d'une violente bronchite et tousse si violemment qu’un bout de métal «de la taille d’un demi-ongle» surgit de son nombril !:fou:

Une douleur insoutenable

Le dimanche, alors que le bout de métal va et vient et que la douleur devient insoutenable, le couple qui peine à joindre son médecin est finalement envoyé à la clinique de la Sauvegarde pour passer une radio. «Quand on est arrivés, ils ne nous ont pas pris au sérieux. On a été obligés de montrer la photo que nous avions pris du bout de métal sortant du nombril pour qu’ils acceptent de lui faire passer une radio. Après, on était les VIP de la clinique, on a vu tout le monde défiler !» raconte le mari au «Progrès». Une pince de 10 cm était logée dans l'abdomen de sa femme.

«Une désinvolture ahurissante»

Le médecin de la patiente estime dans un premier temps qu'il n'y a «pas d’urgence à opérer». C’est finalement sur l’insistance de l’avocat du couple, Me Sannier, qu'il s'exécute et retire l'envahisseur. «Ce médecin a fait preuve d’une désinvolture ahurissante. Il s’est comporté en homme d’affaires plus préoccupé par ses rendez-vous. Que l’inquiétude de ma cliente ait été fondée ou non, elle était dans un état de souffrance psychologique certain. Je l’ai vu pleurer pendant quatre heures sans oser bouger et lui ne donnait pas signe de vie», rapporte Me Sannier.

«Le seul responsable c’est moi, j’assume la responsabilité » reconnait ce mardi le médecin au quotidien régional.

Le couple devrait porter plainte. Pour limiter ce type d’oubli et les «erreurs de côté», la Haute autorité de santé a rendu obligatoire la mise en place d’une check-list pré et post-opératoire depuis janvier 2009.
LeParisien.fr


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AncienMembre

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je connaîs qqu'un à qui c'est arrivé...allah ister...heureusement c'est qd même rare.
 
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