Elles sont partout et empestent : la Corée du Sud envahie de mouches, et cela ne va pas s’arranger

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Ces «bibions» ou «mouches de la Saint-Marc» volent généralement en couple, d’où leur surnom de «lovebugs» («insectes d’amour» en anglais). Elles colonisent le pays plusieurs semaines par an. Si ces insectes (Plecia nearctica) sont inoffensifs pour les humains, c’est leur nombre croissant qui gêne. Quand ils volent en groupe, la nuée peut tapisser un mur ou un chemin de randonnée. Et avec une durée de vie très courte, les bibions meurent souvent sur place, formant une couche de cadavres à l’odeur nauséabonde.

Les scientifiques pensent que ces mouches sont venues du sud de la Chine et ont profité de la hausse du mercure liée au changement climatique pour prospérer.

Au sommet du mont Gyeyang, à Incheon, des agents publics en combinaison s’affairent à pelleter les amas de «lovebugs» mortes. D’autres volent en nuage. Il y en a tellement qu’il est difficile de garder les yeux ouverts. Dans les pires cas, les restes «se sont empilés sur plus de dix centimètres de haut», raconte Jung Yong-sun, 59 ans, affecté à la lutte contre les nuisibles.

Des insectes «bénéfiques», soutiennent les autorités​

Selon Park Sun-jae, chercheur à l’institut national des ressources biologiques, ces mouches de la Saint-Marc ont été repérées pour la première fois en Corée du Sud en 2015 à Incheon, à l’ouest de Séoul. «Depuis 2022, leur population a commencé à bondir», explique-t-il à l’AFP, précisant que l’insecte «se retrouve maintenant dans toute la région métropolitaine du grand Séoul».






Les autorités sud-coréennes qualifient néanmoins les bibions d’«insectes bénéfiques», car ils aident à dégrader les matières organiques des plantes. Normalement, ils disparaissent au début du mois de juillet au plus tard.
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