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En Allemagne la naturalisation est conditionnée par des tests sur l’Holocauste, Israël et le judaïsme.
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[QUOTE="Quovadis, post: 18161050, member: 404518"] L'autre génocide des Tziganes occulté Avec l'arrivée au pouvoir de Hitler en 1933, les Tsiganes furent l'objet d'une politique systématique d'internement, puis de déportation et d'extermination. Elle était dictée par l'idéologie raciale du régime : les Tsiganes germaniques étaient, pour les experts de la « science raciale », des Indo-Européens dont le métissage avait corrompu la nature « aryenne ». L'identification d'un seul grand-parent comme [I]Zigeuner[/I] faisait basculer toute la descendance dans la persécution. Par aileurs, toutes les grandes villes d'Allemagne ont créé, entre 1933 et 1935, sans ordre du pouvoir central, des camps d'internement dit [I]Zigeunerlager[/I] . En 1936, un camp fut ouvert à Berlin-Marzahn pendant les Jeux olympiques. La [I]Zigeunerpolitik[/I] politique raciale antitsigane fut placée entre les mains d'Arthur Nebe, l'un des bras droits de Himmler. Comme directeur du département de la police criminelle [I]Reichkriminalpolizeiamt[/I] rattaché au RSHA Office central du Reich pour la sûreté, il disposait dès 1936 d'une large autonomie. Les arrestations étaient menées par les [I]Kripo[/I] , les unités régionales et locales de la police criminelle. En septembre 1939, le principe de la déportation générale des Tsiganes vers l'Est fut arrêté par Himmler. Le 27 avril 1940, plus de 3 000 personnes furent transférées vers le Gouvernement général le territoire polonais occupé par l'Allemagne. La déportation générale fut suspendue, mais pas localement. Ainsi, tous les Tsiganes du Burgenland région orientale d'Autriche furent transférés dans la section tsigane du ghetto de Lodz et les survivants furent gazés au début de 1942 à Chelmno. Par un décret du 16 décembre 1942, appelé ultérieurement [I]Auschwitz Erlass[/I] , Himmler décida du transfert des Tsiganes et des [I]Zigeuner-Mischlinge[/I] « demi-Tsiganes » [I]du Grand Reich à Auschwitz-Birkenau. L[/I]e registre du camp retrouvé a livré 23 000 noms dont 6000 enfants[I] [I]Memorial Book. The Gypsies at Auschwitz-Birkenau[/I] , Verlag, 1993.[/I] Le[I] [I]Familienzigeunerlager[/I] , [/I]camp tsigane ouvert en février 1943 dans le centre de mise à mort d'Auschwitz-Birkenau, concentrait les familles entières, enfants compris. Josef Mengele, médecin chef à Auschwitz-Birkenau à partir de la fin 1943, se livra à des expériences terrifiantes sur les enfants tsiganes et juifs. Le 16 mai 1944, les hommes tinrent tête aux SS, empêchant la sélection. Les survivants, plus de 2 700 personnes, essentiellement des femmes et des enfants, furent gazés dans la nuit du 2 au 3 août 1944. L' [I][I]Auschwitz Erlass[/I] [/I]concernait aussi les Pays-Bas, le Luxembourg, la Belgique et les départements français du Nord et du Pas-de-Calais rattachés à Bruxelles. Des Français « nomades » furent déportés via la ville flamande de Malines par le convoi du 15 janvier 1944 des Tsiganes belges et français. Au final, les Tsiganes du Grand Reich furent exterminés en quasi-totalité. Sur le front Est, les [I][I]Einsatzgruppen[/I] [/I]commandos mobiles d'intervention, qui assassinèrent 1,5 million de Juifs de tous âges en Ukraine et en Biélorussie, menèrent également des exécutions systématiques des familes tsiganes. Dans les États satellites du Reich, la radicalisation génocidaire de la [I][I]Ciganska politika[/I] [/I]a été variable. En Croatie, l'extermination des Tsiganes dans le système de camp de Jasenovic a obtenu l'appui de l'Église qui livra les archives paroissiales, les roms croates étant catholiques. En Roumanie, les Tsiganes des régions annexées furent déportés avec les Juifs en Transnistrie. L'Italie avait son propre « Régime des zingari ». Elle ouvrit une centaine de lieux de rétention. Les internés du Nord furent déportés par les Allemands. [/QUOTE]
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