En france : savoir si votre lave-linge ou aspirateur est (vraiment) réparable

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mam80

la rose et le réséda
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Depuis ce jeudi, les fabricants d'électroménager mettent à la disposition des consommateurs deux tableaux récapitulant la durée de disponibilité des pièces détachées pour l'ensemble des marques de petit et gros électroménager.

Réfrigérateur, grille-pain, ordinateur, téléphone, lecteur DVD ou encore sèche-cheveux... la liste d'objets qui finissent à la poubelle lorsqu'ils tombent en panne est longue.


Si à peine un Français sur cinq (18%) considère comme une évidence le fait de réparer un appareil électroménager ou high tech plutôt que de le jeter, selon une récente étude de l'Ademe, les fabricants et enseignes ne leur facilitent pas la tâche.
Pour le consommateur, il est quasiment impossible de savoir quels produits disposent de pièces détachées et, le cas échéant, combien de temps ces pièces sont disponibles.

Une situation à laquelle le gouvernement entend remédier une bonne fois pour toute. Martine Pinville, la secrétaire d'État à la Consommation, s'est rendue ce jeudi à l'atelier de réparation de produits électroménagers de la société DOM à Fontenay-le-Fleury dans les Yvelines, accompagnée d'Alexander Lohnherr, président du Groupement interprofessionnel des fabricants d'appareils ménagers (GIFAM).

L'occasion de rappeler leurs obligations à l'ensemble des acteurs de la filière.

» Seb et Rowenta s'engagent à fabriquer des appareils... réparables


La loi oblige en effet, depuis le 1er mars 2015, les fabricants et distributeurs à informer le consommateur sur la durée de disponibilité des pièces de rechange, par le biais d'étiquettes en magasin ou sur les bons de commande. Cette obligation figure dans un décret publié dans le cadre de la loi Hamon adoptée en mars 2014.
Mais sur près de 400 distributeurs contrôlés entre 2015 et 2016, plus de 6 établissements sur 10 présentaient «au moins une anomalie sur les différentes réglementations contrôlées», selon une étude de la DGCCRF dévoilée jeudi.

Les sites de vente sur Internet sont les plus mauvais élèves, avec un taux de non-conformité de 52%, devant les commerces de détail spécialisés (31%), les grandes surface alimentaires (26%) et les grands magasins non spécialisés dans le secteur (25%).

«Les résultats de l'enquête montrent que le chemin à parcourir est encore important. C'est pourquoi je reste déterminée à faire appliquer les nouveaux droits des consommateurs, avec l'appui de la DGCCRF et la mobilisation de nombreux professionnels», a déclaré Martine Pinville.

De nouveaux contrôles seront donc menés au cours des prochains mois. En cas de manquements répétés, des procédures de sanctions seront prononcées, a-t-elle prévenu.

suite sur http://www.lefigaro.fr/conso/2016/0...inge-ou-aspirateur-est-vraiment-reparable.php

mam

ps un topic en avait parlé il y a longtemps mais je ne l'ai pas retrouvé
 
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