En moyenne, chaque ménage a 42.500 dh de crédits bancaires

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion hadkourt
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La dette bancaire des ménages s’accélère : 342 milliards de DH à fin 2018, en hausse de 6,1% par rapport à 2017 qui n’avait connu qu’une augmentation de 4,4%.
Elle représente 31% du PIB, un point de plus que l’année dernière.

Depuis 2005, Bank Al-Maghrib mène chaque année une enquête pour suivre l’évolution de l’endettement bancaire des ménages. Celle de 2018 a couvert 11 banques et 10 sociétés de crédit à la consommation, représentant des parts de marché en termes de prêts à l’habitat et à la consommation respectivement de 99% et 98%.

Il en ressort une accélération de la dette bancaire des ménages qui a cru de 6,1% en 2018, à 342 milliards de DH, contre 4,4% en 2017 et 4,2% en 2016.

Une accélération à surveiller car la dette financière des ménages se situe à un niveau élevé, se caractérise par un allongement de la durée des crédits à la consommation et par une augmentation des impayés.

La dette bancaire moyenne par ménage s’élève ainsi à 42.500 DH contre 41.000 DH un an plus tôt.

Elle est constituée à hauteur de 36% par le crédit à la consommation et 64% par le prêt à l’habitat. Les banques en détiennent 85%.


 
Sont mal barrés ....trop de crédit surtout consommation va étrangler de nombreuses familles....on l'a vu en France et les dossiers en Banque de France c'est pas ce qui manque pour surendettement....j'espère qu'ils ont prévu un après en cas de surendettement?!
 
Bien plus l'augmentation des moyens de la demande par le crédit engendre une incitation à l'augmentation des prix de l'offre avec une inflation induite.

Les banques doivent être contrôlées par les ministères de tutelle.

Ainsi des pratiques à travers le monde telles parfois agios et frais sur les comptes des défunts toujours "difficiles" à débloquer, intérêts sur des comptes non mouvementés pendant de longues périodes, oppositions au profit du fisc et gel des comptes sans notifications, ni paiement au service des impôts etc, refus de fermeture de comptes et manœuvres dilatoires, devraient donner lieu à des contrôles ..

Tout directeur de banque peut apporter un éclairage sur les pratiques de certaines banques visant à la "rétention" de fonds générateurs d’intérêts pour des périodes plus ou moins longues, la variation des taux pour les "cautions bancaires" ou d’intérêts, le jeu sur les dates de valeur, les intérêts sur les intérêts d'office et sur la base de taux non conventionnels, l'omission d'expédition régulière des avis de débit ou de crédit, des relevés et délais, etc ...

Une plus grande transparence s'avère nécessaire.
 
Les banques transparentes ça se saurait...faut éviter les crédits surtout à la consommation...
 
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