En seine-saint-denis, des instituteurs qui "ne savent pas écrire le français"

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
C'est pas très nouveau hein...mais ils ont un bac en plus, nous avons connu des instituteurs dans des campagnes il y a plus de 70 ans peut-être avec un niveau du brevet d'aujourd'hui comme quoi...faudrait peut-être revoir les méthodes d'apprentissage du français, des gosses entrent au collège et ne savent toujours pas écrire le français ne parlons pas des bâcheliers ou +2 qu'on est obligé de corriger quand ils écrivent un simple courrier ou une lettre de relance à un client...
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Comme d'habitude les zones les plus fragiles se ramassent toutes les "expérimentations" destinées à saper l'éducation nationale.
Ce n’est pas un problème de méthode pédagogique, c’est un problème de relation avec les élèves :
L’article à dit:
Un instituteur qui fait cours les mains dans les poches, qui parle à ses CM2 comme un « grand frère » de banlieue, avec « ouais » et « j'en ai marre » à foison.
Et d’après le reste de l’article, un problème de niveau.
 

Ahava

Bénis soient ceux qui doutent !
VIB
Ce n’est pas un problème de méthode pédagogique, c’est un problème de relation avec les élèves :

Et d’après le reste de l’article, un problème de niveau.

La comportement des instituteurs n'a aucun lien avec leur niveau : cette attitude existe aussi ailleurs que dans le 93 et n'enlève en rien les compétences et le niveau des instituteurs ( même si je suis d'avis qu'on remette le vouvoiement au goût du jour et qu'on impose un minimum de respect dans la tenue vestimentaire d'un prof )

Pour le reste....l'article et les témoignages de profs parlent d'eux même :

" Pour l'instant, ce sont encore les élèves de Saint-Denis qui essuient le manque de maturité des instits débutants. Et quand ils seront rodés, ils iront enseigner ailleurs, chez les plus riches. Pour l'égalité des chances, valeur cardinale de la République, il faudra donc repasser. "
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Ce n’est pas un problème de méthode pédagogique, c’est un problème de relation avec les élèves :

Et d’après le reste de l’article, un problème de niveau.

Donc c'est aussi un problème de compétences.
Et je dirais que la relation avec l'élève fait aussi partie des compétences. Parler à l'élève comme à son pote, ça fleure bon le fameux "pédagogisme" dont les propres initiateurs ne voudraient pas pour leurs gosses !
 
Marianne et ses ramassis de connerie, comme d'habitue, qu'attendre de plus de ce journal qui surfe sur le fascisme. Le but est clair : montrer aux autres Français que les "wesh wesh" recrutés par l'éducation nationale, et qui sont (ce n'est pas dit dans l'article mais on le devine aisément) beaucoup à être issus de l'immigration, ont un niveau de *****... !!

Quand on a un bac+5 en France, c'est qu'on sait non seulement s'exprimer en français mais qu'on a des connaissances académiques largement suffisantes pour pouvoir enseigner à son tour à des classes de primaire et de secondaire.

Le problème n'est absolument pas dans les connaissances académiques des nouveaux enseignants ou leur niveau mais dans le système éducatif où l'on trouve normal de mettre UN seul professeur par classe de 30 à 38 élèves, dans des zones où les élèves sont souvent complètement élevés par la rue !! Un système où le professeur n'a plus le droit comme jadis d'exclure un élève s'il est trop agité et dérange le cours, où l'on a plus le droit de faire redoubler un cancre et où l'on se retrouve à avoir des élèves au comportement et au niveau catastrophique à l'arrivée de la seconde car il n'y a quasiment plus de sélection en fin de 3ème !

Cessons svp de cracher sur ces jeunes enseignants qui, pour la plupart, ont réellement la vocation de l'enseignement et qui doivent subir non seulement 5 ans d'études mais aussi un concours extrêmement sélectif et une année de stage post-concours impitoyable.

« Il y a quelques années, on recrutait à 4/20 : il suffisait de savoir mettre une croix en bas d'une page pour être admis, poursuit Aude Gerbaud. Maintenant, on ne descend plus au-dessous de 8/20, et les chances de succès sont passées à 56 %. Mais ça reste beaucoup plus facile qu'ailleurs en France, où la réussite tourne plutôt autour de 10-12 %. »

Pour revenir sur ces propos, je tiens quand même à rappeler que ce n'est qu'à l'issu du stage, après moult inspections, visites des tuteurs et rapports que l'on est titularisé. Et un concours reste un concours. Ce qui peut sembler une mauvaise note au public lambda ne l'est pas forcément quand on connait les conditions d'admissibilité et d'admission à ce genre de concours.
Pour info, à l'agrégation, il n'est pas rare d'être admis à 7 sur 20, et pourtant l'agrégation est l'un des concours les plus prestigieux actuellement et les plus durs.
 
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