Voici ce que je peux vous dire par rapport à votre question, d'après les écrits des savants des "Ahlous Sounnah wal Djama'ah":
Pour nous autres sounnites, dans ce Hadith, il n'a jamais été question pour qui que ce soit de rejeter un ordre du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). En effet, la réaction de Oumar (radhia Allâhou anhou), ainsi que celle des autres Compagnons (radhia Allâhou anhoum) qui partageaient son avis, n'était motivée que par le fait qu'il ne voulait pas que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), qui était dans un état d'agonie et de grande souffrance (comme cela est mentionné dans le Hadith de Mouslim), se donne encore plus de peine. (Mais à vrai dire, le voile de rancune que vous avez sur vos cœurs à l'égard des Compagnons (radhia Allâhou anhoum) vous empêche de comprendre réellement quels étaient les sentiments qu'ils connaissaient à ce moment là, alors que l'être humain qui leur était le plus cher était en train de souffrir sous leurs yeux.)
De toute évidence, Oumar (radhia Allâhou anhou) savait parfaitement que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) n'allait pas transmettre aucun nouveau message de la part d'Allah (azza wa djalla), qui n'ait déjà été énoncé dans le Qour'aane ou les Hadiths. L'intention du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) n'était que de confirmer et d'insister sur un commandement qu'il avait déjà transmis. Oumar (radhia Allâhou anhou), ayant donc bien compris cela, voulut épargner au Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) cette peine supplémentaire, d'où sa réaction. (Selon mon humble opinion, c'est ce que Cheikh Al Djazâïri a voulu vous faire comprendre par la réponse qu'il vous a donnée.)
Il faut savoir également que les échanges d'opinions (parfois divergentes) étaient assez fréquentes entre le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et les Compagnons (radhia Allâhou anhoum), comme en témoigne de nombreux Hadiths.
Ainsi, il est rapporté dans le Sahih Boukhâri qu'une nuit, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) alla visiter sa fille bien aimée, Fâtimah (radhia Allâhou anha), chez elle. Il la réveilla et lui ordonna, à elle ainsi qu'à son époux Ali (radhia Allâhou anhou) d'accomplir la prière de la nuit. En réponse, Ali (radhia Allâhou anhou) lui dit: "Par Allah, nous n'accomplirons que les prières qu'Allah a rendu obligatoires pour nous. En vérité, nos âmes se trouvent entre les mains d'Allah (c'est à dire que s'il nous en avait donné le "Tawfîq" (l'oppourtunité), nous aurions pu nous réveiller pour prier.)" En entendant cette réponse, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) sortit et ne cessa de réciter le verset suivant du Qour'aane, en frappant ses cuisses de ses mains: "L'homme cependant, est de tous les êtres celui qui dispute le plus." (Boukhâri)
Pour nous autres sounnites, dans ce Hadith, il n'a jamais été question pour qui que ce soit de rejeter un ordre du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). En effet, la réaction de Oumar (radhia Allâhou anhou), ainsi que celle des autres Compagnons (radhia Allâhou anhoum) qui partageaient son avis, n'était motivée que par le fait qu'il ne voulait pas que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), qui était dans un état d'agonie et de grande souffrance (comme cela est mentionné dans le Hadith de Mouslim), se donne encore plus de peine. (Mais à vrai dire, le voile de rancune que vous avez sur vos cœurs à l'égard des Compagnons (radhia Allâhou anhoum) vous empêche de comprendre réellement quels étaient les sentiments qu'ils connaissaient à ce moment là, alors que l'être humain qui leur était le plus cher était en train de souffrir sous leurs yeux.)
De toute évidence, Oumar (radhia Allâhou anhou) savait parfaitement que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) n'allait pas transmettre aucun nouveau message de la part d'Allah (azza wa djalla), qui n'ait déjà été énoncé dans le Qour'aane ou les Hadiths. L'intention du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) n'était que de confirmer et d'insister sur un commandement qu'il avait déjà transmis. Oumar (radhia Allâhou anhou), ayant donc bien compris cela, voulut épargner au Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) cette peine supplémentaire, d'où sa réaction. (Selon mon humble opinion, c'est ce que Cheikh Al Djazâïri a voulu vous faire comprendre par la réponse qu'il vous a donnée.)
Il faut savoir également que les échanges d'opinions (parfois divergentes) étaient assez fréquentes entre le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et les Compagnons (radhia Allâhou anhoum), comme en témoigne de nombreux Hadiths.
Ainsi, il est rapporté dans le Sahih Boukhâri qu'une nuit, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) alla visiter sa fille bien aimée, Fâtimah (radhia Allâhou anha), chez elle. Il la réveilla et lui ordonna, à elle ainsi qu'à son époux Ali (radhia Allâhou anhou) d'accomplir la prière de la nuit. En réponse, Ali (radhia Allâhou anhou) lui dit: "Par Allah, nous n'accomplirons que les prières qu'Allah a rendu obligatoires pour nous. En vérité, nos âmes se trouvent entre les mains d'Allah (c'est à dire que s'il nous en avait donné le "Tawfîq" (l'oppourtunité), nous aurions pu nous réveiller pour prier.)" En entendant cette réponse, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) sortit et ne cessa de réciter le verset suivant du Qour'aane, en frappant ses cuisses de ses mains: "L'homme cependant, est de tous les êtres celui qui dispute le plus." (Boukhâri)