Enseignement : comment med hassad (ministre de l'enseignement) compte sauver l'education nationale .

ould khadija

fédalien
Contributeur
La rentrée scolaire 2017-2018 va connaitre de nombreux changements initiés par le ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Hassad.

Le ministre de l'Education Mohamed Hassad a mis le point, lors de la 22e session de l’assemblée générale du Conseil supérieur de l’éducation qui s’est tenue à le 25 juillet Rabat, sur les nombreuses défaillances que connait le système éducatif national, notamment pour ce qui est de l’abandon, l’échec ou encore la surcharge des classes, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans sa livraison du mercredi 27 juillet. En ce sens le ministre a décidé d’initier un ensemble de mesures afin de revivifier l’éducation nationale pour que la prochaine rentrée se passe dans les meilleures conditions possibles.

La stratégie qui sera déployée pour la rentrée 2017-2018 se basera sur cinq points.

1) Ramener l’âge d’inscription au primaire à cinq ans et demi au lieu de six ans, favorisant ainsi l’apprentissage chez les jeunes enfants.

2) Enseignement de la langue française à partir de la première année du primaire, afin de familiariser les élèves avec la langue de Molière dont certains mots techniques sont utilisés dans d’autres matières du cursus scolaire.

3) Limiter le nombre d’élèves par classe à 30, afin de permettre aux enseignants de mener à bien leur tâche ainsi que de permettre aux étudiants de profiter d’une bonne atmosphère d’apprentissage.

4) Enseignement de l’anglais à partir de la troisième année du collège afin de familiariser les élèves avec cette langue universelle.


Le dernier élément porte sur l’enseignement de certains mots techniques en français et en anglais dans l’objectif de permettre aux élèves de comprendre au mieux l’utilité et le contexte de ces derniers.

D’autres mesures ont d’ailleurs été entreprises par le ministre, notamment pour ce qui est de l’aspect vestimentaire des enseignants et professeurs.

Hassad les a appelés à adopter un habit respectable et digne de leur noble fonction, afin de donner l’exemple aux générations futures.

Ces réformes touchent aussi tout ce qui est relatif à la pédagogie ainsi qu’aux équipements dans les établissements scolaires du royaume, que ce soit à l’intérieur comme à l’extérieur de ces derniers.


Hassad a ainsi appelé les différentes parties prenantes à adopter ces mesures et à apporter du sien pour donner un second souffle à l’enseignement marocain. Par ailleurs, il a indiqué que tout échec résultant de la non-adhésion à ces mesures sera lourdement sanctionné.



Abdellah Ouardirhi
H24info
 

ould khadija

fédalien
Contributeur
Un pas dans la bonne direction en espérant que ces mesures contribueront à améliorer notre Education Nationale.

Voilà à quoi çà sert d'avoir un ministre qui a ...une tête bien "faite".

Hassad nous change d'un ...Lahcen Daoudi :D
 
C'est ça la véritable difficulté qui attend Hassad : il y a des lobbies puissants dans l'enseignement (et même en dehors ) qui n'ont pas intérêt à ce que les choses changent.
Redresser en un an ce qui a été détruit en 50 ans. C'est difficile. Mis a part le cote matériel ,il y'a le cote humain qui demande bc de temps pour former des enseignent ,il faut reconnaitre que la majorité a rejoint l'enseignement par nécessite et non par vocation.' Assad en tant que pur amazigh veut rectifier le tir des istiqulalien qui avaient favorise leur enfants a aller plus loin dans les études et rafler les postes stratégiques de l'administration. N'est ce pas Karim Ghaleb.Adil Diuouri ,pour ne citer que c'est 2 qui se vantent d'être les meilleurs cadres du Maroc.
 
Un ministre qui parle du primaire à 5 ans et demie et ne parle pas de maternelle

la difference entre les deux ( surement il n'en a aucune idée ) mais bon encore une fois on est partis dans la mauvaise direction .....
la seule chose positive : puisqu' on parle de 5 ans et demi c'est que lflouss kayna .... le budget est là .... chose que beaucoup d'autres pays n'en ont pas et qui sont mieux classés

cherchez l'erreur


Ceci dit , je suis tres fier de l'ancienne ecole marocaine et là la seule personne qui en a parlé est une certaine Nabila Mounib ....
 
Bonjour,

Il ne suffit pas d'injecter des milliards pour que tout refonctionne. Au Maroc, ce sont les hommes qui la composent qui ne sont pas impliqués.

Un bon enseignant peut avoir 50 gosses dans une salle sans tables ni chaises peut faire des miracles. Un autre disposant de tablette, tableau électronique et 10 élèves dans un cadre magnifique peut échouer.
 
Bonjour,

Il ne suffit pas d'injecter des milliards pour que tout refonctionne. Au Maroc, ce sont les hommes qui la composent qui ne sont pas impliqués.

Un bon enseignant peut avoir 50 gosses dans une salle sans tables ni chaises peut faire des miracles. Un autre disposant de tablette, tableau électronique et 10 élèves dans un cadre magnifique peut échouer.
Non je suis pas d'accord ....

avec 50 gosses ss chaises ss tables tu vas rien enseigner

A ce niveau ce qui est proposé est bien , mais je suis contre l'age de 5 ans et demi
aussi on parle pas du plus important : qu'est ce qu'on va enseigner à ces gosses ???

français et anglais c'est ça ? c'est pour les calls centers c'est ça ?
 
avec 50 gosses ss chaises ss tables tu vas rien enseigner

J'ai plusieurs exemples au Bangladesh et en Ethiopie. Tout n'est pas question de moyens ni d'argent. Lancez une école à 50.000 dirhams par mois et vous verrez que beaucoup de gens y inscriront leurs enfants en pensant que plus ils payent mieux c'est. Pire encore, ils y aura une longue liste d'attente. Notre rapport à l'argent est pourri.

C'est un problème avant tout humain. Nous n'avons pas les hommes qu'il faut à ces postes, nous n'avons pas de professeurs impliqués ou très peu. J'avais rencontré dans un village au Maroc, un homme handicapé (boiteux) qui avait fait des miracles avec des enfants de maternelle. Il faisait le tour des maisons pour aller chercher les gamins chez eux et n'hésitait pas à prendre sur ses épaules quand l'un était fatigué. Ces enfants lisaient parfaitement à leur entrée en 1ère année.
 
Encore faut il qu'on le laisse mener à bien sa mission ...

Ce n'est pas propre au Maroc. Partout où nous avons de corporations, il y a des blocages. Il est très difficile aujourd'hui de dire un professeur qui a une vingtaine d'années d'ancienneté de changer de méthode et d'abandonner certains privilèges.
 
Ce n'est pas propre au Maroc. Partout où nous avons de corporations, il y a des blocages. Il est très difficile aujourd'hui de dire un professeur qui a une vingtaine d'années d'ancienneté de changer de méthode et d'abandonner certains privilèges.
Cest sur que ce n'est pas propre au maroc et loin de la. Et il ne s'agit pas seulement d'enseignants, il s'agit de tous les lobbies qui se sont construits autour de l'enseignement, qui tirent encore plus d'avantages et de profits que les enseignants eux même en laissant planer le bordel dans ce secteur.
 
J'ai plusieurs exemples au Bangladesh et en Ethiopie. Tout n'est pas question de moyens ni d'argent. Lancez une école à 50.000 dirhams par mois et vous verrez que beaucoup de gens y inscriront leurs enfants en pensant que plus ils payent mieux c'est. Pire encore, ils y aura une longue liste d'attente. Notre rapport à l'argent est pourri.

C'est un problème avant tout humain. Nous n'avons pas les hommes qu'il faut à ces postes, nous n'avons pas de professeurs impliqués ou très peu. J'avais rencontré dans un village au Maroc, un homme handicapé (boiteux) qui avait fait des miracles avec des enfants de maternelle. Il faisait le tour des maisons pour aller chercher les gamins chez eux et n'hésitait pas à prendre sur ses épaules quand l'un était fatigué. Ces enfants lisaient parfaitement à leur entrée en 1ère année.
là je suis en quelques sortes d'accord avec toi .... au maroc on pense bcp argent
 
Ce n'est pas propre au Maroc. Partout où nous avons de corporations, il y a des blocages. Il est très difficile aujourd'hui de dire un professeur qui a une vingtaine d'années d'ancienneté de changer de méthode et d'abandonner certains privilèges.
c'est humain ....
J'ai assisté à des reunions et c'était chaud et il est le problème

les lobbies ... oui et alors ..... (on parle surement de Benkiki qui a plusieurs ecoles privées ...)
Si j'installe un bon enseignment publique tu penses que les gens vont aller en privé ?
 

SynthaxError

Un chleuh dans la kasbah
VIB
La rentrée scolaire 2017-2018 va connaitre de nombreux changements initiés par le ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Hassad.

Le ministre de l'Education Mohamed Hassad a mis le point, lors de la 22e session de l’assemblée générale du Conseil supérieur de l’éducation qui s’est tenue à le 25 juillet Rabat, sur les nombreuses défaillances que connait le système éducatif national, notamment pour ce qui est de l’abandon, l’échec ou encore la surcharge des classes, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans sa livraison du mercredi 27 juillet. En ce sens le ministre a décidé d’initier un ensemble de mesures afin de revivifier l’éducation nationale pour que la prochaine rentrée se passe dans les meilleures conditions possibles.

La stratégie qui sera déployée pour la rentrée 2017-2018 se basera sur cinq points.

1) Ramener l’âge d’inscription au primaire à cinq ans et demi au lieu de six ans, favorisant ainsi l’apprentissage chez les jeunes enfants.

2) Enseignement de la langue française à partir de la première année du primaire, afin de familiariser les élèves avec la langue de Molière dont certains mots techniques sont utilisés dans d’autres matières du cursus scolaire.

3) Limiter le nombre d’élèves par classe à 30, afin de permettre aux enseignants de mener à bien leur tâche ainsi que de permettre aux étudiants de profiter d’une bonne atmosphère d’apprentissage.

4) Enseignement de l’anglais à partir de la troisième année du collège afin de familiariser les élèves avec cette langue universelle.


Le dernier élément porte sur l’enseignement de certains mots techniques en français et en anglais dans l’objectif de permettre aux élèves de comprendre au mieux l’utilité et le contexte de ces derniers.

D’autres mesures ont d’ailleurs été entreprises par le ministre, notamment pour ce qui est de l’aspect vestimentaire des enseignants et professeurs.

Hassad les a appelés à adopter un habit respectable et digne de leur noble fonction, afin de donner l’exemple aux générations futures.

Ces réformes touchent aussi tout ce qui est relatif à la pédagogie ainsi qu’aux équipements dans les établissements scolaires du royaume, que ce soit à l’intérieur comme à l’extérieur de ces derniers.


Hassad a ainsi appelé les différentes parties prenantes à adopter ces mesures et à apporter du sien pour donner un second souffle à l’enseignement marocain. Par ailleurs, il a indiqué que tout échec résultant de la non-adhésion à ces mesures sera lourdement sanctionné.



Abdellah Ouardirhi
H24info


J'y crois pas une seule seconde...

Comment vont-ils faire pour les zones rurales où il n'existe qu'une seule classe pour 50 voir 60 élèves, comment vont-ils apprendre l'anglais ? Faudra leur dépêcher un voir plusieurs enseignants en anglais ?

Que du blabla. Les zones rurales seront encore une fois marginalisés.
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Le retour au status quo ante des annees 1980 et avant. Un pas dans la bonne direction.

Maintenant retourner aussi au francais pour les matieres scientifiques, et la reforme-de-la-reforme sera presque parfaite.

Seul point negatif: ils commencent beaucoup trop tard avec l'anglais.
 
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