Entre la chèvre-israël et le chou-palestine : 3 intellectuels juifs osent trancher.

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Drianke
  • Date de début Date de début

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
PART.1

Cet article a la volonté d’aider toute personne qui cherche à exercer sa responsabilité morale et sociopolitique, à dépasser la croyance selon laquelle « le conflit israélo-palestinien » est un conflit entre deux ethnies ou entre deux religions, et qu’il n’est pas possible de distinguer le vrai et le juste dans cette affaire. Pour sortir de cette croyance qui trouble le discernement de chacun, nous avons jugé utile de donner la parole à trois intellectuels juifs.

À travers eux, ce que nous retiendrons, c’est que l’histoire n’est pas un progrès continu mais une série de cycles dans lesquels des moments de régression jaillissent et s’imposent à une époque donnée. Les victimes d’hier deviennent les bourreaux d’aujourd’hui. Les personnes courageuses et engagées d’hier deviennent les lâches du temps présent.

Le totalitarisme d’hier est encore là aujourd’hui, sous des formes très similaires mais sous un visage différent : actuellement, il est sioniste….........

http://www.foulexpress.com/2014/08/...-3-intellectuels-juifs-osent-trancher-part-1/
 
Entre la chèvre-Israël et le chou-Palestine : 3 intellectuels juifs osent trancher. PART.2

EVA ILLOUZ : L’AFFAIRE DREYFUS OU LE MIROIR D’ISRAEL FACE AUX PALESTINIENS
Eva Illouz vit actuellement à Jérusalem où elle enseigne en tant que professeur de sociologie à l’Université hébraïque de Jérusalem. Critique contre l’Etat-nation d’Israël et plus généralement contre le rouleau compresseur sioniste, elle se trouve souvent confrontée à ces derniers. Par conséquent, elle est étiquetée « antisémite ».

Dans l’une de ses publications, elle reprend la célèbre affaire Dreyfus (fin du 19e siècle), victime du racisme anti-juif en France, mais qui a bénéficié d’une formidable mobilisation d’intellectuels qui a obtenu qu’il soit innocenté du crime de trahison.


« Pendant douze ans, de 1894 à 1906, voilà un pays de culture catholique qui se trouve profondément divisé autour de la question de la culpabilité ou de l’innocence d’un obscur capitaine juif. Pour mieux saisir la puissance morale de ce drame, un petit exercice d’imagination s’impose : supposons qu’un Arabe servant comme officier dans l’armée israélienne soit accusé d’espionnage au profit d’un pays arabe. L’armée réunit des preuves de son crime, le traduit en justice, le déclare coupable et l’exile dans un bagne. Deux ans plus tard, un officier israélien – qui s’avère être aussi un colon et un homme de droite, facilement enclin à soupçonner en bloc la loyauté de ses concitoyens arabes – découvre un document qui semble remettre en question le verdict émis par les autorités militaires »

« Enfin, même si on peut imaginer un journaliste ou un homme de lettres israélien doté du talent et du courage d’un Zola, il est difficile de croire qu’une tribune de presse galvanise ses compatriotes et suscite chez les écrivains et les intellectuels des formes inédites et passionnées de mobilisation collective. De même qu’il est difficile d’imaginer que la société israélienne se divise à propos d’un Arabe accusé injustement ».4

Pourquoi donc un palestinien ne trouverait aucun soutien en Israël pour l’innocenter, alors même qu’il est dans le vrai ?

Parce que le tribalisme, le judéo-centrisme justifie toutes les entorses à la justice et à la vérité. Et l’auteur poursuit :

http://www.foulexpress.com/2014/08/...-3-intellectuels-juifs-osent-trancher-part-2/
 
Retour
Haut