Moussayer

Dr Moussayer khadija : maladies auto-immunes
LE TISSU GRAISSEUX NOUS PROTEGE DES INFECTIONS

On pense en effet depuis un certain temps que la graisse a une activité de protection contre des maladies sans que son rôle n’ait été clairement défini. Des études ont démontré que les cellules graisseuses sous la peau (les adipocytes) aident à nous défendre des infections par la production de substances anti-microbiennes.
La défense de l’organisme contre les infections est un processus complexe, impliquant une grande variété de cellules. Ainsi, lorsque la barrière de la peau est lésée, la responsabilité de cette protection en revient en particulier aux cellules sanguines (comme les neutrophiles ou les monocytes). Mais avant que ces cellules immunitaires arrivent jusqu’au site d’infection, l’organisme a besoin d’une réponse encore plus immédiate pour contrecarrer la multiplication de pathogènes (bactéries, virus…) qui nous attaquent.

Des chercheurs de l’Université de Californie en particulier se sont intéressés plus précisément au staphylocoque doré, une bactérie commune, cause majeure d’infection. Les chercheurs avaient observé antérieurement sa présence dans la couche des cellules graisseuses et se demandaient si cette couche pouvait avoir un rôle actif dans la protection contre l’infection
Deux groupes de souris ont alors été exposés au staphylocoque doré : d’un côté, des rongeurs ne fabricant pas de cellules graisseuse, les adipocytes, de l’autre, des spécimens dont les cellules adipeuses n’expriment pas assez de substances antimicrobiennes. Dans les deux cas, les animaux ont souffert d’infections plus fréquentes et plus sévères que des souris normales, ce qui a confirmé le rôle de protection immunitaire de ces cellules.

A travers ces expériences chez la souris et l’être humain, a été mis en évidence le rôle clé des cellules graisseuses, les adipocytes, dans la production de matières antimicrobiennes spécifiques, à savoir de peptides antimicrobiens et plus particulièrement de la cathélicidine. Rappelons que l’ensemble de ces peptides antimicrobiennes (lysosyme, psoriasine, Béta-Défensine et Cathélicicidine) est émis également par les cellules de la peau (Kératinocytes).

Par ailleurs, d’autres études ont montré un autre phénomène : les niveaux de cathélicidine dans le sang sont plus élevés chez les sujets obèses : trop de cathélicidine peut provoquer une réponse inflammatoire inadaptée. C’est donc une épée à double tranchant : un peu de cathélicidine nous protège, trop provoque une inflammation.

Les résultats de ces études sur le tissu graisseux devraient en tout cas nous aider à mieux comprendre les maladies auto-immunes ou inflammatoires, comme le lupus, le psoriasis ou la rosacée.
Casablanca, le 20 décembre 2016
Dr Moussayer Khadija
Spécialiste en médecine interne et en gériatrie
 
LE TISSU GRAISSEUX NOUS PROTEGE DES INFECTIONS

On pense en effet depuis un certain temps que la graisse a une activité de protection contre des maladies sans que son rôle n’ait été clairement défini. Des études ont démontré que les cellules graisseuses sous la peau (les adipocytes) aident à nous défendre des infections par la production de substances anti-microbiennes.
La défense de l’organisme contre les infections est un processus complexe, impliquant une grande variété de cellules. Ainsi, lorsque la barrière de la peau est lésée, la responsabilité de cette protection en revient en particulier aux cellules sanguines (comme les neutrophiles ou les monocytes). Mais avant que ces cellules immunitaires arrivent jusqu’au site d’infection, l’organisme a besoin d’une réponse encore plus immédiate pour contrecarrer la multiplication de pathogènes (bactéries, virus…) qui nous attaquent.

Des chercheurs de l’Université de Californie en particulier se sont intéressés plus précisément au staphylocoque doré, une bactérie commune, cause majeure d’infection. Les chercheurs avaient observé antérieurement sa présence dans la couche des cellules graisseuses et se demandaient si cette couche pouvait avoir un rôle actif dans la protection contre l’infection
Deux groupes de souris ont alors été exposés au staphylocoque doré : d’un côté, des rongeurs ne fabricant pas de cellules graisseuse, les adipocytes, de l’autre, des spécimens dont les cellules adipeuses n’expriment pas assez de substances antimicrobiennes. Dans les deux cas, les animaux ont souffert d’infections plus fréquentes et plus sévères que des souris normales, ce qui a confirmé le rôle de protection immunitaire de ces cellules.

A travers ces expériences chez la souris et l’être humain, a été mis en évidence le rôle clé des cellules graisseuses, les adipocytes, dans la production de matières antimicrobiennes spécifiques, à savoir de peptides antimicrobiens et plus particulièrement de la cathélicidine. Rappelons que l’ensemble de ces peptides antimicrobiennes (lysosyme, psoriasine, Béta-Défensine et Cathélicicidine) est émis également par les cellules de la peau (Kératinocytes).

Par ailleurs, d’autres études ont montré un autre phénomène : les niveaux de cathélicidine dans le sang sont plus élevés chez les sujets obèses : trop de cathélicidine peut provoquer une réponse inflammatoire inadaptée. C’est donc une épée à double tranchant : un peu de cathélicidine nous protège, trop provoque une inflammation.

Les résultats de ces études sur le tissu graisseux devraient en tout cas nous aider à mieux comprendre les maladies auto-immunes ou inflammatoires, comme le lupus, le psoriasis ou la rosacée.
Casablanca, le 20 décembre 2016
Dr Moussayer Khadija
Spécialiste en médecine interne et en gériatrie
merci pour le sujet
 
En fait un recalcul de l'IMC à été fait et j'ai été choquée de voir à quel point il est loin de l'actuel. Notre poids santé n'est pas du tout le meme que celui proposé actuellement par l'IMC.
 

meli93

VIB
LE TISSU GRAISSEUX NOUS PROTEGE DES INFECTIONS

On pense en effet depuis un certain temps que la graisse a une activité de protection contre des maladies sans que son rôle n’ait été clairement défini. Des études ont démontré que les cellules graisseuses sous la peau (les adipocytes) aident à nous défendre des infections par la production de substances anti-microbiennes.
La défense de l’organisme contre les infections est un processus complexe, impliquant une grande variété de cellules. Ainsi, lorsque la barrière de la peau est lésée, la responsabilité de cette protection en revient en particulier aux cellules sanguines (comme les neutrophiles ou les monocytes). Mais avant que ces cellules immunitaires arrivent jusqu’au site d’infection, l’organisme a besoin d’une réponse encore plus immédiate pour contrecarrer la multiplication de pathogènes (bactéries, virus…) qui nous attaquent.

Des chercheurs de l’Université de Californie en particulier se sont intéressés plus précisément au staphylocoque doré, une bactérie commune, cause majeure d’infection. Les chercheurs avaient observé antérieurement sa présence dans la couche des cellules graisseuses et se demandaient si cette couche pouvait avoir un rôle actif dans la protection contre l’infection
Deux groupes de souris ont alors été exposés au staphylocoque doré : d’un côté, des rongeurs ne fabricant pas de cellules graisseuse, les adipocytes, de l’autre, des spécimens dont les cellules adipeuses n’expriment pas assez de substances antimicrobiennes. Dans les deux cas, les animaux ont souffert d’infections plus fréquentes et plus sévères que des souris normales, ce qui a confirmé le rôle de protection immunitaire de ces cellules.

A travers ces expériences chez la souris et l’être humain, a été mis en évidence le rôle clé des cellules graisseuses, les adipocytes, dans la production de matières antimicrobiennes spécifiques, à savoir de peptides antimicrobiens et plus particulièrement de la cathélicidine. Rappelons que l’ensemble de ces peptides antimicrobiennes (lysosyme, psoriasine, Béta-Défensine et Cathélicicidine) est émis également par les cellules de la peau (Kératinocytes).

Par ailleurs, d’autres études ont montré un autre phénomène : les niveaux de cathélicidine dans le sang sont plus élevés chez les sujets obèses : trop de cathélicidine peut provoquer une réponse inflammatoire inadaptée. C’est donc une épée à double tranchant : un peu de cathélicidine nous protège, trop provoque une inflammation.

Les résultats de ces études sur le tissu graisseux devraient en tout cas nous aider à mieux comprendre les maladies auto-immunes ou inflammatoires, comme le lupus, le psoriasis ou la rosacée.
Casablanca, le 20 décembre 2016
Dr Moussayer Khadija
Spécialiste en médecine interne et en gériatrie


Ca va je suis bien proteger des " sapuelecoq " ( staphylocoque " ) comme dirais ma moumoune que jaime !!!

Lol
 
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